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Soutien à Mary-Gaelle: Rendons justice à Hibane !

Soutien à Mary-Gaelle: Rendons justice à Hibane !

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Cette pétition a été lancée par Perrine C. et ne représente peut-être pas un positionnement d'Avaaz
Perrine C.
a lancé une pétition à destination de
Soutien à Mary-Gaelle
Cela n'aurait jamais dû arriver et pourtant, c'est tombé sur Hibane &excl

Hibane, ce jeune et beau Cairn terrier avait de nombreuses années devant lui, mais il est parti trop jeune au paradis et sa maîtresse Mary‐Gaelle est anéantie.

Hibane est mort ce matin lors de sa ballade quotidienne. Faute de signalisation, il s'est fait piéger par une torture non réglementée anti‐ragondin &excl Pour information, ce genre de piège est soumis à une réglementation sévère.

Soutenez notre mouvement et signez cette pétition pour rendre juste à Hibane qui a perdu la vie à cause de personnes insouciantes. Il ne faut pas que cela se reproduise et il faut surtout dénoncer ces personnes qui se pensent plus fort que les lois &excl

Nous garderons d'Hibane des souvenirs heureux. Repose en paix mon grand. Tu as eu une vie heureuse grâce à Mary‐Gaelle et nous continuerons de penser à toi.


*********

1 euros symbolique pour Hibane mes amis &quest

https&colon//www.papayoux.com/fr/cagnotte/rendons&dashjustice&dasha&dashhibane&dash

Merci pour votre générosité &excl

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ENGLISH

Why this matters &colon It should never have happened, and yet it did on Hibane. Hibane, a young and beautiful Cairn Terrier still had long years ahead of him, but he left us too soon and his owner Mary‐Gaëlle is devastated. Hibane died this morning, during his daily walk. Without any warning sign about it, Hibane got onto a non‐regulated strangling trap meant for coypu &excl That kind of trap is usually under a very strict regulation policy. Join us and sign this petition so that justice can be served for Hibane, who lost his life because of some careless person. This can not happen again and we need to give up those persons who think they are above the law &excl When we think of Hibane, it is only happy memories. Rest in peace big boy. You’ve had a happy life thanks to Mary‐Gaëlle and we’ll always think about you.


