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Madame le maire de Saint-Fons Nathalie Frier: Gardons le Centre d'Arts Plastiques, le CAP de Saint-Fons
van D.
a lancé une pétition à destination de
Madame le maire de Saint-Fons Nathalie Frier
Notre pétition a presque gagné :
À la suite de nos actions et cette pétition, il semble que la mairie de Saint-Fons a réagi.
Une annonce pour le recrutement d’un-e- chargé-e de mission programmation et développement du Centre d’arts plastiques de Saint-Fons a été publiée.
Le comité Gardons le Cap à l’initiative de cette pétition témoigne toute sa gratitude aux signataires de cette pétition. Nous restons vigilants jusqu’à la nomination effective de son/sa directeur-trice.
Voici le texte du lancement avec l'appel à signature.
La situation :
Nous avons appris cet automne que la Mairie avait pour projet de fermer le Centre d’Arts Plastiques (CAP) de Saint-Fons. Habitants et artistes, nous avons donc constitué, ce collectif « gardons le CAP » pour refuser cette fermeture. Aujourd’hui, la mairie annonce qu’elle veut le conserver MAIS ne présente aucune garantie que le centre sera conservé.
Pourquoi ?
Parce que l’actuelle directrice quitte son poste et qu’il n’est pas annoncé de recrutement pour la remplacer.
Parce que la Mairie veut aussi fermer le lieu actuel sans en ouvrir un nouveau.
En résumé
La Mairie dit qu’elle veut « garder le CAP » MAIS elle veut aussi supprimer le poste de direction et supprimer ses locaux. Évidemment ça n’a aucun sens : ça revient à le fermer.
Donc :
nous resterons mobilisés tant que nous n’aurons pas de garantie sur ces deux points, même si des solutions sont paraît-il à l’étude.
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Lettre ouverte
Madame,
Suite à notre forte préoccupation concernant la fermeture annoncée du Centre d’Arts Plastiques, le CAP Saint-Fons, nous vous avons envoyé début janvier une lettre ouverte pour son maintien, et avons eu l’occasion de discuter avec vous lors de la cérémonie de vos vœux à la société civile le mercredi 13 janvier.
Nous entendons parler de solutions qui se passeraient du recrutement d’un(e) nouveau(elle) directeur(trice).
Nous tenons à souligner que garder le CAP sans mettre à sa tête une direction professionnelle, signifie que dans les faits cette structure deviendra très vite une embarcation vide. Les conséquences seraient en effet l’absence de cohésion d’équipe, l’arrêt des actions menées au service de l’art et de ses publics reconnues bien plus que localement, mais aussi la suppression des subventions régionales et nationales qui assurent le fragile fonctionnement du CAP aujourd’hui.
On assistera à sa lente agonie et nous sommes certains que sa fermeture sera donc à nouveau envisagée à court terme.
Nous lançons aujourd’hui une pétition internationale pour appuyer notre souhait de garder le CAP en vous demandant de procéder au plus tôt au recrutement d’une nouvelle direction :
– par voie d’annonce à l’échelle nationale,
– dans les réseaux de professionnels des arts visuels
Le CAP est une ouverture
Tout d’abord rappelons la qualité d'invention de ses expositions, ainsi que son activité pédagogique, qui se sont imposées dès le début en Rhône-Alpes, et au delà, par une reconnaissance nationale
Parce que le CAP montre des œuvres riches, diverses, et autres que les images martelées par les media, la publicité ou les sites de propagande
Parce que le CAP ouvre ainsi les imaginaires à cette diversité des images
Parce que le CAP surtout ouvre ses portes aux enfants du quartier, les familiarise à des œuvres contemporaines, et leur permet dans les ateliers d’en créer à leur tour
Parce que ce faisant le CAP mixe des populations hétérogènes
– et il ne devrait pas être trop long de démontrer, en cette période tourmentée, à quel point cela est précieux
– Là où de tels outils d’ouverture et de lien social démissionnent, ce sont les extrémismes qui les remplacent, mettant en danger les habitants.
Est-il vraiment nécessaire de condamner Saint-Fons et ses habitants à la misère sociale et culturelle ?
La banlieue doit elle être déshéritée de tout ?
Nous ne le pensons pas.
Aucune raison n’est bonne pour se démunir d’un tel équipement, les arguments pour son maintien au sein d’une politique culturelle la ville sont nombreux :
Du point de vue des habitants :
c’est un service culturel gratuit, de grande qualité, ouvert aux jeunes et aux enfants autant qu’aux adultes. Le personnel qui y travaille est présent depuis plusieurs années et connaît bien les familles de Saint-Fons en général, et du quartier des Clochettes en particulier, pour avoir patiemment tissé des liens avec elles.
