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Gouvernement français, Ministres de l'Agriculture et de l'Ecologie: Du pragmatisme : prolonger l'homologation du glyphosate.
Animatrice F.
a lancé une pétition à destination de
Gouvernement français, Ministres de l'Agriculture et de l'Ecologie
Chaque décennie, toute substance active doit à nouveau être validée
par la Commission Européenne afin d’intégrer les dernières normes de sécurité
pour les Hommes, les animaux et l'environnement. C’est pourquoi l’homologation du glyphosate expire fin juin 2016, et
sa prolongation doit être soumise au vote des Etats-membres.
Contexte :
* 2 avis positifs successifs de l'Agence
nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation et de l'environnement (ANSES)
et de l'Agence européenne en charge d'évaluation des risques alimentaires
(EFSA) sur le glyphosate. L’ANSES, l'EFSA et la commission commune OMS* et FAO* jugent « peu probable ou improbable que le
glyphosate provoque un risque cancérogène chez les humains».
L'ANSES précise
en février 2016 qu’« il est peu probable que le glyphosate
ait un effet potentiel sur la perturbation endocrinienne » , et poursuit en expliquant que le risque cancérogène est lié à des adjuvants mélangés au glyphosate , à base d'amines
grasses de suif (tallowamine), et non sur le glyphosate seul.
* Pourtant, une abstention de la part de certains Etats - dont la France, 1er pays agricole européen! -, au motif que
le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) a classé le glyphosate – au même
titre que le café !!! – en
« cancérogène probable »
·
Par cet acte, l'Etat prend le risque
de conduire à l’interdiction du glyphosate sous six mois dans toute l’Europe et d’enfoncer plus profondément nos
agriculteurs dans la crise majeure qu’ils traversent actuellement.
RAPPELONS que notre agriculture fournit des services
environnementaux au quotidien , reconnus et soulignés dans la Loi
Biodiversité, mais aussi dans les politiques publiques avec le Schéma Régional
de Cohérence Ecologique, qui reconnaît les bienfaits de l’agriculture sur la préservation des paysages, l’ouverture des
milieux, la lutte contre les incendies, la dynamisation de la biodiversité…
En LRMP, 1°région agricole française, où elle est présente sur un peu moins de la moitié de notre territoire régional (43%), l’agriculture fait vivre les territoires ruraux, alimente des urbains :
o En employant conjointement avec l’agroalimentaire, par
exemple, 164 000 emplois non-délocalisables , pour un chiffre d’affaire de 13,7 milliards d’euros. C’est le 1er
secteur devant le tourisme et l’aéronautique !
o Avec des produits de qualité : 2 fermes sur 5 sont sous AOC, IGP, labels de qualité en LRMP.
I nterdire le glyphosate sans alternative économique abordable aura des conséquences graves !
-> pertes de rendement (concurrence des adventices avec les cultures)
-> affaiblissement des revenus déjà faibles : le coût de l’interdiction s'estimerait à quelques de millions
d'euros pour l'agriculture française, alors que celle-ci traverse déjà une
grave crise
-> remise en question de pratiques agro-écologiques : couverts végétaux et techniques de conservation des sols sans labour, pourtant recommandées par
le ministre de l'Agriculture utilisent grandement le glyphosate! Les fondateurs de l’agriculture de
conservation des sols (combinaison de la suppression du travail du sol, de la
couverture permanente de celui-ci et de la mise en place de rotations
adaptées), fer de lance de l’agroécologie, rappellent qu’ « on oublie systématiquement de souligner que cela n’est souvent possible
qu’avec l’aide d’herbicides totaux qui permettent au paysan de se débarrasser
des plantes adventices sans l’aide du labour ou du sarclage. C’est l’apparition de molécules […] qui a
permis le développement de la simplification du travail du sol et du semis
direct »[i].
-> sans
glyphosate, une augmentation des
émissions de gaz à effet de serre , liée à un recours massif aux outils
mécaniques (tracteurs) pour éliminer ces adventices.
NOUS DEMANDONS la prise en
compte des experts de l’EFSA, de l’ANSES, de la FAO et de l’OMS. Il n'existe
actuellement aucune alternative au glyphosate, trouvons-en une économiquement viable avant de
l’interdire ! L a
France doit soutenir l’extension de l’autorisation et porter cette position auprès
des autres Etats-Membres de l’Union lors du Comité d’appel du 23 juin prochain.
