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Solidaires avec les femmes autochtones du Nord et du Sud
Carrefour T.
a lancé une pétition à destination de
Justin Trudeau, Premier ministre du Canada
Les femmes autochtones sont surreprésentées dans les cas de disparitions et d’homicides au Canada. De plus, elles sont plus susceptibles d’être victimes de violences ou d’agressions que les femmes non-autochtones. En outre, les ressources pour venir en aide aux femmes autochtones en difficulté sont insuffisantes et sous-financées pour répondre à la demande.
Les peuples autochtones sont victimes de discrimination à plusieurs égards au Canada. En effet, le développement des communautés autochtones a grandement été compromis dans le passé en raison de politiques raciales tant au Nord qu’au Sud. Les migrations forcées des femmes autochtones à l’extérieur de leur communauté en raison de mariages avec un non-Indien ont eu d’importantes répercussions sur les liens familiaux et le tissu social. Également, l’analphabétisme ainsi que la difficulté d’accès à des soins médicaux de base
ont d’importantes conséquences sur la vie des femmes autochtones et contribuent à les maintenir dans un état de pauvreté.
Le Carrefour d’éducation à la solidarité internationale – Québec revendique auprès de M. Justin Trudeau, premier ministre du Canada :
Cette déclaration a été rédigée par le Carrefour d’éducation à la solidarité internationale – Québec (CÉSIQ) dans le but de favoriser un changement de mentalité en conscientisant le grand public et les groupes de femmes à l’importance d’appuyer les femmes autochtones de Nord et du Sud pour un meilleur respect de leurs droits. Fondé en 1969, CÉSIQ est une organisation non gouvernementale (ONG), à but non lucratif, qui travaille à l'éducation au développement et à la solidarité internationale dans la région de Québec.
Nous tenons à remercier chaleureusement les femmes
autochtones du Nord et du Sud qui ont accepté de participer à la rédaction de cette déclaration.
Les peuples autochtones sont victimes de discrimination à plusieurs égards au Canada. En effet, le développement des communautés autochtones a grandement été compromis dans le passé en raison de politiques raciales tant au Nord qu’au Sud. Les migrations forcées des femmes autochtones à l’extérieur de leur communauté en raison de mariages avec un non-Indien ont eu d’importantes répercussions sur les liens familiaux et le tissu social. Également, l’analphabétisme ainsi que la difficulté d’accès à des soins médicaux de base
ont d’importantes conséquences sur la vie des femmes autochtones et contribuent à les maintenir dans un état de pauvreté.
Le Carrefour d’éducation à la solidarité internationale – Québec revendique auprès de M. Justin Trudeau, premier ministre du Canada :
-
la mise en place d’une
Commission d’enquête nationale et indépendante
afin de faire la lumière sur la
situation des femmes autochtones au Canada
et qu’elle soit
accompagnée d’un Plan d’action
comportant des mesures concrètes visant à éliminer toutes formes de violences envers les femmes autochtones;
-
que les femmes autochtones aient
droit à la sécurité et à l’intégrité physique
, ainsi que
cesse toute
forme de migration forcée ;
· -
des
ressources suffisantes
pour les organismes venant en aide aux femmes autochtones pour leur permettre d’
offrir des services adéquats
;
-
un
accès garanti à l’éducation et aux soins de santé
pour toutes les femmes autochtones;
· -
que les peuples autochtones, tant au Nord qu’au Sud,
soient reconnus comme étant égaux à tous les autres peuples
et que le gouvernement du Canada instaure un plan d’action pour
contrer le racisme et la discrimination
envers les Autochtones;
· -
que les Autochtones du Nord et du Sud aient le
droit de déterminer librement le développement de leur communauté
tant au plan économique, social, que
culturel et de perpétuer leur culture, leurs traditions, leurs coutumes, leurs rites spirituels;
- que le gouvernement du Canada s’engage à respecter les droits des femmes et des peuples autochtones dans leurs partenariats, tant économiques que politiques, avec les pays du Sud.
Cette déclaration a été rédigée par le Carrefour d’éducation à la solidarité internationale – Québec (CÉSIQ) dans le but de favoriser un changement de mentalité en conscientisant le grand public et les groupes de femmes à l’importance d’appuyer les femmes autochtones de Nord et du Sud pour un meilleur respect de leurs droits. Fondé en 1969, CÉSIQ est une organisation non gouvernementale (ONG), à but non lucratif, qui travaille à l'éducation au développement et à la solidarité internationale dans la région de Québec.
Nous tenons à remercier chaleureusement les femmes
autochtones du Nord et du Sud qui ont accepté de participer à la rédaction de cette déclaration.
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