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Abandon des processus visant à classer nuisible le silure glane

Abandon des processus visant à classer nuisible le silure glane

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Cette pétition a été lancée par Nicolas T. et ne représente peut-être pas un positionnement d'Avaaz
Nicolas T.
a lancé une pétition à destination de
Ministère de l'Environnement, de l'Energie et de la Mer
Après avoir revendiquées leurs claires inquiétudes suite au rapport Boisseau n°010030&dash02 en date de décembre 2015, de nombreuses personnes, groupement de personnes, et associations (SGA, DPL37, RSP, FFPS CARPE, SCR, TEAM58…) s’insurgent une nouvelle fois contre les projets du gouvernement visant à favoriser la pêche professionnel en classant le silure comme « espèce susceptible de générer des déséquilibres biologiques », autrement dit « nuisible » dans le langage courant.

En effet, déjà en Décembre 2015, le rapport Boisseau stipulait que, et nous citons &colon « Sans se prononcer sur ces premiers résultats[d’études], en partie contradictoires et qui méritent sans doute d’être affinés, la mission s’interroge en revanche sur la pratique de la remise à l’eau des silures pêchés par la pêche de loisir, pratique qui lui paraît contraire à une bonne gestion des milieux et contraire au respect du bien&dashêtre animal. Elle recommande donc les deux mesures suivantes &colon
14.Interdire, à l’initiative de la DEB, la remise à l’eau du Silure Glane lorsque celui&dashci est pêché.
15.Réaliser, sur financement de la DPMA, une étude sur les possibilités de valorisation (consommation humaine, farines animales, peau…) et de mise en marché du silure afin d’en faciliter la pêche et la régulation. »
Cela sans aucune preuve tangible autre qu’un pseudo rapport réalisé par la conjointe du président de la CONAPPED. A l’opposé, l’ensemble des études et rapports sérieux démontre toutes et tous que, et nous citons toujours, « sur les tronçons de rivières libres d’obstacle à la circulation des poissons, les résultats ne montrent pas d’impact significatif sur la plupart des espèces de migrateurs. […] L’étude n’a pas révélé d’impact significatif sur les espèces sédentaires. Ce résultat est confirmé par d’autres études récentes réalisées notamment sur le Lot, qui montre que le silure, comme le brochet et le sandre, est un prédateur efficace mais dont la présence ne semble pas avoir d’impact fort. » Du point de vue biologiques et écologiques, ce projet est un non&dashsens total.

Du point de vue économique, pour favoriser l’émergence de quelques emplois, l’implantation et le développement de pêcheurs professionnels en France, l’état semble donc prêt à sacrifier nombres d’autres emplois surement moins important à leurs yeux que sont par exemple les guides de pêche, les commerces spécialisés, ou encore les professions du secteur touristiques profitant de la forte activité générée par le silure glane.

Enfin, nous nous inquiétons tout simplement de la multiplication des filets maillants sur nos cours d’eaux (qu’il soit de 80mm ou de 55mm) qui, au prétexte de capturer des silures glanes, captureront sans discernement les plus beaux spécimens des autres espèces, carpes, brochets et sandres pour ne citer que celles&dashci.

Nous tenons à rappeler ici les chiffres issus de l’étude EPIDOR quant à non sélectivité de ces méthodes de pêches. Sur 68 pêches au filet, pour 353 silures capturés, 1186 individus appartenant à 17 autres espèces ont également été capturés dont le sandre au troisième rang d’effectifs capturés. De plus, bien qu’argumentant d’une remise à l’eau des espèces malencontreusement capturées, notons qu’en ce qui concerne les silures, 25&percnt d’entre eux n’ont pas survécu à leur capture par filet maillant (contre 0&percnt à la ligne).

Bien plus que l’avenir du silure dans nos cours d’eaux, c’est l’avenir de toute la faune piscicole de nos fleuves et rivières, et celui de la pêche sportive amateur dans son ensemble qui sont mis en péril par ce projet &excl C’est pourquoi, nous demandons purement et simplement, l’abandon de ce projet visant à classer « nuisible » le silure glane en France ; projet honteux et incohérent tant du point de vue biologique qu’économique.

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