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Office Français Immigration Intégration: Des affectations de logements pour les réfugiés syriens de Toulouse
THOMAS J.
a lancé une pétition à destination de
Office Français Immigration Intégration
Réfugiés Syriens de Toulouse : quelques heures pour agir, car les promesses de l'état n'engagent apparemment que ceux qui les écoutent...Le 25 mai dernier, les réfugiés Syriens qui occupaient l'immeuble HLMP désaffecté des Izards ont été expulsés. Avec un seul mot d'ordre pour le Préfet à l'époque, lors d'un point presse : tout faire pour éviter la séparation et l'éloignement des familles. "Cette opération devait répondre à 3 enjeux : solution d'hébergement, préservation des liens familiaux, continuité de la scolarité".
Dès le début, cette promesse n'était que partiellement tenue. Certains ont ainsi été relogés à Cahors. Et dans leur situation, l'éloignement de 50 ou 500km, sans moyen de se déplacer, dans une ville dans laquelle ils n'ont aucune attache, relation ou famille, c'est une désocialisation assumée.
Aujourd'hui, seulement 6 semaines après cette expulsion, alors que les structures d'accueil (OFI, CADA) parlaient d'une certaine quiétude jusqu'à la fin de l'année, l'état passe à l'action. L'été est là, beaucoup de membres d'associations locales doivent être partis en congés, une opération qu'on pourrait appeler "Place Nette" peut commencer.
Donc, à partir de lundi, le trans-bahutage continue : certaines familles vont être relogées à Auch ou Cahors, sans aucune consultation avec les principaux intéressés, ni même les associations locales. Et les enfants vont encore subir en septembre un changement d'établissement scolaire.Pour mémoire, la décision initiale d'expulsion des réfugiés des Izards a été rejetée en appel (selon l'article 8 de la Convention Européenne des Droits de l'Homme), mais l'expulsion avait déjà eu lieu ( http://france3-regions.francetvinfo.fr/…/syriens-des-izards… ). Et impossible de les reloger aux Izards, puisque la démolition de l'immeuble a commencé. Une sorte de politique de la terre brûlée ? Nous n'osons y penser.Quoiqu'il en soit, il demeure pour nous, association citoyenne, insupportable de rester impuissants face à ces agissements appliqués dans la précipitation et l'unilatéralité. De nombreuses associations locales, qui œuvrent depuis plusieurs mois pour l'accompagnement et le dialogue entre ces familles et les organismes publics, ne peuvent se contenter d'une telle décision.Si vous aussi souhaitez qu'une sorte de moratoire soit convenu, afin d'envisager sereinement et dans le dialogue les éventuelles re-locations, faites-le savoir en signant cette pétition. Nous la remettrons au plus tôt à la préfecture. Mais faites vite, nous n'avons que quelques heures...
Dès le début, cette promesse n'était que partiellement tenue. Certains ont ainsi été relogés à Cahors. Et dans leur situation, l'éloignement de 50 ou 500km, sans moyen de se déplacer, dans une ville dans laquelle ils n'ont aucune attache, relation ou famille, c'est une désocialisation assumée.
Aujourd'hui, seulement 6 semaines après cette expulsion, alors que les structures d'accueil (OFI, CADA) parlaient d'une certaine quiétude jusqu'à la fin de l'année, l'état passe à l'action. L'été est là, beaucoup de membres d'associations locales doivent être partis en congés, une opération qu'on pourrait appeler "Place Nette" peut commencer.
Donc, à partir de lundi, le trans-bahutage continue : certaines familles vont être relogées à Auch ou Cahors, sans aucune consultation avec les principaux intéressés, ni même les associations locales. Et les enfants vont encore subir en septembre un changement d'établissement scolaire.Pour mémoire, la décision initiale d'expulsion des réfugiés des Izards a été rejetée en appel (selon l'article 8 de la Convention Européenne des Droits de l'Homme), mais l'expulsion avait déjà eu lieu ( http://france3-regions.francetvinfo.fr/…/syriens-des-izards… ). Et impossible de les reloger aux Izards, puisque la démolition de l'immeuble a commencé. Une sorte de politique de la terre brûlée ? Nous n'osons y penser.Quoiqu'il en soit, il demeure pour nous, association citoyenne, insupportable de rester impuissants face à ces agissements appliqués dans la précipitation et l'unilatéralité. De nombreuses associations locales, qui œuvrent depuis plusieurs mois pour l'accompagnement et le dialogue entre ces familles et les organismes publics, ne peuvent se contenter d'une telle décision.Si vous aussi souhaitez qu'une sorte de moratoire soit convenu, afin d'envisager sereinement et dans le dialogue les éventuelles re-locations, faites-le savoir en signant cette pétition. Nous la remettrons au plus tôt à la préfecture. Mais faites vite, nous n'avons que quelques heures...
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