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Rebaptisons la " Place joyeuse " en Place des esclaves révolté-e-s de l'Anse Spoutourne
SELLAYE M.
a lancé une pétition à destination de
Mr Frédéric BUVAL, Maire de Trinité
La "Place
joyeuse" de la ville de Trinité ne célèbre pas la joie mais honore un
esclavagiste monsieur Villaret Joyeuse qui a bruyamment organisé le
rétablissement de l'esclavage décidé par Napoléon en 1802.
La ville de Trinité est elle
aussi, est un des hauts lieux de la résistance anti-es clavagiste et des luttes
ouvrières. Le 8 février 1831, Tine et Monique, quittent l’habitation sucrière
des Dubuc de l’anse Spoutourne et descendent dans la ville porter plainte
auprès du juge de paix (comme l’autorise les nouvelles mesures de 1827) contre
le colon et le géreur qui refusent d’appliquer les nouvelles mesures
assouplissant l’affranchissement. 8 esclaves vont être condamnés à la
déportation pour avoir été des meneurs-res. Malgré les appels
judiciaires, ils et elles restent en prison. Ces esclaves organisent avec Monique
et Tine leur marronnage en s’évadant vers Sainte Lucie en 1834.
Ces révoltes font partie de intégrante
l’histoire de l’histoire de Martinique.
Pour mettre fin à cet
affront à notre mémoire, nous réclamons que soient honoré-e-s nos héroïques combattant-e-s
contre l'esclavage de l'Anse Spoutourne de 1831 à 1834.
joyeuse" de la ville de Trinité ne célèbre pas la joie mais honore un
esclavagiste monsieur Villaret Joyeuse qui a bruyamment organisé le
rétablissement de l'esclavage décidé par Napoléon en 1802.
La ville de Trinité est elle
aussi, est un des hauts lieux de la résistance anti-es clavagiste et des luttes
ouvrières. Le 8 février 1831, Tine et Monique, quittent l’habitation sucrière
des Dubuc de l’anse Spoutourne et descendent dans la ville porter plainte
auprès du juge de paix (comme l’autorise les nouvelles mesures de 1827) contre
le colon et le géreur qui refusent d’appliquer les nouvelles mesures
assouplissant l’affranchissement. 8 esclaves vont être condamnés à la
déportation pour avoir été des meneurs-res. Malgré les appels
judiciaires, ils et elles restent en prison. Ces esclaves organisent avec Monique
et Tine leur marronnage en s’évadant vers Sainte Lucie en 1834.
Ces révoltes font partie de intégrante
l’histoire de l’histoire de Martinique.
Pour mettre fin à cet
affront à notre mémoire, nous réclamons que soient honoré-e-s nos héroïques combattant-e-s
contre l'esclavage de l'Anse Spoutourne de 1831 à 1834.
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