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LA CASE DE SANTE NE DOIT PAS FERMER

LA CASE DE SANTE NE DOIT PAS FERMER

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50 soutiens

La C.
a lancé une pétition à destination de
Ministre de la Santé

Depuis huit années au cœur du quartier Arnaud Bernard à Toulouse, la Case de Santé a développé un projet innovant en matière de santé. Si aujourd’hui, les valeurs et principes mis en œuvre dans son projet de santé trouvent un écho dans les discours publics en matière de santé, il n’en a pas toujours été ainsi, et surtout les actes peinent à suivre les paroles.

Il a fallu beaucoup de ténacité et de volonté à l’association et à son équipe salariée pour convaincre les pouvoirs publics de l’utilité sociale du projet porté. La démonstration s’est faite de manière pragmatique, en mettant en œuvre des missions dont la pertinence ne fait plus aucun doute. La Case de Santé n’a plus le temps d’attendre qu’une réforme de la santé donne enfin des moyens aux priorités annoncées sans que des financements ne soient dégagés.

Huit années plus tard, la reconnaissance de la pertinence et de la qualité du travail accompli au sein de la structure est unanime. Cette reconnaissance, pour précieuse qu’elle soit, ne suffit pas à faire vivre la structure dont les besoins sont pourtant très modestes. La Case de Santé est citée, louée, montrée, érigée en modèle opérationnel, inscrite dans des plans et des contrats locaux… mais dès qu’il s’agit d’organiser son financement à hauteur de ses besoins réels, c’est une autre histoire !

Si les pouvoirs publics ne dégagent pas les moyens nécessaires d’ici-là, la Case de Santé fermera ses portes au 1er novembre 2014:

-1 300 usager-e-s, la plupart en situation de grande vulnérabilité sociale, se trouveront privé-e-s de leur lieu de santé, celui où ce qui n’était pas possible ailleurs le devenait.

-11 professionnel-le-s se trouveront alors au chômage. Toute une équipe patiemment composée et renouvelée détruite ainsi que l’assemblage de compétences spécifiques réunies.

-Ce sont des terrains de stage, uniques dans la région, ouverts aux futur-e-s professionnel-le-s du travail social et en médecine générale qui disparaîtront.

Nous ne nous résignons pas devant la situation qui est la nôtre aujourd’hui, comme hier et avant-hier. Nous engageons notre énergie à trouver les solutions pour sauver la structure, en plus de l’engager au service de nos usager-e-s.

Les grands discours sur les inégalités sociales de santé, la réforme du système de santé sonneront encore plus creux quand la Case de Santé aura fermé ses portes. Ce qui se passe pour la Case de Santé est la conséquence des choix politiques en cours qui, à terme aboutiront à la casse de l’ensemble de notre système de solidarité et de santé. Les coupes budgétaires ont des conséquences bien réelles et elles frappent les plus vulnérables.

Nous demandons:

-que des financements soient débloquées en urgence pour éviter la fermeture de la Case de Santé en 2014

-qu'une table ronde réunissant les partenaires financiers de la Case de Santé soit organisée, sous l'égide de l'ARS, pour aboutir à des engagements pour un financement pérenne.


www.casedesante.org

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