Dirigeants de SCIC Save et Garonne Maraichage et élus de Save et Garonnes: Le droit pour les porteurs de projet de récolter leurs cultures

Mise à jour du 25 octobre 2015: près de 3 mois après le lancement de cette pétition, nous sommes toujours dans l'impasse. Nous avons obtenu un délai de 3 mois pour récolter une partie des légumes en cours de culture.
Malheureusement, notre situation s'est terriblement dégradée sur le plan relationnel.
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Hannelore et Jean-Yves font partie des 4 porteurs de projet en maraichage biologique qui cultivent actuellement au sein de la couveuse d’entreprise à Saint Caprais au nord de Toulouse. Malheureusement ils sont aujourd’hui expulsés avec un préavis de seulement 3 semaines.

La «SCIC* Save et Garonne Maraichage» est une pépinière d’entreprise qui s’était donnée pour mission «de permettre à des porteurs de projet de tester une activité professionnelle et de les accompagner vers la création d’une entreprise pérenne».
*Société Coopérative d’Intérêt Collectif

Après une année d’efforts, Hannelore et Jean-Yves ont tous deux réussis à créer une activité solide et bénéficiaire. Leurs contrats arrivant à échéance, leurs demandes de renouvellement ont été purement et simplement refusées sans motif explicite alors que leurs saisons automnales sont déjà mises en place. C’est une centaine de clients hebdomadaires au marché pour l’une et une trentaine de familles en AMAP pour l’autre qui vont être privés de bons légumes.

L’équipe exécutive de la SCIC composée de Jean-Claude Espie (gérant) et Eric Schieven (manager général) met en avant la mauvaise santé financière de la société coopérative. Ils affirment être proches du dépôt de bilan.

Cette situation économique avait été présentée en janvier dernier en assemblée générale, les dirigeants ont tout de même laissé les jeunes maraichers mettre en route leurs plans de cultures tout en leurs assurant au cours de la dernière assemblée générale du 29 juin dernier que leurs contrats seraient renouvelés en des termes similaires.

Alors que leurs légumes d’été sont en pleine production et toute leur fin de saison fraichement semée et plantée, Hannelore et Jean-Yves doivent maintenant renoncer à récolter les fruits de leur travail. La pérennité de leurs débouchés et de leurs entreprises en création sont de ce fait complètement sabordés.

Cette situation ubuesque remet également en cause l’avenir immédiat des 2 autres porteurs de projet puisqu’à l’heure actuelle aucun contrat n’est proposé et que les dirigeants laissent planer la menace d’un dépôt de bilan imminent. D’autre part, les dirigeants manifestant leur volonté d’une profonde réorganisation de la structure, les jeunes maraîchers ont des raisons objectives de craindre pour leurs projets de création d’entreprise.

Hannelore et Jean-Yves demandent peu de choses: Pouvoir récolter ce qu’ils ont mis en terre et avoir le temps de mener à bien la transition vers leur propre projet d’entreprise.

Vous pouvez les joindre à l'adresse: soutien.maraichers31(at)gmail.com