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Coup d’État constitutionnel au Congo : François Hollande, sortez de votre silence !
Tournons L.
a lancé une pétition à destination de
François Hollande
Denis Sassou Nguesso est un peu le « Assad » d’Afrique centrale
. 3 000 morts lui furent imputés après son premier « règne » (1979-1991). Plusieurs dizaines de milliers de 1997 à 1999 dans les guerres de reconquête du pouvoir. Depuis, il dirige d’une main de fer le Congo Brazzaville, dont il détourne largement les richesses à son profit.
Son point faible ? Il a voulu sauver les apparences , en se faisant « élire » et en adoptant en 2002 une Constitution qui limite l’âge des candidats à la présidentielle à 70 ans, le nombre de mandats à 2 et qui interdit toute modification sur ce point. Des obstacles qui l’empêchent de se représenter en 2016 et qu’il entend bien faire sauter… Un référendum est prévu à cet effet le 25 octobre prochain. 70% des Congolais sont nés sous Sassou. Voient-il s’envoler leur dernier espoir de connaître un jour l’alternance démocratique ?
Le peuple congolais est vent debout contre cette tentative de coup d’État constitutionnel. Brazzaville a connu, fin septembre, la plus grande manifestation depuis 20 ans. Les États-Unis eux aussi l’ont condamné. Alors le régime compte sur le soutien de la France , sa fidèle alliée. En novembre 2014, François Hollande avait averti Sassou Nguesso : « On ne peut pas modifier [une constitution] impunément ». Mais à présent que le dictateur a décidé
de passer en force, il reste muet.
Le coup d’État contre la Constitution a la violence d’un coup d’État militaire : il confisque non seulement le pouvoir, mais aussi les institutions censées le limiter. Il doit être condamné et traité avec la même fermeté. Nous appelons François Hollande à condamner publiquement le coup d’État en cours au Congo-Brazzaville, et à adopter des sanctions contre ses auteurs.
Pour en savoir plus : Les recommandations de « Tournons la page » : http://tournonslapage.com/le-rapport-tournons-la-page/
Son point faible ? Il a voulu sauver les apparences , en se faisant « élire » et en adoptant en 2002 une Constitution qui limite l’âge des candidats à la présidentielle à 70 ans, le nombre de mandats à 2 et qui interdit toute modification sur ce point. Des obstacles qui l’empêchent de se représenter en 2016 et qu’il entend bien faire sauter… Un référendum est prévu à cet effet le 25 octobre prochain. 70% des Congolais sont nés sous Sassou. Voient-il s’envoler leur dernier espoir de connaître un jour l’alternance démocratique ?
Le peuple congolais est vent debout contre cette tentative de coup d’État constitutionnel. Brazzaville a connu, fin septembre, la plus grande manifestation depuis 20 ans. Les États-Unis eux aussi l’ont condamné. Alors le régime compte sur le soutien de la France , sa fidèle alliée. En novembre 2014, François Hollande avait averti Sassou Nguesso : « On ne peut pas modifier [une constitution] impunément ». Mais à présent que le dictateur a décidé
de passer en force, il reste muet.
Le coup d’État contre la Constitution a la violence d’un coup d’État militaire : il confisque non seulement le pouvoir, mais aussi les institutions censées le limiter. Il doit être condamné et traité avec la même fermeté. Nous appelons François Hollande à condamner publiquement le coup d’État en cours au Congo-Brazzaville, et à adopter des sanctions contre ses auteurs.
Pour en savoir plus : Les recommandations de « Tournons la page » : http://tournonslapage.com/le-rapport-tournons-la-page/
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