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Pour le droit de mourir dans la dignité

Pour le droit de mourir dans la dignité

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Cette pétition a été lancée par Mireille B. et ne représente peut-être pas un positionnement d'Avaaz
Mireille B.
a lancé une pétition à destination de
Le gouvernement, le ministère de la sante, le comité d'éthique
   Depuis un an atteinte de la maladie de Charcot ou SLA, j’ai décidé d’essayer de faire bouger les choses devant l’immobilisme consensuel actuel pour que la loi en faveur de l’euthanasie soit enfin adoptée et votée. C’est, pour moi et des milliers d’autres, une liberté essentielle. J’ai l’intention de faire paraître cette lettre dans les journaux, sur facebook et twitter. L’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité (ADMD) et son président, Jean-Luc Romero, me soutiennent.   
En quelques mois, parler m’est devenu  laborieux et pénible et marcher sans béquilles est éprouvant tant mes muscles disparaissent. La marche deviendra sous peu impossible. Manger ou boire est de plus en plus difficile et le quotidien sera bientôt infernal.Cette détérioration constante parfois très rapide est malheureusement sans rémission possible. Dès lors, ce ne sera plus « vivre » mais survivre », nourrie par sonde, sous assistance respiratoire et sans avoir la possibilité de parler. Cela je n’en veux pas et j’ai le droit de ne pas en vouloir. Mon cas n’est qu’un exemple parmi tous ceux qui demandent, exigent le droit de décider pour eux-mêmes, veulent pouvoir refuser les soins palliatifs et éteindre une lumière qui n’en n’est plus une. Il ne s’agit pas seulement de mourir mais de vivre dans la dignité, ce que le comité d’éthique nous refuse. Pourquoi ?« Ethique » implique, au sens grec du terme, la « morale ». De quel droit refuse-t-on aux malades, et ceci contre leur propre volonté, la possibilité de mettre un terme à une vie devenue trop douloureuse ? Quelle est donc cette morale de les laisser survivre sans conscience parfois et  sans dignité ? 
La loi Leonetti/Claeys est mal appliquée, souvent peu connue. Celle-ci donne le droit de « laisser mourir » !!!Laisser mourir, attendre des jours et des jours, dans un état second, que le cœur lâche. Quelle hypocrisie, quelle horreur.
Cette loi si elle  tient compte, en principe, des souffrances  et  de la difficulté d’une vie qui n’en est plus une, est bien souvent oubliée, mal comprise. Les dernières volontés n’ont pas de fichier national à jour et le malade se retrouve dans un flou qu’il n’a  plus le temps de comprendre. Situation difficile également  pour les proches qui subissent cette longue attente.
 « Euthanasie », le mot fait peur, alors qu’il est si explicite. Son origine grecque dit « avoir une mort douce, qu’elle soit provoquée ou naturelle». Que l’euthanasie soit réglementée, certes, mais qu’elle soit  interdite est un scandale.N’ayons pas peur d’éventuels abus, il n’y en jamais eu, ni en Belgique, ni en Hollande, ni en Suisse ni au Luxembourg ni dans les six ou sept états américains où elle est appliquée. Et de quels abus s’agirait-il dans le cadre d’une loi précise impliquant à la fois un diagnostic médical irréfutable et la volonté d’un malade ?
Les sondages disent que 90 % des français sont « pour », même si comme ailleurs, elle ne serait  pratiquée que par 1 ou 2 % de la population. C’est une liberté, comme la loi sur l’avortement ou le mariage pour tous ! Liberté !!!! 
J’ai la chance d’avoir un fils, beaucoup d’amis et Roger Blachon, mon mari, est toujours auprès de moi même si il est décédé il y a 11 ans. Grâce à ses dessins et sa personnalité beaucoup de sportifs ou non s’en souviennent. Nombreux sont ceux qui ont gardé en mémoire sa page humoristique parue pendant 20 ans dans l’Equipe magazine. Les nombreuses expositions que nous n’avons pas arrêté de faire depuis sa disparition prématurée, le prouvent.  Ils vont m’aider, me soutenir dans ma démarche et, comme l’a déjà fait Anne Bert, alerter le gouvernement, le comité d’éthique, la Ministre de la santé.  J’ose espérer que vous appuierez  cette requête et nous aiderez à arrêter cette hypocrisie qui nous oblige à aller en Suisse ou en Belgique, ce qui n’est pas accessible à tout le monde, encore une inégalité, financière cette fois nous amenant à contourner la loi si l’on désire mourir dans son pays. 

Cette lettre a été envoyé à Madame Brigitte Macron et à madame la MInistre de  la santé Agnes Buzin.
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