La famille Fregjaj a obtenu un titre de séjour !!!
Samedi 29 novembre, une lettre a transformé la vie de cette famille. Par décision préfectorale du 26/11, Ditmira, Fatbardh et Ardit ont obtenu un titre de séjour d’un an pour «vie privée et familiale», avec autorisation de travailler. En outre, le titre de Lumturi et Véli a été modifié en titre de séjour, pour le même motif et dans les mêmes conditions. C’est donc la fin de 3 ans d’attente et de peur. Toute la famille, qui est un exemple d'intégration, est régularisée.
Il est venue l’heure d’adresser des remerciements à tous les protagonistes de ce combat : outre les membres du Collectif, l’association «Lire & Écrire», la mairie de Lannion, les élus locaux, Mme le Sous-Préfet, le Conseil général, les syndicats, parents d’élèves, la presse locale,.... et bien sur vous; signataires de cette pétition ! Merci !!!!
La lutte continue!
Non à l’expulsion d’une famille albanaise de Lannion !
Monsieur le Préfet,
La famille FREGJAJ, venue d'Albanie où
elle était menacée de mort, vit maintenant à Lannion depuis plus de deux ans, à
la satisfaction de tous. Elle fait tout pour s'intégrer, cours de français,
participation aux jardins partagés, aux cours de cuisine, à la vie du centre
social, activités sportives, don du sang, etc... malgré des conditions de vie
difficiles. Deux bébés sont nés à Lannion, Enes en décembre 2012 et Reissa en
janvier 2014. Enisa (14 ans) est une très bonne élève du collège Le Goffic.
La famille FREGJAJ vivait
confortablement en Albanie et elle a tout quitté, maison, métier, études,
parents, amis... simplement pour rester en vie. Vous semblez ne pas
avoir pris au sérieux la menace de mort par vendetta qui pèse sur elle, puisque
vous avez prononcé à son encontre une OQTF (obligation de quitter le territoire
français). Et pourtant, les assassinats pour ces motifs continuent en Albanie,
et les autorités albanaises sont obligées d'avouer qu'elles sont incapables de
protéger leur concitoyens.
Malgré leur courage, les membres de
cette famille vivent dans l'inquiétude permanente d'être renvoyés, et ce stress
n'est pas sans conséquence sur leur santé.
Qui pourrait accepter qu'ils soient expulsés et donc condamnés à vivre reclus, ou que l'un deux soit assassiné (aussi bien une femme ou un enfant, puisque les vendettas récentes ne les épargnent plus) ? Pas nous, et nous l'espérons, pas vous. La solution est entre vos mains : lever l'OQTF et leur accorder le droit de séjour pour raisons humanitaires.
Collectif de Soutien aux Sans-Papiers du Trégor Goëlo
19 rue Jean Savidan salle P (AC!Tregor) - 22300 LANNION