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Redéfinition du plan de régulation du loup en France 2013-2014

Redéfinition du plan de régulation du loup en France 2013-2014

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Cette pétition a été lancée par Olivier C. et ne représente peut-être pas un positionnement d'Avaaz
Olivier C.
a lancé une pétition à destination de
La ministre de l'environnement Delphine Batho

Les loups sauvages sont réapparus en France depuis 1992.


Ils ont réinvesti à cette époque le parc national du Mercantour à partir de l'Italie où il en subsistait quelques centaines. Profitant de la déprise agricole, qui leur offre par endroits des espaces quasiment vides de présence humaine la majeure partie de l'année, ils ont depuis essaimé dans une bonne moitié sud de la France ainsi que dans l'Est du pays. Cette population est aujourd'hui estimée à environ 240 individus.


Aujourd'hui cette population lupine naturelle est en danger.


Alors que les gouvernements précédents, pourtant peu soupçonnables d'écologisme forcené, avaient semblé parfois prêter une oreille aux défenseurs du loup (notamment l'association Ferus), celui de Jean Marc Ayrault opte pour une politique d'abattage de 10% des effectifs de loups en France.


Cette option de destruction systématique des loups "posant problème" (attaque de troupeaux non gardés ou presque) est de l'avis unanime des connaisseurs de l'espèce de nature à la mettre en danger car la population lupine est tout juste viable à l'heure actuelle.


Par ailleurs elle édulcore complètement la véritable problématique de la pérennité de l'élevage ovin en France face à la concurrence mondiale (Depuis dix ans, le total de pertes attribuées au « loup non exclu (c'est à dire quand on ne peut pas faire la preuve qu'il ne s'agit pas d'un loup, le doute bénéficiant toujours à l'éleveur) » est de 2 500 à 4 500 ovins par an, soit au maximum 0,6% par an du cheptel présent dans les secteurs concernés (700 000 brebis). La mortalité hors loup est infiniment supérieure : au moins 3 à 7% par an pour les brebis et 10 à 15% pour les agneaux ! Maladies, parasitisme, chutes ou disparitions dans les estives, chiens divagants... causent la perte d’un millier de moutons par jour en France !).


En signant cette pétition qui demande la redéfinition des termes qui régiront les futurs rapports entre pastoralisme et population lupine française, nous pouvons agir afin de préserver de la destruction cette espèce emblématique de la vie sauvage. Par ailleurs il ne faut pas oublier que les espaces concernés par la réapparition du loup mais aussi d'autres espèces majeures de nos écosystèmes connaissent un très fort regain d'intérêt touristique la plupart du temps : aller randonner dans une montagne réenchantée n'a pas de prix et permet de faire vivre des régions qui seraient la plupart du temps exsangues si le tourisme "vert" ne se développait plus.

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