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Manifeste pour un réveil écologique de la Culture

Manifeste pour un réveil écologique de la Culture

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Cette pétition a été lancée par Réveil C. et ne représente peut-être pas un positionnement d'Avaaz
Réveil C.
a lancé une pétition à destination de
Ministère de la Culture
Manifeste pour un réveil écologique de la Culture


Nous sommes RéveilCulture, un collectif créé par plus de 200 étudiant.e.s de l’enseignement supérieur de la culture.
Ensemble, nous nous sommes donné pour mission, avec nos petits bras et beaucoup d’enthousiasme, de mobiliser nos publics, les professionnel.le.s et les étudiant.e.s de la culture pour accélérer la transition écologique du secteur dans lequel nous rêvons de travailler.

Parce que, comme le montre cette crise, la Culture est très exposée aux risques sanitaires et climatiques.
Parce que les scientifiques et les expert.e.s nous annoncent que ces risques augmentent de jour en jour.
Parce que les étudiant.e.s comme les professionnel.le.s de notre secteur veulent imaginer une culture responsable et soutenable.
Parce que la Culture nous manque terriblement et que nous voulons continuer d’émouvoir et de nous émouvoir.

Que vous soyez étudiant.e, artiste, technicien.ne, public de la culture, nous avons besoin de votre soutien. Signez ce manifeste et rejoignez-nous pour notre événement de lancement : La Fabrique des possibles en live le lundi 15 février - de 18h à 20h plus d’informations sur notre page facebook


L’urgence climatique...

Est-il encore nécessaire de le rappeler, toutes nos activités dépendent d’énergies fossiles qui se raréfient et aggravent un problème climatique majeur. Au rythme actuel, nous nous dirigeons vers un monde où la température moyenne sera supérieure d’au moins 4 degrés à celle de la deuxième révolution industrielle d’ici 2100.
Dans un tel contexte, les risques migratoires, alimentaires et sanitaires seraient sans commune mesure avec la crise que nous traversons.

Respecter les accords de Paris et limiter le réchauffement climatique à 2°C d’ici 2100 nous apparaît donc d’une urgence absolue. Et, même si nous les respections, certains chocs seraient inévitables, y compris sur notre territoire : ainsi, près d’un million de Français.es vont être directement concernés par les montées des eaux d’ici 2050.

...est une urgence culturelle

Que faire ? Pour nos dirigeant.e.s, les secteurs à transformer semblent déjà identifiés. Face aux transports, aux bâtiments, à l'agriculture, au numérique, à l’énergie... l'impact de la culture est souvent considéré comme négligeable.

Et pourtant...

Vous avez dit transports ?
La culture et les loisirs sont la troisième cause de mobilité des français et la moitié des 87 millions de touristes internationaux que nous accueillons visite notre patrimoine.

Vous avez dit bâtiments ?
Les bâtiments culturels se comptent en dizaines de milliers sur notre territoire : 16 000 lieux de lecture publique, 2000 cinémas, 2100 musées, 440 lieux de spectacle et 500 librairies labellisées par le ministère de la Culture.

Vous avez dit agriculture ?
Un festival qui sert 500 000 repas avec de la viande a la même empreinte carbone que 100 français sur une année.

Vous avez dit numérique ?
La culture représente environ les deux-tiers du poids des données échangées sur internet. Nous n’avons donc plus le choix : si nous voulons limiter l’impact de ces activités, c’est bien la Culture qu’il va nous falloir réinventer.

Mais notre secteur n’est pas armé pour faire face à l’urgence

Nous avons mené une étude et un sondage auprès de plus de 300 acteurs, étudiant.e.s et professionnel.le.s du secteur culturel.

Notre constat est sans appel.
88% des personnes interrogées ne sont pas formées pour traiter les enjeux climatiques.

Par conséquent, ils.elles engagent trop souvent leur temps, leur énergie et leurs moyens dans des actions qui n’ont pas d’impact sur le climat.
Ainsi, la question environnementale est complètement absente des budgets des différents acteurs culturels étudiés dans 76,2% des cas.
Et pour cause, comment résoudre un problème qui n’a pas été correctement posé ?
La formation nous apparaît donc comme le point de départ de toute stratégie de transition du secteur.
La bonne nouvelle, c’est que 88% des personnes que nous avons interrogées n’attendent que ça ! Un chiffre éloquent qui traduit une véritable volonté de s’engager.  

À nous de changer de culture

Nous, étudiant.e.s et futur.e.s professionnel.le.s du secteur culturel, espérant participer d’une culture soutenable et respectueuse du vivant, demandons :
  • à ce que les enjeux de l’écologie, de l’énergie et du climat soient intégrés au cursus de toutes les formations de l’enseignement supérieur culturel ;
  • à ce que les professionnel.le.s déjà en poste soient formé.e.s à ces enjeux via la formation continue ;
  • à ce que les solutions sérieuses soient soutenues par les pouvoirs publics et les institutions qui en dépendent via la mise en place de l’éco-conditionnalité des aides.

Nous mesurons déjà le coût de notre modèle actuel et avons besoin de perspectives, d’un avenir, d’un cap.
Loin d’un constat fataliste, nous, RéveilCulture, voulons dire une chose : il est temps de changer.
À nous :
  • d’éco-concevoir les oeuvres ;
  • d’allonger les temps de création et d’exposition ;
  • de réinventer nos modes de diffusion ;
  • de mutualiser nos moyens techniques;
  • de penser et d’amorcer la nécessaire sobriété numérique;
  • de nourrir autrement nos équipes artistiques, administratives, techniques et nos publics;
  • de penser des œuvres et des événements qui s’inscrivent pleinement dans leurs territoires;
  • de nous réinventer avec le public et pour le public.

À nous, nous sommes prêt.e.s.
Alors signez ce manifeste et rejoignez-nous le 15 février prochain pour découvrir nos travaux et les solutions concrètes de professionnel.le.s qui imaginent déjà la culture de demain.
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