L'histoire en détail &colon

Merci de signer la pétition et de lire jusqu'au bout.
NOUS ETIONS DES NUISIBLES ET J’AI ETE TUE PAR UN LACHE COMME UN « NUISIBLE », ça aurait très bien pu être maman.
Je m’appelais Hibane (du nom des Iban, les coupeurs de têtes de Bornéo mais moi je coupais que les têtes des petits rongeurs, et pas souvent), j’étais un cairn terrier de 4 ans. J’voulais jamais faire mes crottes dans ma cour depuis l’âge de 6 mois, alors fallait qu’j’aille en balade tous les jours. Et comme j’aimais pas les chiens mâles qu’avaient encore leur zizi entier, que j’les grognais très fort s’y s’approchaient d’moi sans laisse, ben maman elle m’emmenait très tôt l’matin en promenade en pleine nature pour pas qu’on tombe sur d’aut’chiens qu’auraient pu foncer sur moi sans qu’leurs maîtres les rappellent. Et finalement c’était bien, on voyait plein d’animaux sauvages &colon des r’nards (mais très rarement depuis fin 2015), des ragondins, des lièvres (juste dans les réserves en période de chasse), des lapins d’garenne (très rarement), des blaireaux (juste 3 fois) et surtout des chevreuils qu’on approchait même des fois de très près, à 20 mètres. Une fois on avait même vu un chat sauvage, c’est impressionnant. Maman elle me lâchait jamais, elle avait trop peur de me perdre et j’aurais pas bien obéi pour revenir vers elle si j’avais suivi une piste ou un animal, passque les cairns terriers, c’est quand même des chiens d’chasse à la base, et j’avais ça dans l’sang. C’que j’préférais, ben c’était m’amuser avec les lièvres, des fois y f’saient l’beau dans les champs pour voir où qu’on était, on jouait à cache‐cache avec eux. Maman elle faisait en plus tout plein de photos de ces animaux, de paysages, de levers de soleil. Bref, c’était le bonheur. Mais elle faisait toujours bien attention que j’oblige pas les animaux à traverser la route ou la voie ferrée, passqu’elle disait qu’c’était « dangereux », qu’y pouvaient créer un accident et mourir.
Le problème c’est qu’on n’était pas les seuls à aller en pleine nature très tôt l’matin et qu’on faisait pas que des photos d’animaux vivants. Y avait des fois des gens bizarres dans des camionnettes qui roulaient tout doucement sur les chemins. On voyait des choses louches quoi, une fois même, dans la réserve (zone interdite à la chasse) un braconnier fusil à l’épaule le long de la rivière, qu’avait l’air de traîner un chevreuil et qu’est ensuite reparti dans sa camionnette. Mais on était trop loin pour faire des photos correctes. Y a des gravières (sortes d’étangs) dans cette réserve et des talus. Plein d’animaux y vivent &colon des oiseaux (canards et hérons surtout), des ragondins qu’allaient manger dans les champs, comme la famille de chevreuils dont y reste juste 2 membres sur les 4, des renards, blaireaux, martres, fouines, lièvres, etc. En septembre 2016, on avait trouvé un ragondin aux pattes avant coupées, ça sentait très mauvais. Maman avait prév’nu la mairie, passqu’un chasseur (elle les aime globalement pas, mais la majorité respecte quand même les lois et elle savait que certaines espèces pullulaient et que cela pouvait porter préjudice aux autres et à la nature), lui avait dit un jour que jamais les renards peuvent tuer un ragondin adulte comme celui qu’on avait trouvé, ça a de très grosses dents et griffes, donc elle savait que le ragondin, ben il avait été braconné. Mais la mairie a jamais répondu. Une autre fois, plus récemment, on avait trouvé une patte de chevreuil.
C’était mon endroit préféré cette réserve, on y allait chaque semaine depuis 2,5 ans. On marchait beaucoup avec maman, j’fouinais partout dans les endroits publics, j’suivais des pistes, maman était souvent en bout de longe, des fois fallait qu’elle coure, elle rentrait souvent sale, même des fois très sale, du coup elle s’habillait comme les chasseurs qui mettent des vêtements chauds, confortables et pas trop salissants. On f’sait un mélange de cani‐rando, cani‐cross quand y avait des bêbêtes et de cani‐trek, passqu’on sautait des fossés, on marchait dans la boue (passque des fois on suivait les sillons dans les champs, pour suivre des pistes de bêbêtes, mais jamais on n’abîmait rien, maman faisait très attention à c’que sa longe s’accroche pas, et on nous a jamais rien dit). Moi j’me salissais moins qu’elle, d’abord j’aimais pas l’eau, j’risquais pas d’sauter à l’étang, j’aimais même pas marcher dans les flaques, j’les évitais. Et les bains, j’aimais encore moins ça. Pis en plus elle me mettait exprès des manteaux quand c’était sale pour pas que j’me salisse.
Bref, la dernière fois qu’on a voulu faire not’balade là‐bas, on a pris l’chemin comme d’hab, pis longé un talus en bordure d’un champ, après on voulait r’joindre le petit étang (ou la petite gravière) d’un monsieur que not’famille connaît et qui savait qu’on venait là tout le temps, qu’avait donné l’autorisation à maman d’y prendre des photos. Y a 2 ans, on avait téléphoné au piégeur, c’était sa femme qu’on avait eue, passque maman elle avait parlé avec un monsieur qui s’occupe de l’association d’pêche du grand étang, situé en face, qui lui avait dit que le piégeur allait sûrement mett’des pièges à ce petit étang situé en face du grand, pour tuer des ragondins passqu’y en avait trop et qu’y z’avaient peur qu’y viennent dans leur étang à eux en face, les embêter pendant qu’y pêchaient. Finalement la femme du piégeur avait dit qu’il avait pas mis de piège et que de toute façon il aurait averti maman s’il en avait mis passqu’y savait qu’j’allais là‐bas et qu’y mettait que des collets à arrêtoirs, qui bloquent l’animal mais qui tuent pas quoi. Depuis on n’avait plus jamais entendu parler d’pièges, mais on aurait dû faire gaffe quand même passque c’week‐end ils lâchent des truites à l’étang. Maman elle a jamais aimé c’monsieur, elle avait l’impression qu’y s’contentait pas de réguler mais qu'y voulait complètement éradiquer certaines espèces, comme les renards et les ragondins. Les gens ne l’aiment pas trop par ici, mais ils ne veulent pas « faire d’histoires », c’est comme ça à la campagne, on veut jamais prévenir les autorités quand on sait quelque chose. Par lâcheté, par peur, passque tout l’monde se connaît, et ça parle.
