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Democratic Republic of the Congo - Genocide

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50 soutiens

Herve G.
a lancé une pétition à destination de
Communaute international , Mr Hollande, Obama

Apres la Birmanie, voici la nouvelle Junte Africaine !!!

Huit millions de morts depuis 1994, 750 000 personnes déplacées depuis avril dernier, les cadavres jonchent le sol, les pleurs des orphelins bercent le pays, le silence des femmes violées que rien ne parvient à briser éteint la vie. Le Congo-Kinshasa (RDC) est en proie à un drame humanitaire et sanitaire. C'est l'histoire d'un massacre qui intéresse peu.

Le M23 (Mouvement du 23 mars 2009) continue sa progression vers Kinshasa, veut que le gouvernement congolais respecte les accords dudit 23 mars. Indirectement, les mutins du M23 veulent contraindre le gouvernement et la scène internationale à négocier avec lui. Prétextant la protection des Tutsi congolais, le M23 y voit aussi des intérêts économiques puisque le nord du Congo est riche en ressources naturelles. Leur financement ne s'arrête pas là : lorsque le M23 contrôle une zone, il prélève des impôts. Par ailleurs, des soutiens présumés extérieurs tels le Rwanda ou l'Ouganda aident à l'armement du M23 (d'après un rapport de l'ONU). Leurs méthodes de guerre sont dramatiquement barbares et finalement communes. Les populations civiles doivent faire allégeance ou mourir.

Si la mort était le seul tribut au refus d'obtempérer, la situation serait probablement moins désastreuse. Le viol est une réelle arme de guerre. Afin de détruire les femmes et de modifier l'ordre des choses sur le plan démographique et ethnique, les mutins du M23 planifient les viols. Les femmes sont enlevées, violées par plusieurs hommes - dans plus de 90 % des cas elles en ressortent avec le VIH ou d'autres MST - puis abandonnées à leur sort au bord d'une route. Il est alors impossible pour elles de rejoindre leur village, de revoir leur famille ou leurs enfants. Le viol est considéré avec le plus grand dégoût et la plus grande honte. Les petites filles enlevées ne seront pas épargnées, elles deviendront des esclaves à qui il sera demandé de faire toutes les tâches ménagères mais aussi d'assouvir les désirs sexuels de leurs ravisseurs.

La France au chevet du Congo

Il n'y a pas de vrais chiffres pour quantifier ce drame, le viol exige au Congo le plus grand silence de la part des victimes. Les orphelins de sexe masculin errent dans la rue - père mort et mère exclue du clan familial -, tombent pour la plupart dans la délinquance. Une autre stratégie est mise en place pour les petits garçons qui ne sont pas orphelins, ils sont enlevés à leur famille et enrôlés comme enfants soldats. Après les avoir torturés autant que possible, les avoir déshumanisés au point qu'ils pourraient tuer leur père ou violer leur soeur, ces enfants soldats constitueront le bras armé d'une rébellion que le crime n'effraie pas. Certains parents, effrayés à l'idée de voir leurs enfants enlevés, préfèrent les abandonner dans la forêt compte tenu de leur courte espérance de vie à cause de la présence d'animaux sauvages.

La ministre de la Francophonie Yamina Benguigui s'est rendue sur place et a constaté l'étendue des dégâts. Fin juillet, elle est allée à Kinshasa, missionnée par le président de la République pour y rencontrer les différentes sphères de la société congolaise, elle a pu s'entretenir avec des ONG congolaises et des représentants des Nations unies. La ministre s'est ensuite déplacée à Goma et c'est ainsi que la France est devenue le pays qui agit le plus : Paris a porté toutes les dernières résolutions de l'ONU devant le Conseil de sécurité.

Notre pays pousse l'ONU aux sanctions contre les criminels qui dirigent les forces rebelles, les enlèvements et les viols. Par l'intermédiaire du ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius et de l'ambassade de France à Kinshasa, la France suit l'évolution de la situation et apporte des financements importants pour traiter l'urgence humanitaire dans cette région. 20 millions d'euros ont déjà été versés de la part de la France. Les femmes portent l'avenir de ce pays : les enfants. Nos silences, ils s'en souviendront quand ils grandiront.

Publiée (Mis à jour )