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Contre le projet de ferme-usine de 3000 porcs à Saint Gildas des Bois !
Gildas D.
a lancé une pétition à destination de
Préfecture de Loire Atlantique et Mairie de Saint-Gildas-des-Bois
En pleine pandémie
,
alors qu’en moins de 100 ans, les humains ont détruit 70 % de la biodiversité, il semble que ce n’est pas encore suffisant, et qu’il faut continuer à tout détruire jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien !
Cette destruction de l’environnement crée des déséquilibres dans la biosphère, qui combinés avec des élevages concentrationnaires, ont déjà provoqué de très nombreuses pandémies ces dernières années (H1N1, SRAS, Mers-CoV, H5N1, H7N9, COVID19, ...etc.).
Depuis 50 ans ce sont plus 350 nouveaux virus qui sont apparus et nous pensons qu’il serait temps de faire machine arrière, de revenir à des fermes à taille humaine , sans machines, beaucoup plus petites et plus nombreuses.
Des fermes qui pratiquent l’ agriculture biologique, en permaculture, agroforesterie ou toute autre forme d’agriculture vivrière respectueuse de l’environnement, sans chimie, sans pesticides, sans OGM. Des fermes pour nourrir le voisinage, en circuits très courts ,très locaux, de préférence en AMAP de façon à payer les producteurs par avance et à les sécuriser en créant de la solidarité de la confiance et des liens entre mangeurs et fermiers.
Avec la ferme des 3000 porcs , ce sera tout le contraire, le projet porté par la COOPERL consiste à passer le GAEC du pas de la Roche à Saint Gildas des Bois, d’une ferme de 1500 porcs et 135 vaches laitières à une ferme usine de 3000 porcs et 135 vaches, consommant 8500 m³ d’eau par an, produisant 750 tonnes de fumiers, 3900 m³ de lisiers (urines et excréments ), sur 400 ha d’épandages, un trafic routier de 400 camions par an, des conditions de vie et une souffrance insupportable pour les animaux et pour les agriculteurs « esclaves de l’agro-industrie » un endettement à vie...
Les épandages ne seront pas faits toute l’année, il n’y en aura pas en période estivale ! Trop d’ odeurs et de risques de pollutions du Brivet et des zones humides de Brière et de Donges, et finalement de la Loire mais aussi de la Vilaine sur l’autre bassin versant. Risques de pollution des captages dans la nappe phréatique (trois captages importants dans cette région, en moins de 10 km) et risque de pollution des rivières , des plages (algues vertes) et des coquillages (pêche à pied)...etc. L’eau potable est déjà limite consommabl e, sa quantité et sa qualité sont menacés et son prix en constante augmentation. Cette ferme des 3000 porcs n’arrangera rien...
En Périodes d’épandage, pour atténuer les odeurs, un produit désodorisant sera ajouté aux matières malodorantes, le D-ODORFAC, soit-disant respectueux de l’environnement. Or sur 6 composants, 5 sont allergisants, un au moins est aussi perturbateur endocrinien et un autre est cancérigène, interdit aux USA , et tous sont dangereux pour les femmes enceintes !
Ces installations seront aussi destinées à alimenter de grandes usines de méthanisation avec les lisiers et les déchets des fermes-usines, pour 1 ou 1,5 SMIC par mois pour le paysan, contre des millions pour les gaziers.
Plusieurs projet d’usines de méthanisation sont en cours dans un rayon de 40 km. Ce qui veut dire que cette ferme-usine ne sera pas la seule, d’autres prévoient aussi l’extension de leurs exploitations. La période est idéale, des facilités sont accordés par le gouvernement pendant la crise sanitaire
à tous les industriels pour faire très facilement et librement toutes les installations permettant de s’étendre en minimisant les jalons administratifs et les obligations réglementaires.
Cochons confinés, virus libérés !
Soutenez-nous, abonnez-vous et partagez sur la page facebook : https://www.facebook.com/Stopprojet/
Pour nous contacter c’est ici : collectif3000porcs44530@gmail.com
alors qu’en moins de 100 ans, les humains ont détruit 70 % de la biodiversité, il semble que ce n’est pas encore suffisant, et qu’il faut continuer à tout détruire jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien !
Cette destruction de l’environnement crée des déséquilibres dans la biosphère, qui combinés avec des élevages concentrationnaires, ont déjà provoqué de très nombreuses pandémies ces dernières années (H1N1, SRAS, Mers-CoV, H5N1, H7N9, COVID19, ...etc.).
Depuis 50 ans ce sont plus 350 nouveaux virus qui sont apparus et nous pensons qu’il serait temps de faire machine arrière, de revenir à des fermes à taille humaine , sans machines, beaucoup plus petites et plus nombreuses.
Des fermes qui pratiquent l’ agriculture biologique, en permaculture, agroforesterie ou toute autre forme d’agriculture vivrière respectueuse de l’environnement, sans chimie, sans pesticides, sans OGM. Des fermes pour nourrir le voisinage, en circuits très courts ,très locaux, de préférence en AMAP de façon à payer les producteurs par avance et à les sécuriser en créant de la solidarité de la confiance et des liens entre mangeurs et fermiers.
Avec la ferme des 3000 porcs , ce sera tout le contraire, le projet porté par la COOPERL consiste à passer le GAEC du pas de la Roche à Saint Gildas des Bois, d’une ferme de 1500 porcs et 135 vaches laitières à une ferme usine de 3000 porcs et 135 vaches, consommant 8500 m³ d’eau par an, produisant 750 tonnes de fumiers, 3900 m³ de lisiers (urines et excréments ), sur 400 ha d’épandages, un trafic routier de 400 camions par an, des conditions de vie et une souffrance insupportable pour les animaux et pour les agriculteurs « esclaves de l’agro-industrie » un endettement à vie...
Les épandages ne seront pas faits toute l’année, il n’y en aura pas en période estivale ! Trop d’ odeurs et de risques de pollutions du Brivet et des zones humides de Brière et de Donges, et finalement de la Loire mais aussi de la Vilaine sur l’autre bassin versant. Risques de pollution des captages dans la nappe phréatique (trois captages importants dans cette région, en moins de 10 km) et risque de pollution des rivières , des plages (algues vertes) et des coquillages (pêche à pied)...etc. L’eau potable est déjà limite consommabl e, sa quantité et sa qualité sont menacés et son prix en constante augmentation. Cette ferme des 3000 porcs n’arrangera rien...
En Périodes d’épandage, pour atténuer les odeurs, un produit désodorisant sera ajouté aux matières malodorantes, le D-ODORFAC, soit-disant respectueux de l’environnement. Or sur 6 composants, 5 sont allergisants, un au moins est aussi perturbateur endocrinien et un autre est cancérigène, interdit aux USA , et tous sont dangereux pour les femmes enceintes !
Ces installations seront aussi destinées à alimenter de grandes usines de méthanisation avec les lisiers et les déchets des fermes-usines, pour 1 ou 1,5 SMIC par mois pour le paysan, contre des millions pour les gaziers.
Plusieurs projet d’usines de méthanisation sont en cours dans un rayon de 40 km. Ce qui veut dire que cette ferme-usine ne sera pas la seule, d’autres prévoient aussi l’extension de leurs exploitations. La période est idéale, des facilités sont accordés par le gouvernement pendant la crise sanitaire
à tous les industriels pour faire très facilement et librement toutes les installations permettant de s’étendre en minimisant les jalons administratifs et les obligations réglementaires.
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