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Hommes et Femmes Malgaches: Adhésion au Manifeste des Femmes Malgaches. Egalité des droits.

Hommes et Femmes Malgaches: Adhésion au Manifeste des Femmes Malgaches. Egalité des droits.

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Cette pétition a été lancée par Liberty 3. et ne représente peut-être pas un positionnement d'Avaaz
Liberty 3.
a lancé une pétition à destination de
Hommes et Femmes Malgaches
Nous,

femmes malgaches, sans
distinction de provenance, d’âge, de profession, de religion, ni d’appartenance
politique, ne pouvons supporter plus longtemps les violences que nous subissons
au quotidien, sous toutes leurs formes : physiques, morales, financières,
verbales, psychologiques, etc.

Les faits sont accablants :

·     
26% des femmes subissent des violences
physiques, 24% des violences psychologiques et affectives; 39 % sont
abandonnées par leurs conjoints et 11% sont victimes des violences sexuelles
(FNUAP, 2013) ;

·     
Il est socialement admis que les hommes frappent
les femmes. Pire encore, à cause des stéréotypes et du poids de la tradition, 60%
des femmes pensent que les hommes ont le droit de frapper leurs conjointes
(INSTAT, 2008-2009);

·     
Les cas de viols et d’incestes se multiplient,
et restent souvent impunis ;

·     
Les grossesses précoces entraînent des
complications pré et post-natales, une haute mortalité maternelle et infantile,
et laissent des séquelles traumatisantes comme les fistules obstétricales (48%
des filles âgées de 20 à 24 ans ont été mariées ou en union avant l'âge de 18
ans, selon étude EDS 2009 citée par FNUAP Madagascar);

·     
Seul un tiers des femmes peuvent décider de
l’utilisation de l’argent qu’elles gagnent, et près de 50% des femmes pensent
gagner moins que leur conjoint (INSTAT, 2008-2009) ;

·     
Le harcèlement sexuel est partout : dans la
rue, dans les transports en commun, à l’université, dans les bureaux et
sociétés, dans les institutions, à l’église ;

·     
La prostitution infantile et juvénile est
encouragée par la prolifération des salons de « massage » et la
persistance de la demande masculine, et la migration économique des femmes –
aux conséquences souvent désastreuses – n’est pas maîtrisée;

·     
Il n’y aucune femme Chef de région et seuls 32
députés sur les 151 élus sont de sexe féminin ;

·     
Peu de femmes accèdent à des postes à
responsabilité, que ce soit dans le domaine politique ou autre ;

·     
Les femmes en situation de handicap et celles
souffrant de déficience mentale sont plus que les autres sujettes à des traitements
dégradants et à des abus sexuels.

Nous, signataires, avons toutes
été victimes de violences et d’abus, dans une ou plusieurs de leurs formes, au
moins une fois dans notre vie, et voulons que cela cesse !

Nous manifestons ici notre
ras-le-bol face à l’inertie de la société sur le sujet et aux fréquents
arrangements qui font la part belle à l’impunité.

Nous exigeons un changement
radical de mentalité de la part de tous les hommes Malgaches, et nous exigeons
que l’État prenne ses responsabilités pour éduquer la population, protéger les
femmes et prendre les mesures nécessaires pour punir les coupables de
violations de nos droits.

Nous exigeons l’application
stricte des conventions internationales relatives à la condition féminine et à
l’élimination de toutes les formes de discrimination auxquelles Madagascar est
partie, et exigeons un durcissement des lois nationales et des peines
correspondant aux infractions, crimes et délits y relatifs.

Nous, femmes malgaches, ne sommes
ni des objets sexuels, ni des esclaves, ni des êtres inférieurs qui méritent
les quolibets, la condescendance et les coups. Nous sommes nous aussi des êtres
humains dotés d’intelligence et de sensibilité qui avons des besoins, des
ambitions et des rêves et exigeons par conséquent d’être traitées comme tels.

Nous demandons du respect, de la
politesse, de la propreté (hygiène physique et morale), de l’écoute, de la
compréhension, du soutien, de l’empathie, plus d’indépendance, plus de
confiance en nos compétences et plus de considération envers nos ambitions,
l’égalité de traitement au niveau professionnel, une prise de responsabilité
plus équitable au niveau familial et social. Bref, un traitement humain.

Si nous, femmes malgaches,
piliers de l’économie et de la société, arrêtions ne serait-ce qu’un seul jour
d’assumer nos responsabilités, ce sera le chaos. Pour éviter ce désastre, vous,
HOMMES, pères, maris, frères, employeurs, collègues, pasteurs, députés,
fonctionnaires, policiers, gendarmes, chauffeurs, receveurs, commerçants, professeurs,
cultivateurs, enseignants, médecins, militaires, Président de la république,
chefs d’institution, ministres, tireurs de pousse-pousse, journalistes, etc.,
CITOYENS, devez réagir maintenant.

CHANGEZ VOS COMPORTEMENTS ! ARRÊTEZ DE FOULER NOS DROITS AUX PIEDS !


NOUS MERITONS MIEUX ! 
Publiée (Mis à jour )