Peu d’enfants du quartier des Clochettes n’ont pas participé à un projet participatif, un atelier scolaire ou extra-scolaire (d’après le dernier Saint-Fons Mag, sur une année, il s’agit de 1 355 scolaires et enfants des crèches, 110 enfants dans le cadre du périscolaire et 200 enfants et jeunes accueillis en loisirs les mercredis et vacances scolaires). Il serait beau de les voir en nombre sortir sur la place des Palabres brandissant un dessin réalisé au CAP.
Du point de vue des artistes :
le CAP est un lieu d’expérimentation et de recherche, pépinière pour les jeunes artistes au niveau régional mais aussi national, et dont la programmation attire de nombreuses personnalités du monde de l’art, des journalistes, des hommes et des femmes
politiques.
Du point de vue des rapports entre habitants et artistes :
le CAP permet une valorisation réciproque, dans les projets participatifs, entre les artistes invités et la ville de Saint-Fons. Les artistes se sont aussi maintes fois saisis de la réalité économique, historique, géographique, politique de la ville de Saint-Fons, créant des projets qui participent à l’identification et à l’appartenance à une communauté saintfoniarde.
Du point de vue de la mairie :
L'argument est aujourd’hui essentiellement financier et il ne nous semble pas tenir la route. Comme les bibliothèques de la ville, le CAP est un véritable service public pour la population locale, et sa gratuité en fait un équipement culturel vraiment accessible à tous ; et il ne coûte pas cher au regard de la qualité son action. Son ancrage dans un quartier excentré fut un véritable défi, il a été relevé. Il faut aujourd’hui capitaliser sur le travail effectué par les anciennes directions.
Du point de vue des financeurs :
Depuis 30 ans, sous les directions successives de Jean-Claude Guillaumon (1986-2008) et de Anne Giffon (2008-2016), récemment nommée directrice du 19, centre régional d’art contemporain de Montbéliard, le CAP a bénéficié, depuis ses débuts, des soutiens de la DRAC et du conseil régional. Votre décision de ne pas remplacer la direction actuelle entrainerait probablement le retrait de ces subventions, car celles-ci sont liées à l’obligation de détenir une direction et une équipe artistique indépendante. Vous feriez ainsi perdre aux habitants de Saint-Fons des aides qui leur sont accordées aux échelons régional et national.
« La culture est une arme »,
comme vous l’avez revendiqué lors de l’inauguration de la saison du théâtre Jean Marais. Idée que nous approuvons totalement. Aussi nous ne pourrions comprendre l’action contradictoire consistant à fermer le CAP ou à ne pas remplacer sa directrice.
Au nom de cette ouverture si cruciale pour nos imaginaires, pour la convivialité et pour le lien social, comme nous l’avons déjà annoncé, nous lançons une pétition internationale pour appuyer notre souhait de garder le CAP.
Nous vous demandons de procéder au plus tôt au recrutement d’une nouvelle direction :
– par voie d’annonce à l’échelle nationale
– dans les réseaux de professionnels des arts visuels.
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Le collectif « Gardons le CAP » est composé d’habitants de Saint-Fons, d’artistes et de personnalités du monde politique et du monde de l’art :
Jamila Ben Didi, habitante de Saint-Fons
Ahmed Benzida, habitant de Saint-Fons
Abraham Bengio, DGA honoraire de la Région Rhône-Alpes
Christian Bernard, fondateur du MAMCO à Genève et directeur artistique du “printemps de septembre” à Toulouse
Olivier Bosson, artiste
Françoise Durand habitante de Saint-Fons
Pascal Durif habitant de Saint-Fons
Catherine Guicherd, habitante de Saint-Fons
Jean-Claude Guillaumon, artiste
Geneviève Kohl, habitante de Saint-Fons
Jean-Noël Massoni, habitant de Saint-Fons
Fabien Pinaroli, commissaire d’exposition
Pascal Poulain, artiste,
Emmanuelle Pireyre, écrivaine
Niek van de Steeg, artiste
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Trouvez ci-dessous un lien vers trois articles concernant l'avenir du CAP paru dans la presse :
Article #3 - paru dans Le Progrès jeudi 14 janvier 2016 :
https://www.cloud.sfr.fr/?shareObject=ddfca7e2-6a7f-47f2-a7db-fddf817e5247
Article #2 - paru dans Le Progrès mercredi 06 janvier 2016 :
https://www.cloud.sfr.fr/?shareObject=2afa649d-4034-7a57-075e-ef1b97eed101
Article #1 - paru dans Le Progrès jeudi 24 septembre 2015 :
https://www.cloud.sfr.fr/?shareObject=00941dac-1a21-6da1-6be4-5f4bfebb1435
À la suite de nos actions et cette pétition, il semble que la mairie de Saint-Fons a réagi.
