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SNEA-UNSA: Sauvons l'École de Musique de Roncq et ses enseignants
Michel V.
a lancé une pétition à destination de
SNEA-UNSA
Sauvons l’école de musique de Roncq
et ses enseignants !
L'école de musique de Roncq (59) fait face depuis quelques mois à une “commande politique” calamiteuse : 44% d’élèves en moins, 6 professeurs non reconduits, 5 démissions, 4 demandes de mutation, 3 agents en arrêt longue maladie... La nouvelle tarification provoque une hécatombe des inscriptions au niveau des classes instrumentales qui alimentent les formations locales Ce soi-disant plan de modernité, associé à un « souci d’équité », dénote une cruelle méconnaissance du métier et risque de produire une spectaculaire reculade. Les méthodes employées pour ce changement de cap n’y vont pas par 4 chemins : fait du prince, adjudantisme, intimidation, acharnement.. Sans la moindre concertation, la cadence de travail de l'école est bafouée au mépris des rythmes scolaires. Les enseignants artistiques sont sommés de se présenter dès 8 h du matin à la Mairie, du 26 décembre au 2 janvier, aux fins de « rédiger individuellement un projet de classe en lien avec le projet pédagogique » Désormais les enseignants vont travailler sans élève ! On n’arrête pas le progrès !
1.Nous dénonçons avec la plus vive véhémence tout comportement irresponsable qui prend plaisir à vider les classes, pourtant viviers des pratiques amateurs
2. Alors que toute modernité suppose concertation et adhésion totale des acteurs d’un projet, nous mesurons le cynisme d’une hiérarchie imbue de son pouvoir
3.Nous exigeons la cessation immédiate des injonctions indignes et vexatoires vis-à-vis des professeurs dans la tourmente : leurs démissions en chaîne sontle triste reflet d’une « commande politique » sourde et aveugle
4. Nous rappelons que la mission d’un enseignant artistique s’inscrit en premier lieu dans un face à face pédagogique soumis lui-même aux rythmes scolaires ; à l’inverse de certaines professions, le temps de présence déjà peu commun (soir, week-end, jours fériés…) représente la partie émergée du temps de travail
5. La musique doit être enseignée statutairement par des professionnels diplômés ; le recrutement sauvage d’enseignants non diplômés tourne le dos au progrès. Nous refusons qu’une école de musique cède la place à un centre de loisirs
6. Sans attendre les décisions de Justice,nous exigeons que l’école de musique de Roncq redevienne un lieu d’enseignement conforme aux usages de la République
L'école de musique de Roncq (59) fait face depuis quelques mois à une “commande politique” calamiteuse : 44% d’élèves en moins, 6 professeurs non reconduits, 5 démissions, 4 demandes de mutation, 3 agents en arrêt longue maladie... La nouvelle tarification provoque une hécatombe des inscriptions au niveau des classes instrumentales qui alimentent les formations locales Ce soi-disant plan de modernité, associé à un « souci d’équité », dénote une cruelle méconnaissance du métier et risque de produire une spectaculaire reculade. Les méthodes employées pour ce changement de cap n’y vont pas par 4 chemins : fait du prince, adjudantisme, intimidation, acharnement.. Sans la moindre concertation, la cadence de travail de l'école est bafouée au mépris des rythmes scolaires. Les enseignants artistiques sont sommés de se présenter dès 8 h du matin à la Mairie, du 26 décembre au 2 janvier, aux fins de « rédiger individuellement un projet de classe en lien avec le projet pédagogique » Désormais les enseignants vont travailler sans élève ! On n’arrête pas le progrès !
1.Nous dénonçons avec la plus vive véhémence tout comportement irresponsable qui prend plaisir à vider les classes, pourtant viviers des pratiques amateurs
2. Alors que toute modernité suppose concertation et adhésion totale des acteurs d’un projet, nous mesurons le cynisme d’une hiérarchie imbue de son pouvoir
3.Nous exigeons la cessation immédiate des injonctions indignes et vexatoires vis-à-vis des professeurs dans la tourmente : leurs démissions en chaîne sontle triste reflet d’une « commande politique » sourde et aveugle
4. Nous rappelons que la mission d’un enseignant artistique s’inscrit en premier lieu dans un face à face pédagogique soumis lui-même aux rythmes scolaires ; à l’inverse de certaines professions, le temps de présence déjà peu commun (soir, week-end, jours fériés…) représente la partie émergée du temps de travail
5. La musique doit être enseignée statutairement par des professionnels diplômés ; le recrutement sauvage d’enseignants non diplômés tourne le dos au progrès. Nous refusons qu’une école de musique cède la place à un centre de loisirs
6. Sans attendre les décisions de Justice,nous exigeons que l’école de musique de Roncq redevienne un lieu d’enseignement conforme aux usages de la République
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