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Biskra. Classement El Kantara et le pont Romain Patrimoine Mondial de l'humanité -

Biskra. Classement El Kantara et le pont Romain Patrimoine Mondial de l'humanité -

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Cette pétition a été lancée par Fouad F. et ne représente peut-être pas un positionnement d'Avaaz
Fouad F.
a lancé une pétition à destination de
Madame IRINA BOKOVA la Directrice générale de l’Unesco
Lettre ouverte &colon A Madame IRINA BOKOVA la Directrice générale de l’Unesco ‐ 7, place de Fontenoy 75352 Paris 07 SP France
رسالة مفتوحة&colon إلى السيدة إيرينا بوكوفا المديرة العامة لليونسكو

Le site naturel d’El‐Kantara ainsi que le pont romain sont classés et protégés depuis 1923 . Je vais vous renvoyer aux calendes grecques des dossiers plus urgents à mon goût et pas des moindres &excl Je vais vous citer un exemple. Il y a un dossier qui a été déposé auprès de votre institution.Le dossier a été bien ficelé par notre Direction du patrimoine culturel et il pèse lourd. Il s’agit du parc des Aurès avec les gorges d’El‐Kantara.

De vous à moi, si vous avez des problèmes à faire passer le dossier je vais vous refiler des tuyaux de premier ordre.A El‐Kantara, les Romains ont érigé un pont en 335 après J.‐C. et un certain Gaston De Vulpillières a passé vingt‐cinq ans de sa vie à la fondation du musée Lapidaire qui abrite des vestiges romains.En face du pont romain, un certain Chauve a construit le bureau de poste le plus petit du pays en 1937. Il a servi à illustrer le premier timbre de l’Algérie indépendante. C’est important, non &questQuant au site naturel, je ne vous dis pas. Il est d’une beauté à couper le souffle. Venez, vous allez voir.Votre emploi du temps est très chargé, je comprends, alors faisons simple.Restez à Paris mais lisez ce passage, je vous en conjure, et imaginez les frissons d’Eugène Fromentin écrivant ces lignes. On est en 1853.«El‐Kantara — le pont garde le défilé et pour ainsi dire l'unique porte par où l'on puisse, du Tell, pénétrer dans le Sahara. Ce passage est une déchirure étroite, qu'on dirait faite de main d'homme, dans une énorme muraille de rochers de trois ou quatre cents pieds d'élévation.Le pont, de construction romaine, est jeté en travers de la coupure. Le pont franchi, et après avoir fait cent pas dans le défilé, vous tombez, par une pente rapide, sur un charmant village, arrosé par un profond cours d'eau et perdu dans une forêt de plusieurs milliers de palmiers.Vous êtes dans le Sahara. Au‐delà s'élève une double rangée de collines dorées, derniers mouvements du sol, qui, douze lieues plus loin, vont expirer dans la plaine immense et plate du petit désert d'Angad, premier essai du grand désert. Grâce à cette situation particulière, El‐Kantara, qui est, sur cette ligne, le premier des villages sahariens, se trouve avoir ce rare privilège d'être un peu protégé par sa forêt contre les vents du désert, et de l'être tout à fait contre ceux du nord par le haut rempart de rochers auquel il est adossé.»Si vous êtes amateur de peinture, Monsieur le Directeur général, demandez à votre assistante de faire une recherche sur internet ; d’innombrables artistes ont immortalisé le site sur leurs toiles.Bien évidemment, le site naturel d’El‐Kantara ainsi que le pont romain sont classés et protégés depuis 1923. Mais ce n’est pas suffisant. La route, source de progrès, arrive. Elle va dénaturer le site et menacer le pont romain.

Et ce qui devait être inscrit au patrimoine mondial de l’humanité deviendra un lieu banal sans aucun attrait. Rien n’arrête le progrès, n’est‐ce pas &questS’il vous plaît faite vite, inscrivez le site au patrimoine mondial pour le mettre à l’abri de la furie des hommes. Je ne veux pas croire que «le phénix ne puisse pas apparaître, ni que le fleuve jaune ne puisse délivrer de message &colon pour moi, tout n’est pas fini».Pour finir, méditons ensemble ces propos de Claude Lévi‐Strauss &colon «Vues à l’échelle des millénaires, les passions humaines se confondent. Le temps n’ajoute ni ne retire rien aux amours et aux haines éprouvés par les hommes, à leurs engagements, à leurs luttes et à leurs espoirs. Jadis et aujourd’hui, ce sont toujours les mêmes.

Supprimer au hasard dix ou vingt siècles d’Histoire n’affecterait pas de manière sensible notre connaissance de la nature humaine.La seule perte irremplaçable serait celle des œuvres d’art que ces siècles auraient vues naître. Car les hommes ne diffèrent, et même n’existent, que par leurs œuvres. Comme la statue de bois qui accoucha d’un arbre, elles seules apportent l’évidence qu’au cours des temps, parmi les hommes, quelque chose s’est réellement passé.»Mustapha Ouahlima

El Kantara ou Kantara Prononciation du titre dans sa version originale Écouter) ou encore Gantara Prononciation du titre dans sa version originale Écouter) (autrefois Calceus Herculis), est une commune de la wilaya de Biskra en Algérie. C'est une oasis située dans le sud‐ouest des Aurès, à 52 km au nord de Biskra et à 62 km au sud‐ouest de Batna. Le site naturel d'El Kantara et le patrimoine romain est classé et protégé depuis 1923.La ville d'El Kantara est le résultat d'un remplissage Mio‐pliocène et Quaternaire. La source Ain Skhoun est la plus importante de la région, l'oued El Kantara ou Oued El Haï est formé de petits barrages qui sont formés à leur tour en quatre canaux d'irrigation, pour assurer l'alimentation en eau de la commune. Le climat y est froid en hiver et chaud en été.la commune se trouve sur la route nationale d'Algérie no 3 et sur la ligne ferroviaire venant de Batna allons vers Biskra.Le toponymie d'El Kantara viens du mot arabe Pont.

Les premiers habitants de la commune sont d'origine berbère. Au 1er siècle après JC les Romains sont arrivés dans la région. Vers les 620 les Arabes sont venus lors des conquêtes musulmanes. La Dachra Dhahraouia est fondée en 1048 par un groupe de familles arabes. En 1844, l’armée française est sur place. En 1955, s'intégrait dans la lutte pour l'indépendance de l'Algérie, de 1956 à l’indépendance le village été fut totalement entouré de fil de fer barbelé, de mine antipersonnel et été soumis au couvre‐feu. Lors du découpage de 1983, El Kantara est empattée a la wilaya de Batna est rattachée à la wilaya de Biskra.El Kantara est une commune qui a une grande richesse du patrimoine, comme la Dachra Dhahraouia et sa Casbah, les vestiges romains et le musée Lapidaire ou encore la ville européenne. Une partie de l'histoire d'El Kantara est immortalisé dans la textes littéraires et dans des œuvres d'artistes peintres.

Au fait, pour El‐Kantara, c’était une cause perdue d’avance. Le site fait désormais partie de la légende.







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