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Dénonciation d’un cerf de Virginie tué violemment à Sainte-Adèle!

Dénonciation d’un cerf de Virginie tué violemment à Sainte-Adèle!

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Cette pétition a été lancée par Linda S. et ne représente peut-être pas un positionnement d'Avaaz
Linda S.
a lancé une pétition à destination de
Nadine Brière mairesse, ville de Sainte-Adèle
Jeudi 19 décembre 2019, vers 15h45, j’ai été témoin d’un épouvantable acte de cruauté animale.

Un employé des travaux publics de la Ville de Sainte-Adèle a tué délibérément et de manière atroce un cerf de Virginie sur la rue Morin, à Sainte-Adèle, dans la région des Laurentides au Québec.

Je revenais, tout juste, du centre du village de Sainte-Adèle. Il y avait quelques voitures immobilisées. Un chevreuil était toujours en vie, conscient, et au sol sur le bord du chemin. Je me suis alors arrêtée pour porter secours au cerf blessé et au conducteur du camion des travaux publics qui avait heurté l’animal.

Effaré et hagard, il ne savait pas quoi faire. Il prétendait que les services policiers abattraient le cerf à coup de fusil, s’il signalait l’accident. Selon lui, l’animal avait une patte cassée. Je désirais, quant à moi, contacter tout d’abord un vétérinaire de Sainte-Adèle, afin d’avoir rapidement son avis et son aide. 

C’est alors, qu’un second employé de la ville de Sainte-Adèle est arrivé en camion à l'arrière de ma voiture, et nous a enjoint de quitter le lieu de l’incident, tout comme il l’a ordonné au premier employé de la ville. Une fois stationnée plus loin, je suis revenue sur le lieu de l’incident.

Ce deuxième employé arrivé sur les lieux, croyant ne pas être aperçu, a pris un objet qui ressemblait à une pelle, de son véhicule des travaux publics, et s’est mis à frapper à répétition et très violemment sur l'animal pour le tuer.

J’étais complètement horrifiée. Je me suis mise à hurler, lui disant que c'était de la cruauté animale. Alerté par mon indicible indignation, un contremaître de la ville arrivé sur le lieu par la suite, s'est approché de moi, essayant de me convaincre que c’était la chose à faire, pour éviter que les enfants revenant de l’école voient un animal souffrir.

Depuis ce monstrueux événement, j’ai fait plusieurs démarches pour dénoncer ce geste d’une abominable cruauté, notamment auprès de la Ville de Sainte-Adèle.

Le Directeur des travaux publics a répondu à ma plainte concernant son service, en me téléphonant le lendemain matin. Il alléguait que les employés de la Ville de Sainte-Adèle, avaient été avisés des procédures à suivre pour les prochains incidents de ce type. Par ailleurs, l’employé ayant tué l’animal n’aurait, par contre, aucune sanction.

Selon les chiffres de la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ), le nombre d’accidents impliquant des animaux est passé de 5757 en 2015 à 7608 en 2018. D'après la Direction générale de la sécurité routière à Transports Canada, le Québec arrive au deuxième rang après l’Ontario, en ce qui concerne le nombre de collisions avec des animaux. L’organisation Éco-corridors Laurentiens, soutient qu’en 2016, près de 5600 collisions avec des cerfs de Virginie ont été rapportées au Québec, dont 549, seulement dans la région de Mont-Tremblant!

Cette pétition vise à satisfaire à trois requêtes, afin de défendre le bien-être des animaux de la région :

1) Nous demandons à la Municipalité de Sainte-Adèle d’imposer une sanction à l’employé ayant causé la mort de l’animal, et ce, de façon brutale et inacceptable, dépassant le cadre de ses fonctions et sans avoir fait appel à la police ou à un agent de la faune. La procédure officielle de signalement du cerf de Virginie blessé à SOS Braconnage n’a pas été appliquée par l’employé qui a tué l’animal, ni par les deux autres employés de la Ville de Sainte-Adèle. Ce qui est obligatoire lorsqu’un cerf de Virginie est retrouvé mort ou blessé, conformément aux lois du Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs du Québec.

2) Nous réclamons, par ailleurs, que la Ville de Sainte-Adèle se dote d’un code d’éthique animale et de politiques afin de protéger la biodiversité sur son territoire. Nous l’appelons à agir adéquatement lors d’incidents reliés aux animaux sauvages. Nous la prions d’atténuer la dégradation de leur condition de vie causée par la présence humaine et la fragmentation de leur territoire naturel, et ce, en mettant sur pied des mesures pour assurer leur protection et leur liberté de mouvement, comme la création d’éco-corridors pour le déplacement des animaux sauvages en quête de nourriture.

3) Étant donné l’augmentation du nombre de collisions avec des animaux sauvages sur le territoire de la MRC des Pays-d’en-Haut, et des MRC à proximité, nous invitons la Ville de Sainte-Adèle à se responsabiliser et d’être un précurseur en instaurant un projet de Centre de réhabilitation et d’éducation, pour accueillir et soigner les animaux victimes de la fragmentation du territoire due aux infrastructures et aux routes, et ce, en collaboration avec les municipalités des MRC avoisinantes, et le Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs. Tout comme le fait l’organisme Hope for Wildlife en Nouvelle Écosse.

Ce cerf de Virginie a souffert deux fois pour cause humaine. Une révolution dans notre manière d’agir envers la faune et ses animaux sauvages est impérative si nous souhaitons préserver la biodiversité au Québec et au Canada.

Il y a 300 000 km de routes au Québec. 30 000 km sur la responsabilité du MTQ et 270 000 km sous la responsabilité des municipalités. L’ensemble de ce réseau routier, tout comme les changements climatiques et la pollution, est responsable de l’alarmante hécatombe actuelle sur notre biodiversité, entraînant la mort de dizaines de milliers d’animaux chaque année au Québec, sans compter des millions d’insectes, dont leur présence est essentielle à notre propre survie.

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