×
Cette pétition est close
Couper l'accès au savoir ? NON au doublement des taxes d'études
Jeunesse S.
a lancé une pétition à destination de
M. Johann Schneider-Ammann, chef du Département fédéral de l'économie, de la formation et de la recherche, M. Patrick Aebischer, président de l'EPFL
Monsieur le Président de la Confédération,
Monsieur le Président de l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne,
Nous nous indignons de la récente annonce qui a été faite à la presse de doubler le montant des taxes d'étude de l'EPFL qui passeraient ainsi de 1200.- CHF à 2400.- CHF dès 2017.
En effet, si nous regrettons profondément la décision du parlement à majorité bourgeoise de couper de plusieurs centaines de millions le budget de la recherche et des EPF en Suisse, nous refusons que ces mesures d'austérité se fassent au détriment des étudiantes et des étudiants.
Cette mesure aura des conséquences très importantes sur les étudiant-e-s à qui l’on demande d'ors et déjà une indépendance financière non-négligeable. Actuellement, en Suisse, les jeunes en formation doivent assumer des charges d’environ CHF 27'600.- par année selon l’OFS. Pour rappel, 75% des étudiant-e-s en Suisse effectuent une activité rémunérée pour assumer leurs frais d’études. Cette situation de précarité financière péjore la qualité de leur formation.
Le libre-accès à la connaissance et à la formation dans notre pays est en danger. Après la résiliation des accords Erasmus, puis le refus de l'initiative sur les bourses d'études, les étudiant-e-s se retrouvent sur le carreau. Les jeunes provenant de familles peu aisées seront particulièrement touché-e-s par cette mesure supplémentaire et des personnes brillantes se verront contraintes de renoncer à leurs études.
Couper l’accès au savoir est seulement l’une des conséquences d’une telle décision dont nous pensons qu'elle aura également des répercussions économiques majeures. Le risque est également d’observer une augmentation du nombre d’étudiant-e-s endetté-e-s et de voir davantage d’étudiant-e-s échouer en raison de leur activité rémunérée parallèle.
Par conséquent, nous vous demandons de :
1. Maintenir le montant des taxes d'étude au niveau actuel
2. Prendre les mesures nécessaires pour protéger les milieux universitaires et la recherche des coupes budgétaires
En espérant que vous saurez orienter votre action dans cette direction à l'avenir, nous vous adressons, messieurs, nos salutations distinguées.
Monsieur le Président de l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne,
Nous nous indignons de la récente annonce qui a été faite à la presse de doubler le montant des taxes d'étude de l'EPFL qui passeraient ainsi de 1200.- CHF à 2400.- CHF dès 2017.
En effet, si nous regrettons profondément la décision du parlement à majorité bourgeoise de couper de plusieurs centaines de millions le budget de la recherche et des EPF en Suisse, nous refusons que ces mesures d'austérité se fassent au détriment des étudiantes et des étudiants.
Cette mesure aura des conséquences très importantes sur les étudiant-e-s à qui l’on demande d'ors et déjà une indépendance financière non-négligeable. Actuellement, en Suisse, les jeunes en formation doivent assumer des charges d’environ CHF 27'600.- par année selon l’OFS. Pour rappel, 75% des étudiant-e-s en Suisse effectuent une activité rémunérée pour assumer leurs frais d’études. Cette situation de précarité financière péjore la qualité de leur formation.
Le libre-accès à la connaissance et à la formation dans notre pays est en danger. Après la résiliation des accords Erasmus, puis le refus de l'initiative sur les bourses d'études, les étudiant-e-s se retrouvent sur le carreau. Les jeunes provenant de familles peu aisées seront particulièrement touché-e-s par cette mesure supplémentaire et des personnes brillantes se verront contraintes de renoncer à leurs études.
Couper l’accès au savoir est seulement l’une des conséquences d’une telle décision dont nous pensons qu'elle aura également des répercussions économiques majeures. Le risque est également d’observer une augmentation du nombre d’étudiant-e-s endetté-e-s et de voir davantage d’étudiant-e-s échouer en raison de leur activité rémunérée parallèle.
Par conséquent, nous vous demandons de :
1. Maintenir le montant des taxes d'étude au niveau actuel
2. Prendre les mesures nécessaires pour protéger les milieux universitaires et la recherche des coupes budgétaires
En espérant que vous saurez orienter votre action dans cette direction à l'avenir, nous vous adressons, messieurs, nos salutations distinguées.
Publiée
(Mis à jour )
Signaler cette page comme inappropriée
Il y a une erreur lors de la transmission de vos fichiers.