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Souligner le succès du documentaire ''Les Rose'' dans les nominations du Gala Iris 2021 !
Émile B.
a lancé une pétition à destination de
Québec Cinéma
Le 26 avril dernier avait lieu le dévoilement des nominations aux Prix Iris, grandes récompenses annuelles du cinéma québécois. En regardant attentivement, il semblait y avoir une absence de taille : le film Les Rose.
En effet, le documentaire de Félix Rose, qui raconte histoire de sa célèbre famille à travers la crise Octobre 1970, ne reçoit absolument aucune nomination dans une ou autre catégorie documentaire. Sans remettre en question le « rigoureux et indépendant » processus de vote supervisé par Québec Cinéma, et sans rien enlever au travail des artisans de tous les autres documentaires nommés, il semble assez particulier que ce film ait été ignoré à ce point, surtout compte tenu de son rayonnement et de son succès critique et public. Rappelons il a obtenu une nomination pour le meilleur film québécois au Prix de l'Association Québécoise des Critiques de Cinéma (AQCC) et un autre pour le Prix collégial du cinéma québécois (PCCQ). Pour quelles raisons le jury des catégories documentaires aux Prix Iris, composé de « 7 professionnels nommés par les associations professionnelles de l’industrie », a choisi d'ignorer les qualités cinématographiques évidentes et reconnues de ce film? Leur décision a-t-elle pu être motivée par une aversion pour le film politique ou une « peur de diviser » ? Nous ne le saurons jamais étant donné l'opacité et la confidentialité d'un tel processus, mais évidemment, comme une part de subjectivité est à la base du principe d'un jury en art, nous nous montrerons bons joueurs et nous ne remettrons pas en question leur jugement. Contrairement à partout ailleurs sur la planète, rien n'est jamais politique au Québec, on l'aura compris.
Cependant, où il est plus difficile de justifier l'absence du film Les Rose, c'est dans la catégorie Prix du public. Selon le communiqué de Québec Cinéma, le « Prix du public remis à la suite d'un vote du public, pour lequel les finalistes sont les longs métrages ayant enregistré le plus d'entrées en salle durant l'année ». Donc logiquement, le film Les Rose, avec plus de 6 semaines en salle, plus de 200 000 $ au box-office (le plus gros succès en salle de l'histoire des programmes français de l'ONF), ce qui lui conférait le 5 e rang des films québécois au box-office pour 2020, aurait dû s'y retrouver d'office. Surtout en considérant que « dans cette saison hors-norme et en soutien à nos créatrices et créateurs et à nos salles de cinéma, Québec Cinéma a décidé de rendre admissibles à l'Iris prix du public 2021 les 16 films sortis dans une salle commerciale au Québec cette année ». Alors, pourquoi le film Les Rose ne s'y retrouve pas?
Lorsqu'on lit attentivement le règlement du Prix du public, il y est mentionné que cela s'applique exclusivement aux long métrages de fiction, excluant donc tout documentaire de cette catégorie. C'est vrai qu'il est plutôt rare de voir un documentaire figurer en tête de liste des succès au box-office, mais
pour une fois où l'un d'eux réussi à s'y hisser, il se bute à la rigidité d'un simple règlement, alors que d'autres ont été assouplis en cette année « hors-norme ». Ainsi donc, le « soutien à nos créateurs et créatrices » prôné par Québec Cinéma, ne pourrait pas s'appliquer aussi aux artisans du documentaires
dans cette année difficile pour le cinéma en général?
Nous croyons qu'il n'est pas trop tard pour agir chez Québec Cinéma. Montrez votre soutien aux artisans du documentaire en cette année hors-norme, ouvrez la catégorie Prix du public au cinéma documentaire et permettez aux gens qui le désirent de faire valoir leur appréciation pour un genre cinématographique qui fait depuis toujours la fierté du Québec.
Co-signé par Jules Falardeau, cinéaste et producteur et Émile Bilodeau, auteur-compositeur-interprète.
