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Jean-Michel Minovez, président de l'université Toulouse Jean Jaurès: Sauvez l'Ecole Supérieure d'Audiovisuel de Toulouse

Jean-Michel Minovez, président de l'université Toulouse Jean Jaurès: Sauvez l'Ecole Supérieure d'Audiovisuel de Toulouse

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Cette pétition a été lancée par Malou L. et ne représente peut-être pas un positionnement d'Avaaz
Malou L.
a lancé une pétition à destination de
Jean-Michel Minovez, président de l'université Toulouse Jean Jaurès

M. le Président de l'université Toulouse II Jean Jaurès,

Allez-vous laisser mourir la seule école de cinéma publique en Région ?

Nous, étudiants, anciens étudiants de l'Ecole Supérieure de l'AudioVisuel, soutenus par des professionnels de l'AudioVisuel, venons vers vous aujourd'hui, rassemblés par la même inquiétude : la restriction de la dotation horaire d'enseignement qui sera attribuée à l'école à partir de 2016.

Le cursus esavien, amputé de la moitié de ses heures de cours, ne serait plus le cursus professionnalisant que nous connaissons et qui permet aujourd'hui à nombre d'anciens étudiants d'exercer le métier qu'ils aiment.

Nous tenons à la formation qui nous est donnée et voulons la pérenniser pour les futurs étudiants. En 35 ans d'existence, elle a permis à l'école de gagner une reconnaissance du milieu du cinéma, d'être saluée par la presse (par exemple les journaux tels que Télérama ou Le Monde), par le public, en salles et par les récompenses gagnées par les court-métrages esaviens dans les festivals internationaux (dont le dernier en date, celui d'Ingrid Chikhaoui, félicité publiquement dans un communiqué du maire de Toulouse).

Il faut aussi rappeler que l'ESAV, école interne à l'université Toulouse Jean Jaurès, est la seule école de cinéma publique hors de Paris. Le concours d'entrée, ouvert à toute personne ayant un bac +2, permet une mixité des profils du fait qu'aucune formation audiovisuelle préalable n'est exigée. De cette ouverture en Région, et de cette diversité de création, notre école tire sa force. Mais tout cela n'est possible que grâce au suivi individualisé dont bénéficient les étudiants de la part des enseignants et des professionnels.

Ce cadre est indispensable pour préparer les étudiants à l'exigence des métiers de l'audiovisuel. Sans cela, l'ESAV perdrait l'accompagnement à la pratique et le développement de la création recherche, ce sur quoi se fonde sa pédagogie.
Assimiler cette singularité à un privilège serait céder à une politique de rentabilité financière qui nous semble incompatible avec le principe même de l'enseignement.

Vous ne pouvez nier les spécificités propres à chaque filière sous prétexte d'une prétendue équité, qui ne peut exister du fait même de la nature singulière de chaque enseignement.

Nous sommes atteints par les graves problèmes que connaissent les universités. La loi LRU et ses conséquences, les logiques d’austérité depuis 2008, la rhétorique gestionnaire et fataliste qui les accompagne relèvent d'une politique de transfert massif de richesse du public vers le privé.

Nous refusons que la culture et le savoir soient inféodés aux seules logiques du marché. Nous sommes solidaires des luttes pour la sauvegarde et le développement de la mission sociale, intellectuelle et démocratique de la recherche, de l’enseignement et de l’éducation. C'est dans ce cadre plus large que s'inscrit notre combat pour la sauvegarde et le développement de notre formation.

Notre école fait pleinement partie de l'UT2J : nos forces sont aussi les vôtres, ne l'oublions pas !

Monsieur le Président de l'université Toulouse II Jean Jaurès, nous, étudiants, anciens étudiants, et sympathisants de l'ESAV, nous opposons à la nouvelle accréditation de 2016-2021, diminuant considérablement les heures de cours et mettant fin à la formation telle que nous avons eu la chance de la connaître et de l'apprécier. Nous vous demandons de vous engager avec nous, par les décisions concrètes que vous prendrez, en faveur de la pérennisation de notre formation. Pour les années futures, pour les prochains étudiants, pour le développement d'un cinéma vivant à Toulouse et dans la région Midi-Pyrénées.

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