Le conseil de sécurité de l'ONU: Situation au Burundi, légitimer un massacre à grande échelle?

Au Burundi, il n y a plus personne pour crier au secours. Toutes les radios privées sont incendiées. Les directeurs des radios vivent dans la clandestinité.Tous les opposants, hutus et tutsis confondus, sont emprisonnés et torturés ou tués.

L'échec du coup d'Etat survenu mercredi dernier justifie toutes les formes de répression possibles. Le président fait l'amalgame entre les putschistes et les manifestants qui contestent le troisième mandat. On a oublié que la police a causé la mort tous les jours sans être en légitime défense. A se demander si le putsch n'est pas une aubaine pour le pouvoir en place pour faire passer toutes les barbaries et faire oublier les meurtres de citoyens.

On a de moins en moins de nouvelles de la presse locale. Il est presque impossible de joindre un journaliste burundais, tellement ils ont peur pour leur vie. Le peuple n'a plus de voix. La peur règne.

Le président burundais est prêt à tout pour se maintenir au pouvoir, absolument à tout. Des dix ans qu'il vient de passer à diriger le pays, nous avons appris à ne pas sous estimer sa détermination. Au milieu de tout ce chaos, il continue sa campagne, il dit que tout va bien.

Pour rappel et pour mieux comprendre de quoi le pouvoir de Bujumbura est capable, il suffit de voir les images d’Alphonse-Marie Kadege, ancien vice-président filmé nu et torturé qui ont fait le tour des réseaux sociaux. L’homme qui les a filmées n'est autre que Willy Nyamitwe, Conseiller Principal chargé de la Communication au cabinet de Pierre Nkurunziza.

Quand le général Adolphe Nshimirimana, son bras droit dit : « Nous sommes prêts à mourir pour garder le pouvoir », il veut dire qu’il est prêt à tuer pour garder le pouvoir ! Il fait partie des trois généraux qui sont au sommet de l’Etat. Il coordonne les Imbonerakure et commet tous les crimes impunément . Il serait l’auteur du meurtre de trois sœurs italiennes en septembre 2014. Elles en savaient trop sur les entraînements militaires des Imbonerakure qui se déroulaient au Congo et le trafic des minerais en provenance de la RDC.


Chers citoyens du monde entier, nous assistons là aux prémices d'un génocide ou tout au moins d'un massacre à grande échelle.

Apprenons de l'histoire, qu'elle nous serve de garde fou. Que les monuments "Plus jamais ça" ne soient pas que des mots!Nous ne pouvons plus dire que nous n'avons rien vu venir. La communauté internationale est placée devant ses responsabilités, elle ne peut plus fermer les yeux maintenant.


Obtenons un million de signatures pour encourager le Conseil de Sécurité de L’ONU, les Présidents de la Communauté de l'Afrique de l'Est, et la Communauté Internationale à prendre les mesures qui s'imposent.

Agissons aujourd'hui, demain ce sera trop tard !!!