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La D.A.S.E.N. de Clermont-Ferrand Annie DERRIAZ   : Pour le maintien des 6 postes d'enseignants à l'école de Broût-Verne

La D.A.S.E.N. de Clermont-Ferrand Annie DERRIAZ : Pour le maintien des 6 postes d'enseignants à l'école de Broût-Verne

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Cette pétition a été lancée par Claude G. et ne représente peut-être pas un positionnement d'Avaaz
Claude G.
a lancé une pétition à destination de
La D.A.S.E.N. de l'Allier Annie DERRIAZ
La suppression d'un poste d’enseignant signifierait la suppression d’une classe .
Or les habitants, les commerçants et les élus de la commune, ainsi que les parents des élèves de l'école, s'opposent fermement à cette décision qui nuirait au développement de la commune et surtout à la qualité de l’accueil des enfants et de l’enseignement qu’ils reçoivent.
Nos enfants ont le droit d'apprendre et de grandir dans un environnement convenable et avec des conditions optimales. L'école de la République doit leur offrir ce droit.

Pour plus de précisions, voici la motion déposée par les représentants de parents d'élèves :

Non à la fermeture d’une classe à Broût-Vernet

La Directrice académique des services de l'Education nationale a annoncé la volonté de retirer un poste d'enseignant à l’école de Broût-Vernet pour la rentrée de septembre 2016. Or nous nous opposons fermement à cette décision pour plusieurs raisons.

Tout d’abord, nous n’avons aucune certitude sur les effectifs réels des élèves : nous manquons d’informations sur les départs et les arrivées des habitants sur la commune. La décision de suppression du poste est basée sur une estimation. Si la décision de fermeture était confirmée, l’effectif de 25 élèves par classe compliquerait fortement l’accueil des nouveaux arrivants alors que le maintien de six classes ouvertes permettrait de les accueillir dans de bonnes conditions.
Par ailleurs, un nouveau projet de construction de lotissement est en cours. Si l’on se réfère aux dernières arrivées, le profil des acheteurs ou des locataires serait celui de couples relativement jeunes ou de familles avec de jeunes enfants. En théorie, la commune devrait continuer à grandir mais il faudrait maintenir les services : la Poste, la boulangerie… et l’école ! Les familles qui prospectent pour s’installer sur la commune se déterminent notamment en fonction de la qualité de l’accueil scolaire et périscolaire des enfants. Pour que Broût-Vernet conserve son attractivité, il est donc indispensable de préserver l’école. Nous n’oublions pas non plus qu’il y a une dizaine d’années l’ouverture de la sixième classe a été permise grâce à la construction d’un nouveau bâtiment dont l’emprunt est toujours en cours. De l’argent public a été investi dans cette structure inaugurée en 2005-2006. Pourquoi avoir fait cet investissement dans une salle de classe et un bureau de direction si l’on ne donne pas ensuite la possibilité de l’amortir ?
Ainsi, la décision prise par l’académie semble manquer de perspective et va à l’encontre du développement des communes rurales.

Puis, ce qui nous parait tout de même essentiel, la suppression d’un poste d’enseignant et la fermeture d’une classe dégraderaient les conditions et donc la qualité de l’enseignement dispensé à nos enfants.
Même si nous comprenons que le nombre d’enfants inscrits détermine la fermeture et l’ouverture d’une classe, nous avons également conscience que si la suppression d’un poste d’enseignant et donc la fermeture d’une classe est administrativement aisée, l’ouverture d’une nouvelle classe est beaucoup plus compliquée. Il suffit de quelques élèves en moins pour retirer un poste d’enseignant et fermer une classe mais l’effectif devrait être fortement augmenté pour atteindre le seuil de réouverture de celle-ci. Le nombre d’élèves par classe augmenterait, ce qui serait moins confortable pour les enseignants mais surtout pour les élèves. Cela impliquerait une plus forte contrainte d'espace, des problèmes de mobilité dans la classe, du bruit et de la fatigue pour tous, une moindre disponibilité pour chacun, etc. Imposer une classe surchargée dans des locaux inadaptés aux effectifs ou un nombre élevé d’enfants par classe ne serait pas judicieux. Certes, dans l’Allier le nombre moyen d’élèves par classe reste inférieur à celui de la moyenne nationale, mais cela ne justifie pas de dégrader les conditions d’enseignement de nos enfants. Les élèves qui ont besoin de plus de temps ou plus d’attention seraient les premiers lésés. Actuellement les 6 postes d’enseignants sont répartis sur six classes avec certaines en double-niveaux. Pourquoi vouloir imposer des doubles-niveaux à tous les élèves, avec les problèmes organisationnels que cela impliquerait ? Les 38 élèves pressentis pour le niveau maternel à la rentrée 2016 ne peuvent être regroupés dans une même classe. Si le choix de deux classes de maternelle était retenu, les 81 élèves d’élémentaires devraient être répartis dans 3 classes, ce qui donnerait des effectifs moyens de 27 élèves par classe. Pour garder des effectifs par classe raisonnables, les élèves de grande section de maternelle devraient donc être répartis dans des classes double-niveaux maternelle / élémentaire (Grande Section / C.P. ou Grande Section / C.E.1) avec toutes les complications que cela impliquerait.
Actuellement les maternelles n’ont pas les mêmes horaires que les classes élémentaires pour la prise et la fin des cours, ni pour le passage à la cantine scolaire (horaires validés par la préfecture). Et puisque l’école est constituée de plusieurs bâtiments, l’accueil des élèves se fait par deux entrées diamétralement opposées, l’une allée du souvenir français pour les maternelles, l’autre place de la mairie pour les élémentaires. Les cours de récréation sont également différentes. Nous rappelons que l’arrivée des élèves de maternelle se fait dans la classe avec les parents et qu’en fin de journée les enfants sont remis directement aux parents, ce qui n’est pas le cas pour les élèves de classes élémentaires, pour lesquels un simple contact visuel suffit. La modification des modalités d’accueil poserait des problèmes en terme de surveillance, de sécurité et de responsabilité.
Ainsi la logique purement comptable utilisée pour calculer le nombre de postes d’enseignants en fonction de l’effectif des élèves ne prend pas du tout en compte la problématique des niveaux des classes ni la réalité de structure et de fonctionnement spécifique à l’école de Broût-Vernet. Nous refusons que la rentabilité de l’école prime sur la qualité de l’accueil de nos enfants et de l’enseignement qu’ils reçoivent.

Les habitants de Broût-Vernet ainsi que les familles des enfants scolarisés sur la commune sont très attachés à l’école et s’associent activement aux différentes actions entreprises pour le maintien du poste d’enseignant et des classes actuelles. Les élus locaux et différentes instances administratives contactées nous assurent également leur soutien. Nous souhaiterions donc qu’il soit tenu compte de la réalité locale et de l’organisation interne de notre école pour offrir la meilleure éducation possible à nos enfants.
Nos enfants ont le droit d'apprendre et de grandir comme tout citoyen dans un environnement convenable. L'école de la République doit leur offrir ce droit.

Les parents d’élèves de l’école de Broût-Vernet






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