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M. le Ministre des Finances, Carlos LEITÃO: Soutien des professeurs-chercheurs au retrait du projet de loi 28.

M. le Ministre des Finances, Carlos LEITÃO: Soutien des professeurs-chercheurs au retrait du projet de loi 28.

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Cette pétition a été lancée par Nathalie B. et ne représente peut-être pas un positionnement d'Avaaz
Nathalie B.
a lancé une pétition à destination de
M. le Ministre des Finances, Carlos LEITÃO
Le projet de loi 28, une atteinte à l’universalité et à la qualité des services de garde du Québec!

Le 11 février prochain, l’ Équipe Qualité éducative des services de garde et petite enfance , sous la direction de Nathalie Bigras, présentera son mémoire à la commission des finances publiques et demandera au gouvernement le retrait de sa réforme des tarifs des services de garde, soit l’augmentation et la modulation des tarifs en fonction du revenu familial, prévue au projet de loi 28.

En effet, l’analyse du projet de loi à la lumière des écrits scientifiques du domaine nous mène à conclure que l’augmentation et la modulation des tarifs aura des effets néfastes pour de nombreuses familles.

D’abord, la réforme augmentera le fardeau économique des familles avec de jeunes enfants et les forcera à se tourner vers les services les moins coûteux. En outre, la structure de crédits d’impôt favorisera indument la fréquentation des garderies à vocation commerciale, alors que la recherche démontre que la qualité y est souvent nettement plus faible. Ultimement, cette réforme en viendra à diminuer l’accès à des services de garde de qualité aux parents et leurs enfants.

Ainsi, et par-dessus tout, ce sont les principes de l’universalité et de la qualité des services de garde offerts aux enfants du Québec qui sont remis en question !


Dans notre mémoire, nous prévoyons également que la réforme aura un effet particulièrement néfaste pour les enfants issus de familles en situation de précarité. La recherche montre de nombreux bénéfices pour ces enfants qui fréquentent un service de garde éducatif de qualité – entre autres sur le plan de leur réussite scolaire. Ainsi, une réduction du nombre de ces enfants qui fréquentent un CPE aura un impact direct sur leur développement et tout aussi direct sur les coûts supplémentaires que l’État devra assumer tout au long de leur parcours scolaire.

Nous affirmons que, même en période de récession et de coupures, il est possible pour l’État de choisir volontairement d’investir pour les enfants et leur avenir. Pour cela, il faut que le gouvernement reconnaisse la valeur indéniable à court et à plus long terme d’un investissement dans l’éducation dès la petite enfance.

Dans l’immédiat, en plus de demander le retrait du projet de loi, nous demandons au gouvernement de reprendre le développement de places dans les CPE prévus au plan de développement de 2012. Nous prônons aussi la mise en place d’un suivi continu de la qualité dans tous les services de garde régis par l’État ainsi qu’un moratoire sur le développement de nouvelles places dans les services de garde à vocation commerciale d’ici à la parution, en 2015, des résultats de l’enquête Grandir en Qualité 2014.

Nous invitons également le gouvernement à créer un groupe de travail non partisan composé d’experts qui sera chargé de lui formuler des recommandations afin de s’assurer que la société québécoise bénéficie d’un réseau de services éducatifs à la petite enfance universel, accessible, équitable et de haute qualité.

À ce sujet, nous recommandons au gouvernement d’offrir des places en CPE gratuitement à tous les enfants du Québec, puisque les services de garde éducatifs à la petite enfance sans but lucratif doivent être considérés comme un droit au même titre que les écoles publiques.


Auteurs : Équipe de recherche Qualité éducative des services de garde et petite enfance :
Nathalie Bigras, département de didactique, Université du Québec à Montréal
Caroline Bouchard, faculté des sciences de l'éducation, Université Laval
Liesette Brunson, département de psychologie, Université du Québec à Montréal
Geneviève Cadoret, département de kinanthropologie, Université du Québec à Montréal
Gilles Cantin, département de didactique, Université du Québec à Montréal
Annie Charron, département de didactique, Université du Québec à Montréal
Gordon Cleveland, département de management, Université de Toronto
Sylvain Coutu, département de psychoéducation, Université du Québec en Outaouais
Lise Lemay, département de didactique, Université du Québec à Montréal

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