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1er Ministre du Québec.: Sauvez les bélugas.

1er Ministre du Québec.: Sauvez les bélugas.

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Cette pétition a été lancée par Thomas J. et ne représente peut-être pas un positionnement d'Avaaz
Thomas J.
a lancé une pétition à destination de
1er Ministre du Québec.
La compagnie pétrolière TransCanada compte implanter un port à Cacouna, dans le Bas-Saint-Laurent, pour exporter du brut à bord de pétroliers. Ce projet sera construit en plein cœur de la pouponnière des bélugas du Saint-Laurent et près du seul parc marin du Québec.
La compagnie pétrolière albertaine a déjà annoncé son intention de construire un oléoduc qui permettra de transporter le pétrole de l’Ouest canadien jusqu’au Nouveau-Brunswick. Le Québec doit ainsi devenir une plaque tournante pour la commercialisation internationale de l’énergie fossile albertaine.

La zone maritime de Cacouna, située dans l’estuaire du Saint-Laurent, constitue cependant un écosystème particulièrement fragile. Un projet de zone de protection maritime (ZPM) est d’ailleurs présentement à l’étude, afin de bonifier l’aire protégée de la région. Du côté de la rive nord du Saint-Laurent, on compte déjà le Parc marin du Saguenay–Saint-Laurent. C’est en effet précisément dans le secteur de Cacouna que les femelles viennent mettre bas et que les jeunes bélugas passent les premières semaines de leur vie, en compagnie de leur mère.
Il ne fait donc aucun doute, selon M. Michaud, président du Groupe de recherche et d’éducation sur les mammifères marins, que le projet de port de TransCanada présente un risque majeur pour cette espèce. Il évoque même des effets « désastreux » pour la population. Les travaux de recherche déjà menés sur le béluga ont en effet démontré que le bruit provoqué par la circulation maritime, mais aussi des travaux de martelage des pilotis, de dynamitage ou encore de forage, affectent sérieusement ces animaux.

« Ce qu’on craint, c’est que ce type d’activité intense et prolongée affecte la partie la plus sensible de la population, c’est-à-dire les femelles avec leurs jeunes. Et tout cela dans un contexte où la population est en déclin. » L’espèce, déjà « menacée », risque en fait d’être classée « en voie de disparition » d’ici quelques mois. Les scientifiques ont en effet découvert récemment que la population avait connu une chute abrupte de 12 % en à peine une décennie. Au mieux, environ 880 bélugas nagent aujourd’hui dans le Saint-Laurent. Et les mortalités de jeunes sont plus importantes que jamais.

Deux projets de pipelines visent déjà le Québec. Tous les principaux partis représentés à l’Assemblée nationale sont en faveur de ces projets. Le gouvernement Marois n’a d’ailleurs pas caché son préjugé favorable envers l’oléoduc de TransCanada, qui souhaite que son futur pipeline soit utilisé pendant des décennies

Il est important, à l'heure de troubles environnementaux majeurs, de prendre conscience des effets de nos actions sur le monde qui nous entoure. Beaucoup trop d'être vivants sont des victimes indirectes de la course à la consommation que livre les êtres humains. Il est de notre devoir de protéger notre environnement contre les conséquences de la production et de la consommation de masse des énergies fossiles. Nos enfants aussi ont le droit de connaître les merveilles que la nature nous offre. Les animaux sont des êtres vivants comme nous, mais ils sont impuissants, ils n'ont aucune arme pour se défendre. Nous vous exhortons donc à prendre leur situation en considération, nous devons cesser de mettre à mal sans vergogne ce merveilleux patrimoine commun de l'Humanité et considérer que nous avons un héritage à transmettre aux générations futures.
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