Une annonce pour le recrutement d’un-e- chargé-e de mission programmation et développement du Centre d’arts plastiques de Saint-Fons a été publiée.
Le comité Gardons le Cap à l’initiative de cette pétition témoigne toute sa gratitude aux signataires de cette pétition. Nous restons vigilants jusqu’à la nomination effective de son/sa directeur-trice.
Voici le texte du lancement avec l'appel à signature.
La situation :
Nous avons appris cet automne que la Mairie avait pour projet de fermer le Centre d’Arts Plastiques (CAP) de Saint-Fons. Habitants et artistes, nous avons donc constitué, ce collectif « gardons le CAP » pour refuser cette fermeture. Aujourd’hui, la mairie annonce qu’elle veut le conserver MAIS ne présente aucune garantie que le centre sera conservé.
Pourquoi ?
Parce que l’actuelle directrice quitte son poste et qu’il n’est pas annoncé de recrutement pour la remplacer.
Parce que la Mairie veut aussi fermer le lieu actuel sans en ouvrir un nouveau.
En résumé
La Mairie dit qu’elle veut « garder le CAP » MAIS elle veut aussi supprimer le poste de direction et supprimer ses locaux. Évidemment ça n’a aucun sens : ça revient à le fermer.
Donc :
nous resterons mobilisés tant que nous n’aurons pas de garantie sur ces deux points, même si des solutions sont paraît-il à l’étude.
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Lettre ouverte
Madame,
Suite à notre forte préoccupation concernant la fermeture annoncée du Centre d’Arts Plastiques, le CAP Saint-Fons, nous vous avons envoyé début janvier une lettre ouverte pour son maintien, et avons eu l’occasion de discuter avec vous lors de la cérémonie de vos vœux à la société civile le mercredi 13 janvier.
Nous entendons parler de solutions qui se passeraient du recrutement d’un(e) nouveau(elle) directeur(trice).
Nous tenons à souligner que garder le CAP sans mettre à sa tête une direction professionnelle, signifie que dans les faits cette structure deviendra très vite une embarcation vide. Les conséquences seraient en effet l’absence de cohésion d’équipe, l’arrêt des actions menées au service de l’art et de ses publics reconnues bien plus que localement, mais aussi la suppression des subventions régionales et nationales qui assurent le fragile fonctionnement du CAP aujourd’hui.
On assistera à sa lente agonie et nous sommes certains que sa fermeture sera donc à nouveau envisagée à court terme.
Nous lançons aujourd’hui une pétition internationale pour appuyer notre souhait de garder le CAP en vous demandant de procéder au plus tôt au recrutement d’une nouvelle direction :
– par voie d’annonce à l’échelle nationale,
– dans les réseaux de professionnels des arts visuels
Le CAP est une ouverture
Tout d’abord rappelons la qualité d'invention de ses expositions, ainsi que son activité pédagogique, qui se sont imposées dès le début en Rhône-Alpes, et au delà, par une reconnaissance nationale
Parce que le CAP montre des œuvres riches, diverses, et autres que les images martelées par les media, la publicité ou les sites de propagande
Parce que le CAP ouvre ainsi les imaginaires à cette diversité des images
Parce que le CAP surtout ouvre ses portes aux enfants du quartier, les familiarise à des œuvres contemporaines, et leur permet dans les ateliers d’en créer à leur tour
Parce que ce faisant le CAP mixe des populations hétérogènes
– et il ne devrait pas être trop long de démontrer, en cette période tourmentée, à quel point cela est précieux
– Là où de tels outils d’ouverture et de lien social démissionnent, ce sont les extrémismes qui les remplacent, mettant en danger les habitants.
Est-il vraiment nécessaire de condamner Saint-Fons et ses habitants à la misère sociale et culturelle ?
La banlieue doit elle être déshéritée de tout ?
Nous ne le pensons pas.
Aucune raison n’est bonne pour se démunir d’un tel équipement, les arguments pour son maintien au sein d’une politique culturelle la ville sont nombreux :
Du point de vue des habitants :
c’est un service culturel gratuit, de grande qualité, ouvert aux jeunes et aux enfants autant qu’aux adultes. Le personnel qui y travaille est présent depuis plusieurs années et connaît bien les familles de Saint-Fons en général, et du quartier des Clochettes en particulier, pour avoir patiemment tissé des liens avec elles.