Appuyer par:
- Sébastien Ricard, comédien
- Simon Beaulieu, cinéaste
- Hugo Latulippe, cinéaste
- Louis Dussault, distributeur K-Film Amérique
- Bernadette Payeur, productrice ACPAV
- Benjamin Hogue, distributeur les films du 3 mars
- Vanessa-Tatjana Beerli, présidente de Ciné-Tapis Rouge
- Nicole Giguère, cinéaste
- Alexandre Chartrand, cinéaste
- Jean-Philippe Nadeau Marcoux, cinéaste
- Manon Leriche, recherchiste et co-réalisatrice du film ''Le steak''
- Benjamin Tessier, cinéaste
- Danny Lennon, directeur de Prends ça court
- Samuel St-Pierre, cinéaste
- Frédérick Pelletier, cinéaste et programmateur
- Paul Gélinas, cinéaste
- Luc Bourdon, cinéaste
- Santiago Bertolino, cinéaste
- Denis Trudel, député de Longueuil-St-Hubert, Bloc Québécois
- Catherine Dorion, députée de Taschereau, Québec Solidaire
- Alexandre Leduc, député de Hochelaga-Maisonneuve, Québec Solidaire
- Pascal Bérubé, député de Matane, Parti Québécois
- Biz, Loco Locass
- Guillaume Wagner, humoriste
- Simon Beaudry, artiste visuel transdisciplinaire
- David Jalbert, auteur-compositeur-interprète
- Jean-François Lemieux, musicien, réalisateur et compositeur
- Alexandre Béliard, auteur-compositeur-interprète
En effet, le documentaire de Félix Rose, qui raconte histoire de sa célèbre famille à travers la crise Octobre 1970, ne reçoit absolument aucune nomination dans une ou autre catégorie documentaire. Sans remettre en question le « rigoureux et indépendant » processus de vote supervisé par Québec Cinéma, et sans rien enlever au travail des artisans de tous les autres documentaires nommés, il semble assez particulier que ce film ait été ignoré à ce point, surtout compte tenu de son rayonnement et de son succès critique et public. Rappelons il a obtenu une nomination pour le meilleur film québécois au Prix de l'Association Québécoise des Critiques de Cinéma (AQCC) et un autre pour le Prix collégial du cinéma québécois (PCCQ). Pour quelles raisons le jury des catégories documentaires aux Prix Iris, composé de « 7 professionnels nommés par les associations professionnelles de l’industrie », a choisi d'ignorer les qualités cinématographiques évidentes et reconnues de ce film? Leur décision a-t-elle pu être motivée par une aversion pour le film politique ou une « peur de diviser » ? Nous ne le saurons jamais étant donné l'opacité et la confidentialité d'un tel processus, mais évidemment, comme une part de subjectivité est à la base du principe d'un jury en art, nous nous montrerons bons joueurs et nous ne remettrons pas en question leur jugement. Contrairement à partout ailleurs sur la planète, rien n'est jamais politique au Québec, on l'aura compris.
Cependant, où il est plus difficile de justifier l'absence du film Les Rose, c'est dans la catégorie Prix du public. Selon le communiqué de Québec Cinéma, le « Prix du public remis à la suite d'un vote du public, pour lequel les finalistes sont les longs métrages ayant enregistré le plus d'entrées en salle durant l'année ». Donc logiquement, le film Les Rose, avec plus de 6 semaines en salle, plus de 200 000 $ au box-office (le plus gros succès en salle de l'histoire des programmes français de l'ONF), ce qui lui conférait le 5 e rang des films québécois au box-office pour 2020, aurait dû s'y retrouver d'office. Surtout en considérant que « dans cette saison hors-norme et en soutien à nos créatrices et créateurs et à nos salles de cinéma, Québec Cinéma a décidé de rendre admissibles à l'Iris prix du public 2021 les 16 films sortis dans une salle commerciale au Québec cette année ». Alors, pourquoi le film Les Rose ne s'y retrouve pas?
Lorsqu'on lit attentivement le règlement du Prix du public, il y est mentionné que cela s'applique exclusivement aux long métrages de fiction, excluant donc tout documentaire de cette catégorie. C'est vrai qu'il est plutôt rare de voir un documentaire figurer en tête de liste des succès au box-office, mais
pour une fois où l'un d'eux réussi à s'y hisser, il se bute à la rigidité d'un simple règlement, alors que d'autres ont été assouplis en cette année « hors-norme ». Ainsi donc, le « soutien à nos créateurs et créatrices » prôné par Québec Cinéma, ne pourrait pas s'appliquer aussi aux artisans du documentaires
dans cette année difficile pour le cinéma en général?
Nous croyons qu'il n'est pas trop tard pour agir chez Québec Cinéma. Montrez votre soutien aux artisans du documentaire en cette année hors-norme, ouvrez la catégorie Prix du public au cinéma documentaire et permettez aux gens qui le désirent de faire valoir leur appréciation pour un genre cinématographique qui fait depuis toujours la fierté du Québec.
Co-signé par Jules Falardeau, cinéaste et producteur et Émile Bilodeau, auteur-compositeur-interprète.
Appuyer par:
- Sébastien Ricard, comédien
- Simon Beaulieu, cinéaste
- Hugo Latulippe, cinéaste
- Louis Dussault, distributeur K-Film Amérique
- Bernadette Payeur, productrice ACPAV
- Benjamin Hogue, distributeur les films du 3 mars
- Vanessa-Tatjana Beerli, présidente de Ciné-Tapis Rouge
- Nicole Giguère, cinéaste
- Alexandre Chartrand, cinéaste
- Jean-Philippe Nadeau Marcoux, cinéaste
- Manon Leriche, recherchiste et co-réalisatrice du film ''Le steak''
- Benjamin Tessier, cinéaste
- Danny Lennon, directeur de Prends ça court
- Samuel St-Pierre, cinéaste
- Frédérick Pelletier, cinéaste et programmateur
- Paul Gélinas, cinéaste
- Luc Bourdon, cinéaste
- Santiago Bertolino, cinéaste
- Denis Trudel, député de Longueuil-St-Hubert, Bloc Québécois
- Catherine Dorion, députée de Taschereau, Québec Solidaire
- Alexandre Leduc, député de Hochelaga-Maisonneuve, Québec Solidaire
- Pascal Bérubé, député de Matane, Parti Québécois
- Biz, Loco Locass
- Guillaume Wagner, humoriste
- Simon Beaudry, artiste visuel transdisciplinaire
- David Jalbert, auteur-compositeur-interprète
- Jean-François Lemieux, musicien, réalisateur et compositeur
- Alexandre Béliard, auteur-compositeur-interprète
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