La photo de ce tout petit bonhomme échoué sans vie sur une plage est, comme tant d’autres, presque insupportable à regarder. Mais ce qui est réellement consternant, c’est que nos dirigeants, loin de ressentir l’urgence d’agir face à un tel choc, s’enlisent dans des débats interminables et cherchent à déterminer les responsabilités de chacun. Mais, pour la première fois, nous entrevoyons une lueur d’espoir.

Suite à d’innombrables appels citoyens en faveur de l’accueil des réfugiés, la Chancelière allemande Angela Merkel et le président de la Commission européenne ont lancé une initiative pour un nouveau plan européen plus ambitieux, qui accorderait un refuge à ces familles fuyant la guerre et la faim. La France a emboîté le pas, mais, et c’est une honte, le Royaume-Uni, la Hongrie, et d’autres pays d’Europe de l’est bloquent cette action d’urgence. Que les décideurs de l’UE offrent au monde un plan pour les réfugiés qui soit humaniste et digne du XXIe siècle ou qu’ils détournent le regard dépend d’une chose: la pression citoyenne qui pèsera sur leurs épaules. Et c’est là que nous intervenons.

Nous sommes aujourd’hui à un moment critique. Il est temps pour nous de guider nos dirigeants. Les ministres de l’Union se réunissent dans quelques jours pour s’accorder sur leurs positions, il n’y a donc pas de temps à perdre. Rejoignez cet appel pour un plan qui offrirait à ces familles terrifiées un refuge sûr dès maintenant. Avaaz remettra notre proposition à tous les décideurs clefs avant leur réunion.