Alors nous voilà tranquilles à longer l’talus pour rejoindre mon étang préféré, qu’était pas clôturé, y avait juste une chaîne à l’entrée et un panneau « propriété privée ». C’était l’étang d’un monsieur qu’on connaissait, qui nous avait donné l’autorisation d’y aller, et qu’avait bien dit « vous pouvez y aller tranquilles, y a aucun risque ». Sauf que vendredi matin, ben si, y avait un risque. Maman était 3‐4 mètres derrière moi, elle me bloquait souvent ma longe par‐là, passqu’une fois y avait un ragondin qui m’avait coupé la route quand j’venais d’arriver au bord de l’étang, et qu’une autre, ben j’avais failli en attraper un qu’elle avait pas vu à cause du brouillard. J’suis descendu dans l’fossé qu’est très profond par‐là, à l'endroit où j'passe toujours, c'est une coulée de ragondins, j'suis toujours leur piste. Et maman a entendu qu’j’ai poussé un p’tit cri. Elle a pas compris sur le coup c’qui s’passait, elle m’a juste dit « qu’est‐ce que tu fais, tu montes pas &quest ». Ben non, j’pouvais pas monter, y avait un truc en fer qui m’avait attrapé par le cou. Elle a hurlé, pleuré, elle pensait qu’elle était en plein cauchemar, elle s’est jetée sur ce machin qu’on appelle un piège, qu’avait une forme de mâchoire, mais sans dents, pour essayer de tirer, tirer, tirer dessus de toutes ses forces. Ben oui, elle pensait qu’c’était un piège à arrêtoir. Mais non en fait. J’avais un peu d’sang dans ma gueule qu’était ouverte, mes yeux étaient tout bizarres, mon corps, ben il était lourd dans la pente du fossé.
Quand le vétérinaire est arrivé au bout d’un très long moment, ben maman elle était toute perdue, les mains pleines de boue, elle tenait ma longe, mais y avait plus moi au bout, elle m’avait laissé tout seul dans l’fossé pour rester au bord de la route. Elle hurlait, elle pleurait, elle tenait à peine sur ses jambes qui tremblaient, elle arrivait même pas encore bien à réaliser. Le véto il a eu beaucoup d’mal à défaire le piège du fossé, c’est qu’après, en forçant énormément, qu’il a réussi, au bout de 5 bonnes minutes, à me détacher. Maman lui a expliqué qu’elle était sûre que c’était un braconnier qu’avait fait ça passqu’elle connaissait le propriétaire de l’étang, et qu’le piégeur savait aussi qu’on v’nait là tou’l’temps, qu’y nous auraient forcément avertis si y z’avaient mis des pièges. Le véto il a dit à maman que j’avais quand même dû souffrir et qu’elle n’aurait rien pu faire pour me sauver. Après il m’a emmené, y pouvait malheureusement pas attendre, et maman a encore attendu un long moment les gendarmes. Le piège il était à ses pieds. Les gendarmes y sont arrivés avec 2 messieurs. Maman leur a expliqué que ça d’vait être des braconniers qu’avaient fait ça. Elle a répété c’qu’elle avait dit au véto. Sauf qu’en fait non, c’était pas un braconnier, c’était l’piégeur en personne qu’avait mis l’piège contre les ragondins. Maman a pas trop bien compris ni entendu (elle était si mal) si c’était l’piégeur qu’avait proposé d’mett’les pièges ou les messieurs qu’étaient avec les gendarmes. Passqu’en fait ben contrairement à c’qu’on croyait, l’étang il appartenait pas complètement au monsieur qu’on connaissait, y avait une autre famille qui possédait l’aut’berge. C’est c’que les 2 messieurs y z’ont expliqué. L’un, le plus jeune, s’est excusé auprès d’maman, l’a serrée contre lui, l’autre était tellement abasourdi, ben qu’il a rien dit. Après y a l’piégeur qu’est arrivé, en rigolant, il a même pas dit bonjour mais a lancé sans regarder maman (toute façon il la regardait jamais, et il se sauvait quand il la voyait) « Elle avait rien à foutre sur un terrain privé ». Pis il a ajouté « C’est elle qui m’fait sauter tous mes pièges le long du canal avec des branches». Maman a dit « Mais non, je n’ai jamais fait ça, je ne savais même pas qu’il y avait des pièges le long du canal ». Là y a un gendarme qu’a vite pris maman à part, et qui lui a dit que légalement, comme j’avais pénétré dans un endroit privé, ben de ce côté on pouvait rien faire. Elle a insisté, « mais ce n’était pas clôturé, il n’y avait pas de panneau pour signaler le piège». Mais il lui a répondu « peu importe, c’est un terrain privé ». Et maman a ajouté « je pensais que les piégeurs ne mettaient que des pièges à arrêtoir ». Le monsieur a répondu « non, officiellement c’est ce qui est dit, mais dans les faits, ils mettent des pièges qui tuent. Si le piège est légal, vous ne pourrez rien faire, par contre s’il ne l’est pas, vous pourrez engager des poursuites". Il lui a expliqué qu’il allait montrer le piège à une fédération de chasse pour déterminer s’il était légal ou non. Après il a laissé maman retourner à sa voiture, toujours sans moi au bout d’la longe, elle arrivait presque pu à marcher. Elle était désespérée car elle pensait qu’elle ne pourrait rien faire pour me rendre justice. Mais elle se trompait. Un énorme élan de solidarité a inondé facebook, des gens lui ont expliqué comment procéder.
Hier des messieurs de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage sont venus. Maman leur a tout montré, tout expliqué. Le piège était légal, mais les pièges qui tuent doivent normalement être signalés par des panneaux, même sur des terrains privés. Ce piège ne portait pas de numéro, ce qui n’est pas légal. Un autre piège, le même, pas numéroté non plus, était encore présent hier après‐midi à 20 mètres du précédent.
Merci de signer la pétition, en mémoire d'Hibane


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