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NON à l'expulsion d'une famille tchétchène avec 5 jeunes enfants

NON à l'expulsion d'une famille tchétchène avec 5 jeunes enfants

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50 soutiens

AMI P.
a lancé une pétition à destination de
Mr Jean Benoît Albertini, Préfet de la Vendée, Mr Bruno Le Roux, Ministre de l'Intérieur, Mr Bernard Cazeneuve, Premier Ministre, Mr François Hollande, Président de la République Française
STOP à l’injustice &excl

Les époux A ont dû fuir la Tchétchénie avec 3 jeunes enfants, comme toute leur famille, suite au soutien apporté par la mère du chef de famille, responsable de soins dans un hôpital à Grozny, à des résistants antirusses. Le seul membre de la famille à être resté est le plus jeune frère du papa &colon il a été mutilé, torturé et est en prison pour 20 ans…tous les autres membres de la famille ont quitté leur pays pour survivre, et se sont enfuis où ils pouvaient…
Après plusieurs années d’errance, les époux A sont arrivés en France en mars 2014. Ils croyaient que leur périple était enfin terminé… Ils ont demandé l’asile à la France dès leur arrivée, mais il leur a été refusé, principalement « faute de preuves suffisantes », et cela malgré les recours intentés.
Ils sont alors devenus « sans papiers français ».
En octobre 2014, leur quatrième enfant est né. En mars 2016, ils sont arrivés en Vendée pour rejoindre des amis.
En juillet 2016, ils ont trouvé une terre d’accueil à Sèvremont, dans le Pays de Pouzauges.
La municipalité a mis à disposition un logement via une association qui les accompagne au quotidien. Les voisins les apprécient. Ils se sont fait de nombreux amis. Les 3 aînés, âgés de 10, 6 et 5 ans, sont scolarisés dans l’école de la commune. Ils maîtrisent parfaitement le français et sont très bien intégrés.
Pourtant, en juillet 2016, la famille a reçu deux arrêtés, signifiant à chacun des époux une OQTF (Obligation de Quitter le Territoire Français) dont l’échéance avait été fixée au 6 décembre, en raison de la grossesse de la maman. Le bébé est né en octobre dernier. Un recours a eu lieu au Tribunal Administratif de Nantes pour exprimer le refus de la famille de retourner en Russie. Il a été rejeté le 25 janvier dernier….

NON A LA PROCEDURE D’ELOIGNEMENT

Le 08 février, le couple a reçu une convocation à la Préfecture de Vendée leur ordonnant de se présenter le 24 février prochain pour une demande de réadmission en langue russe &excl&excl&excl Il s’agit de demander la création d’un laisser‐passer consulaire pour le renvoi de la famille vers la Russie &excl&excl&excl

C’est scandaleux &excl&excl&excl&excl

OUI A LA REGULARISATION DU PERE PAR LE TRAVAIL

C’est d’autant plus scandaleux qu’en décembre, le chef de famille a présenté une demande d’autorisation de travail à la Préfecture qui lui a été refusée. Il avait trouvé un contrat de 9 mois dans une entreprise du Pays de Pouzauges. Lui, qui depuis son arrivée en France, ne demande qu’une chose &colon TRAVAILLER pour pouvoir faire vivre dignement sa famille… ne comprend pas cette injustice &excl
C’est incompréhensible pour l’intéressé mais aussi pour l’entreprise qui ne parvient pas à s’assurer d’une main d’œuvre stable.

NON A UN RENVOI EN RUSSIE

C’est scandaleux également car les témoignages fournis sur le sort tragique des résistants exilés qui ont été ramenés de force en Russie sont accablants &excl La Déclaration Universelle
des Droits de l’Homme, article 14, stipule &colon « Devant la persécution, toute personne a le droit de chercher asile et de bénéficier de l’asile en d’autres pays »

Et, c’est scandaleux , parce qu’imposer au couple de remplir cette demande de réadmission en Russie, c’est aussi indiquer aux autorités russes leur localisation géographique…

Convocation le 24 février

Devant l'insistance des services de la Préfecture, le chef de famille s'est rendu le 24 février denier à cette convocation, accompagné par des membres du Comité de Soutien.
Et, il y a eu un début de dialogue &colon il a pu expliquer le danger couru et n'a pas été contraint de remplir les formulaires de réadmission en Russie; les représentants de Mr Jean‐Benoît Albertini, Préfet de la Vendée, ont déclaré entendre l'appel à l'humanité des membres du Comité de Soutien, en vue d'obtenir la régularisation de cette famille. Mais, ces représentants ont, toutefois, exclu de pouvoir en l'état accorder une régularisation au niveau local. Dans l'attente du jugement de la Cour Administrative d'Appel et la fourniture de nouvelles preuves des menaces pesant personnellement sur la famille, la situation de celle‐ci demeure bloquée face à une procédure d'éloignement applicable à tout moment par la Préfecture de la Vendée. Le Comité de Soutien et l'ensemble des signataires maintiennent donc leurs demandes pour débloquer cette situation angoissante...

Car, la présence des époux A. et de leurs 5 jeunes enfants sur le territoire français ne constituent en rien une menace pour l’ordre public. Ils donnent quotidiennement des preuves de leur intégration dans la société française et de leur désir d’y vivre sereinement.
Une solidarité très importante s’est mise en place autour de
cette famille, et un Comité de Soutien, de plus de 200 membres, s’est créé pour leur garantir (comme le stipule l’article 3 de la Déclaration des Droits de l’Homme) le « droit à la vie, à la liberté et à la sureté de sa personne ».

Ce Comité de Soutien demande, comme tous les signataires de cette pétition &colon

L’arrêt immédiat de la procédure d’éloignement
La régularisation du chef de famille par le travail
La certitude absolue qu’aucun renvoi en Russie ne sera mis en place
Publiée (Mis à jour )