Mettez à jour vos Paramètres de Cookies pour utiliser cette fonctionnalité.
Cliquez sur 'Tout autoriser' ou activez uniquement les 'Cookies pour une publicité ciblée '
En continuant, vous acceptez notre Politique de confidentialité qui détaille comment vos données sont utilisées et sécurisées.
J'ai compris
Nous utilisons des cookies pour analyser l'utilisation de ce site par les visiteurs et vous offrir la meilleure navigation possible. Consultez ici notre politique de Cookies.
OK
Monsieur le Haut Commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie: Interpeller l'état concernant la situation de Saint-Louis

Monsieur le Haut Commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie: Interpeller l'état concernant la situation de Saint-Louis

1 personnes ont signé. Allons jusqu'à
50 soutiens

Clore

Finaliser votre signature

,
Pour vous désinscrire ou modifier vos données à tout instant, écrivez à unsubscribe@avaaz.org, ou utilisez le lien disponible dans chaque e-mail. Avaaz protégera vos informations personnelles et ne partage jamais les données avec des tiers.
Cette pétition a été lancée par Saint-Louis R. et ne représente peut-être pas un positionnement d'Avaaz
Saint-Louis R.
a lancé une pétition à destination de
Monsieur le Haut Commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie
Monsieur le Haut commissaire

L’association « Saint Louis Réagissons », Association Loi 1901 constituée par des administrés de la commune du Mont Dore, souhaiterait vous interpeller concernant la situation, certes en amélioration, mais toujours aussi compliquée et ambigüe pour les habitants de la commune.

Voilà cinq mois que les dernières exactions ont eu lieu sur la voie publique. Mais, l’histoire nous demande de remonter le temps (25 ans) jusqu’à la création de la Tribu de Saint Louis, qui n’était qu’une mission catholique à l’époque, pour connaître la genèse des problèmes que nous rencontrons aujourd’hui.

Ce sont ces problèmes, non-résolus, qui nous ont amené à constituer cette association. A quoi s’ajoute un ras-le-bol général exacerbé par le sentiment que l’Etat rejette ses responsabilités.

En effet, l’inertie des forces de l’ordres, la latence des interpellations et le manque de communication ou de prise de position officielle sur le sujet, nous poussent à croire qu’il s’agit d’une volonté de l’Etat d’être passif dans un conflit soulevant des questions bien plus larges que la simple sécurité civile, l’entrave à la libre circulation et remettant en cause le « destin commun » si souvent mis en avant.

Nous condamnons ce que nous constatons de jour en jour comme un fait avéré, dénoncé par le président de la ligue des droits de l'homme Jean-Pierre Dubois en son temps (2005/2011) - "l'ère des miradors invisibles, pour une surveillance qui frappe surtout les défenseurs des droits et les lanceurs d'alertes" ...

Nous condamnons le divorce de l'état et de la nation comme le démontre ce qui est convenu d'appeler "la crise de citoyenneté", à plus forte raison dans notre pays en devenir, où nous subissons la pression des revendications identitaires d'une communauté minoritaire.

…/…

Nous dénonçons le manque de recentrage de l'état dans la définition de ses missions :
- L'état régalien, soucieux de faire respecter l'ordre à travers la police, l'armée, et la justice.
- L'état, instituteur du social, déterminé à unifier le pays, au travers d'enseignements porteurs comme l'école, les valeurs civiques, les valeurs traditionnelles communautaires ne portant atteinte à aucun citoyen. (la laïcisation doit unifier le pays tout en contribuant au progrès et à la liberté des consciences).
- L'état providence, dans le domaine social qui vise à garantir un niveau minimum de bien-être à l’ensemble de la population.
- Nous dénonçons la non application de la prévention de la délinquance, ayant fait l'objet d'un décret pour la création d'un Comité Interministériel de Prévention de la délinquance, présidé notamment par le ministre de l'Outre Mer de l'époque.

C’est pourquoi, nous souhaiterions vous rencontrer afin d’échanger sur le sujet. Mais aussi de travailler ensemble sur ce dossier crucial pour les Calédoniens.
Nous ne manquerons pas d’interpeller à son tour le Chef de l’Etat, Monsieur François Hollande, lors de sa venue prochaine sur le Territoire.

Nous vous prions d'agréer, Monsieur le Haut Commissaire, l'expression de notre très haute considération.


L’association Saint Louis Réagissons

Publiée (Mis à jour )