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Les élus de la République francaise: Un débat public sur l'avenir de notre cadre de vie
gerard P.
a lancé une pétition à destination de
Les élus de la République francaise
A l’heure où des
évènements inquiétants confirment l’urgence d’agir pour l’intégration et
l’égalité des territoires, à l’heure où vous, élus et personnalités
politiques, exprimez la nécessité de
garantir un aménagement du territoire meilleur et plus durable, nous,
professionnels de l’urbain, de la construction du cadre bâti et paysager, dénonçons
la diminution des actions et des moyens mis en œuvre qui va à l’encontre de cet
objectif.
Notre environnement naturel et urbain (paysage,
logement, équipements publics, ville et campagne…), est de moins en moins bien
maîtrisé. La financiarisation, au nom d’une efficacité du court terme, dévoie
la commande publique. La vision technocratique du développement durable,
la surenchère et la superposition de
normes, de labels et de certifications engendrent d’importants surcoûts pour
des résultats insuffisants.
Sous couvert d’une optimisation des budgets, on
diminue les moyens et les temps nécessaires à la planification et à
l’anticipation, à la réflexion et à la programmation en amont des projets, à la prise en compte de la parole de
l’usager, conditions indispensables pour garantir la qualité des réalisations
et la maitrise des coûts sur le long terme.
Le principe de l’intérêt général cède la place à
des logiques économiques qui détruisent les conditions du bien vivre
ensemble. Cette financiarisation porte
atteinte aux conditions d’exercice de nos métiers, contraint notre indépendance
et notre liberté de conscience en nous mettant dans l’incapacité d’assumer
pleinement nos missions, et détruit nos métiers, entraînant la disparition de
PME, d’emplois, de savoirs et, finalement, une perte de qualité du cadre de
vie.
C’est pourquoi nous, professionnels de la ville
et des territoires (urbanistes, programmistes, architectes, paysagistes,
environnementalistes, ingénieurs) alertons les pouvoirs publics sur la
nécessité de remettre au cœur des dispositifs d’aménagement et de construction
du cadre bâti les moyens nécessaires aux
prestations intellectuelles, au service d’un développement durable bien
compris.
Nous appelons les pouvoirs publics à prendre conscience de nos
préoccupations pour la préservation de l’intérêt général et la qualité de vie
de nos concitoyens. Nous défendons la dimension culturelle de nos métiers et
demandons l’ouverture d’un dialogue afin de promouvoir, à vos côtés, une
conception humaniste et éthique des projets d’aménagement du territoire et du
cadre bâti.
évènements inquiétants confirment l’urgence d’agir pour l’intégration et
l’égalité des territoires, à l’heure où vous, élus et personnalités
politiques, exprimez la nécessité de
garantir un aménagement du territoire meilleur et plus durable, nous,
professionnels de l’urbain, de la construction du cadre bâti et paysager, dénonçons
la diminution des actions et des moyens mis en œuvre qui va à l’encontre de cet
objectif.
Notre environnement naturel et urbain (paysage,
logement, équipements publics, ville et campagne…), est de moins en moins bien
maîtrisé. La financiarisation, au nom d’une efficacité du court terme, dévoie
la commande publique. La vision technocratique du développement durable,
la surenchère et la superposition de
normes, de labels et de certifications engendrent d’importants surcoûts pour
des résultats insuffisants.
Sous couvert d’une optimisation des budgets, on
diminue les moyens et les temps nécessaires à la planification et à
l’anticipation, à la réflexion et à la programmation en amont des projets, à la prise en compte de la parole de
l’usager, conditions indispensables pour garantir la qualité des réalisations
et la maitrise des coûts sur le long terme.
Le principe de l’intérêt général cède la place à
des logiques économiques qui détruisent les conditions du bien vivre
ensemble. Cette financiarisation porte
atteinte aux conditions d’exercice de nos métiers, contraint notre indépendance
et notre liberté de conscience en nous mettant dans l’incapacité d’assumer
pleinement nos missions, et détruit nos métiers, entraînant la disparition de
PME, d’emplois, de savoirs et, finalement, une perte de qualité du cadre de
vie.
C’est pourquoi nous, professionnels de la ville
et des territoires (urbanistes, programmistes, architectes, paysagistes,
environnementalistes, ingénieurs) alertons les pouvoirs publics sur la
nécessité de remettre au cœur des dispositifs d’aménagement et de construction
du cadre bâti les moyens nécessaires aux
prestations intellectuelles, au service d’un développement durable bien
compris.
Nous appelons les pouvoirs publics à prendre conscience de nos
préoccupations pour la préservation de l’intérêt général et la qualité de vie
de nos concitoyens. Nous défendons la dimension culturelle de nos métiers et
demandons l’ouverture d’un dialogue afin de promouvoir, à vos côtés, une
conception humaniste et éthique des projets d’aménagement du territoire et du
cadre bâti.
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