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Sauvons le journaliste et Député congolais Mike Mukebayi Nkoso !

Sauvons le journaliste et Député congolais Mike Mukebayi Nkoso !

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Cette pétition a été lancée par Mubengay B. et ne représente peut-être pas un positionnement d'Avaaz
Mubengay B.
a lancé une pétition à destination de
Femmes et hommes de bonne volonté
Brillant journaliste d’investigation et Député très populaire de la ville de Kinshasa, Honorable Mike Mukebayi Nkoso est écroué en prison pour avoir dénoncé le détournement, par le Bureau de l'actuel Président de la République, Félix Tshilombo Tshisekedi, de quinze millions de dollars américains ($ 15'000'000) sous forme des rétro-commissions.

En effet, c’est sur simple invitation qu’il se présentait, le 16 septembre 2019, à la Cour d’Appel de Kinshasa-Gombe. Il lui a été signifié qu’il y avait une plainte contre lui et il a été immédiatement mis en prison. Parallèlement, le bureau de l’Assemblée provinciale de Kinshasa lui a enlevé, de manière irrégulière et arbitraire, ses immunités et autorisé en conséquence des poursuites judiciaires à son encontre. Jusqu’à ce jour, il n’y a toujours pas eu de procès.

Il a fallu attendre le 27 janvier 2020 pour que la Cour de cassation balaye toutes les poursuites contre le Député ; en annulant, en toutes ses dispositions, l'arrêt prononcé contre lui par la Cour d’Appel de Kinshasa. Sur la même lancée, le 7 février 2020, jugeant inconstitutionnelle la décision du Bureau de l’Assemblée provinciale de suspendre le député Mike Mukebayi et de lui enlever ses immunités parlementaires sans respecter même le propre Règlement d’ordre intérieur de ladite Assemblée, la Cour constitutionnelle, la plus haute instance judiciaire du pays, la même qui avait avalisé la proclamation de l’actuel chef de l’Etat vainqueur de la présidentielle du 30 décembre 2018, malgré les fraudes d'une ampleur inouïe, a pris un arrêté annonçant l’annulation de cette décision illégale du Bureau de l’Assemblée. 

Les termes de l’article 168 de la Constitution congolaise sont explicites et disposent : « Les arrêts de la Cour constitutionnelle ne sont susceptibles d’aucun recours et sont immédiatement exécutoires. Ils sont obligatoires et s’imposent aux pouvoirs publics, à toutes les autorités administratives et juridictionnelles, civiles et militaires ainsi qu’aux particuliers. Tout acte déclaré non conforme à la Constitution est nul de plein droit ». Pourtant, jusqu’à ce jour, M. Mukebayi est toujours incarcéré.

Est-ce normal qu’un député paie pour avoir exercé son rôle de parlementaire ? Le voilà donc victime de l’acharnement du pouvoir exécutif de son pays, du plus fort ! Et, depuis le vendredi 14 février 2020 et à partir du centre pénitentiaire, où il est illégalement enfermé, M. Mukebayi a entamé la grève de la faim. Il est désormais très affaibli… Par plainte en bonne et due forme contre l’Etat congolais, le Comité des Droits de l’Homme de Nations-Unies a été saisi. Malheureusement, elle nous assure aucune garantie de libération et, d’ailleurs, rien n’a bougé jusqu’à ce jour.

C’est pourquoi le « Groupe Rossy »[i], par la présente pétition, compte sur vos signatures, messages et appels téléphoniques aux plus puissants de ce monde afin que ce brillant garçon échappe à la mort cruelle et injuste qui lui est cyniquement imposée.  

Genève, lundi 23 mars 2020
« Groupe Rossy »

[i] Créé pour dénoncer viols et massacres perpétrés sur le territoire de la RDC et dans la perspective de les faire définitivement arrêter, le « Groupe Rossy » est aussi une ambition profondément résolue de requérir, par tous les moyens de droit, la Reconnaissance officielle et universelle du Génocide des Congolais. A cet égard également, la contribution et l’implication étroite des Femmes et hommes de bonne volonté sont-elles vivement souhaitées et attendues !
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