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Aux Parlementaires du Royaume du Maroc: Non à l'exploitation des mineures dans le travail domestique

Aux Parlementaires du Royaume du Maroc: Non à l'exploitation des mineures dans le travail domestique

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Cette pétition a été lancée par Collectif L. et ne représente peut-être pas un positionnement d'Avaaz
Collectif L.
a lancé une pétition à destination de
Aux Parlementaires du Royaume du Maroc
Parce que chaque enfant a le droit de jouir de tous ses droits et que c'est le devoir de l'État de les lui garantir et de le protéger.
لأن كل طفل له الحق الاستفادة من جميع حقوقه و لأن واجب الدولة هو ضمانها له و حمايته

Le 9 mai 2016 est une triste journée pour les filles mineures du Royaume du Maroc.
En effet, à l'occasion de l'examen d'un projet de loi sur le travail domestique , les membres de la Commission des Affaires sociales du Parlement Marocain, ont entériné la légalisation du travail domestique à partir de 16 ans.

Nous sommes absolument scandalisés par cette disposition qui condamne les destins de plusieurs enfants au Maroc et qui brise des milliers de rêves pour une vie meilleure.

Au nom des enfants du Maroc et des petites filles qui sont exploitées dans le travail domestique, nous vous demandons, lors du vote en plénière qui est la prochaine étape de ce processus, de prendre vos responsabilités en tant que Représentants de la Nation, de positionner votre décision dans le cadre des principes de notre Constitution et des Conventions internationales ratifiées par notre pays, de prendre en compte les avis du CNDH, du CESE, de l'UNICEF... et ceux des experts scientifiques.

Nous sommes à un moment historique pour notre pays et pour les milliers de petites filles dont les enfances sont volées et qui sont condamnées par les autres (dont leurs propres parents et tous ceux qui les emploient à demeure) à une vie de souffrance due à l'abandon, à la charge d'un travail pénible, à l'éloignement de leur environnement y compris familial, aux violences subies, à la privation de leurs droits et en premier l'éducation, la protection, la participation, le développement, la santé...
Le travail des enfants les expose à différentes formes de vulnérabilités économiques et sociales, et à différentes formes d'exploitation. Il compromet leurs chances de développer leur plein potentiel et nuit à leur inclusion sociale. Il est contre productif pour le développement de tout le pays.

À titre d'information, voici la déclaration de l'Association casablancaise des pédiatres privés (ACPP), de l'Association marocaine des psychiatres d'exercice privé (AMPEP) et l'Observatoire marocain de l'enfant et de l'adolescent des deux rives (OMEADR) :
"En tant que pédiatres, psychiatres, pédopsychiatres, psychologues, pédagogues, enseignants, travailleurs sociaux, nous avons trop souvent rencontré dans l'exercice de nos métiers des jeunes filles, des adolescentes, des jeunes femmes adultes même, brisées physiquement et/ou psychiquement par une vie de travail en tant que domestiques, commencée trop tôt; jamais choisie, imposée pour diverses raisons. Outre la maltraitance physique (depuis les privations et carences alimentaires, le manque de sommeil, l'absence de repos), les abus sexuels fréquemment constatés (avec des avortements à répétition, parfois dans des conditions inimaginables), nous avons eu à prendre en charge des névroses traumatiques sévères, des dépressions résistantes, des épisodes psychotiques aigus, des conduites addictives, des tentatives de suicide à répétition, chez des jeunes filles ayant perdu l'estime d'elles-mêmes et surtout perdu confiance dans les adultes (leurs parents qui les ont mis entre les mains des familles "exploitatrices"), et pire, dans les institutions supposées les défendre."

Le Collectif pour l'éradication du travail des "petites bonnes" vous demande de dire NON à l'exploitation des filles mineures dans le travail domestique.

Mesdames et Messieurs les Représentants de la Nation, des milliers de filles ont espoir en vous et ont espoir en la capacité de leur pays à leur assurer un avenir meilleur en protégeant leurs droits et en assurant une équité entre tous les enfants marocains quelle que soit la situation économique, sociale et géographique de la famille où ils sont nés.

Il n'y a pas de fatalité.

Chaque enfant marocain est en droit d'espérer une vie meilleure.
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