Peu d’enfants du quartier des Clochettes n’ont pas participé à un projet participatif, un atelier scolaire ou extra-scolaire (d’après le dernier Saint-Fons Mag, sur une année, il s’agit de 1 355 scolaires et enfants des crèches, 110 enfants dans le cadre du périscolaire et 200 enfants et jeunes accueillis en loisirs les mercredis et vacances scolaires). Il serait beau de les voir en nombre sortir sur la place des Palabres brandissant un dessin réalisé au CAP.
Du point de vue des artistes :
le CAP est un lieu d’expérimentation et de recherche, pépinière pour les jeunes artistes au niveau régional mais aussi national, et dont la programmation attire de nombreuses personnalités du monde de l’art, des journalistes, des hommes et des femmes
politiques.
Du point de vue des rapports entre habitants et artistes :
le CAP permet une valorisation réciproque, dans les projets participatifs, entre les artistes invités et la ville de Saint-Fons. Les artistes se sont aussi maintes fois saisis de la réalité économique, historique, géographique, politique de la ville de Saint-Fons, créant des projets qui participent à l’identification et à l’appartenance à une communauté saintfoniarde.
Du point de vue de la mairie :
L'argument est aujourd’hui essentiellement financier et il ne nous semble pas tenir la route. Comme les bibliothèques de la ville, le CAP est un véritable service public pour la population locale, et sa gratuité en fait un équipement culturel vraiment accessible à tous ; et il ne coûte pas cher au regard de la qualité son action. Son ancrage dans un quartier excentré fut un véritable défi, il a été relevé. Il faut aujourd’hui capitaliser sur le travail effectué par les anciennes directions.
Du point de vue des financeurs :
Depuis 30 ans, sous les directions successives de Jean-Claude Guillaumon (1986-2008) et de Anne Giffon (2008-2016), récemment nommée directrice du 19, centre régional d’art contemporain de Montbéliard, le CAP a bénéficié, depuis ses débuts, des soutiens de la DRAC et du conseil régional. Votre décision de ne pas remplacer la direction actuelle entrainerait probablement le retrait de ces subventions, car celles-ci sont liées à l’obligation de détenir une direction et une équipe artistique indépendante. Vous feriez ainsi perdre aux habitants de Saint-Fons des aides qui leur sont accordées aux échelons régional et national.
« La culture est une arme »,
comme vous l’avez revendiqué lors de l’inauguration de la saison du théâtre Jean Marais. Idée que nous approuvons totalement. Aussi nous ne pourrions comprendre l’action contradictoire consistant à fermer le CAP ou à ne pas remplacer sa directrice.
Au nom de cette ouverture si cruciale pour nos imaginaires, pour la convivialité et pour le lien social, comme nous l’avons déjà annoncé, nous lançons une pétition internationale pour appuyer notre souhait de garder le CAP.
Nous vous demandons de procéder au plus tôt au recrutement d’une nouvelle direction :
– par voie d’annonce à l’échelle nationale
– dans les réseaux de professionnels des arts visuels.
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Le collectif « Gardons le CAP » est composé d’habitants de Saint-Fons, d’artistes et de personnalités du monde politique et du monde de l’art :
Jamila Ben Didi, habitante de Saint-Fons
Ahmed Benzida, habitant de Saint-Fons
Abraham Bengio, DGA honoraire de la Région Rhône-Alpes
Christian Bernard, fondateur du MAMCO à Genève et directeur artistique du “printemps de septembre” à Toulouse
Olivier Bosson, artiste
Françoise Durand habitante de Saint-Fons
Pascal Durif habitant de Saint-Fons
Catherine Guicherd, habitante de Saint-Fons
Jean-Claude Guillaumon, artiste
Geneviève Kohl, habitante de Saint-Fons
Jean-Noël Massoni, habitant de Saint-Fons
Fabien Pinaroli, commissaire d’exposition
Pascal Poulain, artiste,
Emmanuelle Pireyre, écrivaine
Niek van de Steeg, artiste
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Trouvez ci-dessous un lien vers trois articles concernant l'avenir du CAP paru dans la presse :
Article #3 - paru dans Le Progrès jeudi 14 janvier 2016 :
https://www.cloud.sfr.fr/?shareObject=ddfca7e2-6a7f-47f2-a7db-fddf817e5247
Article #2 - paru dans Le Progrès mercredi 06 janvier 2016 :
https://www.cloud.sfr.fr/?shareObject=2afa649d-4034-7a57-075e-ef1b97eed101
Article #1 - paru dans Le Progrès jeudi 24 septembre 2015 :
https://www.cloud.sfr.fr/?shareObject=00941dac-1a21-6da1-6be4-5f4bfebb1435
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