UN ATELIER pour l'artiste-peintre SERGIU ZANCU
L’INACCEPTABLE EXPULSION DE L’ARTISTE-PEINTRE
SERGIU ZANCU
L’ÉVÉNEMENT DÉPASSE LE CAS PARTICULIER DE CET ARTISTE :
L’ART EST EN CAUSE,
CE REMPART CONTRE LA DÉSHUMANISATION QUI GUETTE NOTRE SOCIÉTÉ.
Voir la vidéo sur le combat de Sergiu Zancu qui provoque actuellement un buzz sur Internet :
http://youtu.be/jKZnsMKolZg
(adresses url à copier/coller dans une nouvelle fenêtre Internet).
Àpartir de 1993, pendant 15 années de vaine attente d’un échange de son atelier pour un atelier-logement et d'une suite de refus décourageants de la part des services culturels de la Région Île-de-France et de la Ville de Paris, le peintre Sergiu ZANCU enchaine à Aubervilliers quelques solutions précaires de dépannage.
Mais le 7 octobre 2008, il est EXPULSÉ manu militari de son atelier d’Aubervilliers à la faveur d’un projet immobilier privé.
L’unique solution que la mairie d’Aubervilliers a proposée à l’artiste en six ans était de s’installer dans une friche privée abandonnée de longue date, dangereuse et dégradée à l’extrême par des vagues de squatteurs.
À partir du 7 janvier 2012, moyennant un effort surhumain de plusieurs mois, Sergiu ZANCU a transformé un hangar immonde en un atelier aménagé, y installant son activité (malgré d’innombrables difficultés : absence d’eau, d’électricité et un voisinage tendu) dans l’attente de l’attribution promise d’un véritable atelier.
Le 9 décembre 2013, la Mairie prend sous sa responsabilité les lieux pour les sécuriser, en réitérant la promesse faite depuis le début de l’installation, selon laquelle l’artiste réintègrera son atelier quelques jours plus tard, une fois le protocole fini.
Malgré la promesse, Sergiu ZANCU n’y a plus eu accès depuis cette date. De surcroît, son atelier a été saccagé et pillé, puis il a été muré sous ordre de la mairie.
TOUT SON TRAVAIL EN COURS, ŒUVRES, INSTALLATIONS ET MATÉRIEL SONT SÉQUESTRÉS DANS L’ATELIER MURÉ, PRIVANT L’ARTISTE DEPUIS PLUS DE 4 MOIS DE TOUTE POSSIBILITÉ DE CONTINUER SON TRAVAIL.
La mairie d’Aubervilliers n’a jamais assumé officiellement, par écrit, ses agissements à l’égard de Sergiu ZANCU, ni répondu à ses courriers, ni aux nombreuses lettres de soutien qui lui ont été envoyées. Cette expulsion est une nouvelle faveur faite aux promoteurs immobiliers, menée "en douce", comme un tour de passe-passe.
NOUS RÉCLAMONS AU MINISTÈRE DE LA CULTURE, AUX MAIRIES DE PARIS ET D’AUBERVILLIERS QUE DES MESURES SOIENT PRISES POUR :
1) la réouverture du lieu d’exercice du peintre Sergiu ZANCU, afin qu’il retrouve possession de son matériel et de son œuvre ;
2) la mise à disposition d’un autre lieu de travail, décent et financièrement accessible ;
3) réparation pour les graves préjudices subis.
AGISSONS ENSEMBLE POUR PROTÉGER L’HUMANITÉ DE NOTRE SOCIÉTÉ.