L ’avenir alimentaire, économique, environnemental et paysager de notre
pays ne peut se faire avec agriculteurs menés dans des impasses techniques et
économiques ! Pas d ’agroécologie ( non labour, stockage du carbone
dans le sol, couverts végétaux...) sans glyphosate !
par la Commission Européenne afin d’intégrer les dernières normes de sécurité
pour les Hommes, les animaux et l'environnement. C’est pourquoi l’homologation du glyphosate expire fin juin 2016, et
sa prolongation doit être soumise au vote des Etats-membres.
Contexte :
* 2 avis positifs successifs de l'Agence
nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation et de l'environnement (ANSES)
et de l'Agence européenne en charge d'évaluation des risques alimentaires
(EFSA) sur le glyphosate. L’ANSES, l'EFSA et la commission commune OMS* et FAO* jugent « peu probable ou improbable que le
glyphosate provoque un risque cancérogène chez les humains».
L'ANSES précise
en février 2016 qu’« il est peu probable que le glyphosate
ait un effet potentiel sur la perturbation endocrinienne » , et poursuit en expliquant que le risque cancérogène est lié à des adjuvants mélangés au glyphosate , à base d'amines
grasses de suif (tallowamine), et non sur le glyphosate seul.
* Pourtant, une abstention de la part de certains Etats - dont la France, 1er pays agricole européen! -, au motif que
le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) a classé le glyphosate – au même
titre que le café !!! – en
« cancérogène probable »
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Par cet acte, l'Etat prend le risque
de conduire à l’interdiction du glyphosate sous six mois dans toute l’Europe et d’enfoncer plus profondément nos
agriculteurs dans la crise majeure qu’ils traversent actuellement.
RAPPELONS que notre agriculture fournit des services
environnementaux au quotidien , reconnus et soulignés dans la Loi
Biodiversité, mais aussi dans les politiques publiques avec le Schéma Régional
de Cohérence Ecologique, qui reconnaît les bienfaits de l’agriculture sur la préservation des paysages, l’ouverture des
milieux, la lutte contre les incendies, la dynamisation de la biodiversité…
En LRMP, 1°région agricole française, où elle est présente sur un peu moins de la moitié de notre territoire régional (43%), l’agriculture fait vivre les territoires ruraux, alimente des urbains :
o En employant conjointement avec l’agroalimentaire, par
exemple, 164 000 emplois non-délocalisables , pour un chiffre d’affaire de 13,7 milliards d’euros. C’est le 1er
secteur devant le tourisme et l’aéronautique !
o Avec des produits de qualité : 2 fermes sur 5 sont sous AOC, IGP, labels de qualité en LRMP.
I nterdire le glyphosate sans alternative économique abordable aura des conséquences graves !
-> pertes de rendement (concurrence des adventices avec les cultures)
-> affaiblissement des revenus déjà faibles : le coût de l’interdiction s'estimerait à quelques de millions
d'euros pour l'agriculture française, alors que celle-ci traverse déjà une
grave crise
-> remise en question de pratiques agro-écologiques : couverts végétaux et techniques de conservation des sols sans labour, pourtant recommandées par
le ministre de l'Agriculture utilisent grandement le glyphosate! Les fondateurs de l’agriculture de
conservation des sols (combinaison de la suppression du travail du sol, de la
couverture permanente de celui-ci et de la mise en place de rotations
adaptées), fer de lance de l’agroécologie, rappellent qu’ « on oublie systématiquement de souligner que cela n’est souvent possible
qu’avec l’aide d’herbicides totaux qui permettent au paysan de se débarrasser
des plantes adventices sans l’aide du labour ou du sarclage. C’est l’apparition de molécules […] qui a
permis le développement de la simplification du travail du sol et du semis
direct »[i].
-> sans
glyphosate, une augmentation des
émissions de gaz à effet de serre , liée à un recours massif aux outils
mécaniques (tracteurs) pour éliminer ces adventices.
NOUS DEMANDONS la prise en
compte des experts de l’EFSA, de l’ANSES, de la FAO et de l’OMS. Il n'existe
actuellement aucune alternative au glyphosate, trouvons-en une économiquement viable avant de
l’interdire ! L a
France doit soutenir l’extension de l’autorisation et porter cette position auprès
des autres Etats-Membres de l’Union lors du Comité d’appel du 23 juin prochain.
L ’avenir alimentaire, économique, environnemental et paysager de notre
pays ne peut se faire avec agriculteurs menés dans des impasses techniques et
économiques ! Pas d ’agroécologie ( non labour, stockage du carbone
dans le sol, couverts végétaux...) sans glyphosate !
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