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STOPPEZ LE CHOMAGE DES SAGES FEMMES

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Cette pétition a été lancée par sylvie G. et ne représente peut-être pas un positionnement d'Avaaz
sylvie G.
a lancé une pétition à destination de

Pendant que les indicateurs de la périnatalité reculent dangereusement en France

LA SITUATION DES SAGES –FEMMES N’A JAMAIS ÉTÉ AUSSI CATASTROPHIQUE !

DE PLUS EN PLUS DE SAGES FEMMES POINTENT A PÔLE EMPLOI !

Les sages-femmes au chômage ou avec peu d’activité en secteur libéral pendant que la morbimortalité périnatale augmente !

Nos instances gouvernementales ont eu ces dernières années une politique tout à fait irresponsable en matière de périnatalité : Une restructuration hospitalière forcenée a conduit à la fermeture de centaines de maternités. Le maitre mot pour la conduire fut la sacrosainte sécurité affichée plus élégante que la réalité : la maternité rapporte des bénéfices considérables aux hôpitaux se chiffrant en millions d’euros par établissement. Moins de sages-femmes auprès des parturientes, conditions de travail épouvantables épuisantes parallèlement à une baisse de la qualité de la prise en charge des femmes enceintes. Résultat : la France est passée du 9ième au 20ième rang en Europe sur le plan de ses indicateurs de périnatalité. Moins de sages-femmes dans les maternités car les directions d’établissements restreignent les postes pour accroitre les bénéfices. La morbimortalité périnatale au lieu de reculer augmente... les maternités n’embauchent plus de sages-femmes mais le gouvernement français dans son immense irresponsabilité augmente encore et encore les numerus clausus des sages-femmes et des promotions entières de nouvelles diplômées faute de travail sont contraintes de pointer à pôle emploi ou subissent des contrats précaires et travaillent à des taux horaires au SMIC pour pouvoir survivre après 5 années d’études supérieures auxquelles s’adjoignent souvent des spécialisations aboutissant pour beaucoup d’entre elles à des cursus de 7 à 8 ans qui font d’elles des acteurs hyperspécialisés de l’obstétrique.

Sans postes dans les hôpitaux les sages-femmes sont contraintes à l’exercice libéral

Mais là encore l’immense irresponsabilité des pouvoirs publics, l’incurie de nos gouvernants depuis des années , le mépris de la caisse d’assurance maladie ainsi que la méconnaissance profonde des besoins de santé périnatale et de l’intérêt que présente un positionnement central des sages-femmes dans le système de soin pour augmenter la sécurité périnatale aboutissent à un appauvrissement considérable des sages-femmes libérales françaises : Tout est organisé en matière de communication pour occulter leur rôle en matière de suivi de grossesse .Le système est organisé de façon à ce que les futures mères s’orientent vers des non spécialistes de l’obstétrique peu sensibilisés par l’intérêt du dépistage et de la prévention en périnatalité . Les femmes enceintes bénéficient de moins en moins des consultations spécialisées dont les sages-femmes sont les acteurs privilégiés. Parallèlement à une augmentation de la morbimortalité s’installe un appauvrissement des sages-femmes qui les incitent à quitter leurs missions et de plus en plus le territoire français pour trouver des conditions d’exercice décentes qui tiennent compte de la qualité de la prise en charge des femmes enceintes.

Les cabinets de sages-femmes ont peu d’activité, les femmes enceintes ne bénéficient pas de tous les dépistages nécessaires au bon déroulement de la grossesse et de l’accouchement. La CNAM en a parfaitement conscience puisqu’elle a réalisé en 2009 une étude qui montre que pratiquement la moitié des femmes enceintes françaises ne bénéficient pas des dépistages nécessaires ou les risques maternels et fœtaux sont engagés. En Comparant les statistiques de chaque profession de santé qui font des consultations de grossesses, la caisse d’assurance maladie a constaté que les sages-femmes assuraient parfaitement leurs missions de dépistage des risques maternels et fœtaux…

Néanmoins force est de constater que le clientélisme a pris le pas sur les intérêts de santé publique.

Au lieu de s’appuyer sur les sages-femmes comme le pilier essentiel de la sécurité périnatale à l’instar des pays qui ont une mortalité périnatale 2 à 3 fois inférieure à la nôtre à savoir les pays du nord de l’Europe ou l’Angleterre ,la France a fait un choix radicalement inverse. l’Angleterre a choisi contrairement à la France de confier la responsabilité des suivis de grossesses à des spécialistes uniquement formés pour cela par un enseignement clinique, théorique et pratique et consacré qu’à cela pendant des années . La qualité est au rendez-vous. Tandis que notre morbimortalité périnatale augmente sans que nos gouvernements réagissent, d’autres pays attachent un point particulier à assurer la sécurité périnatale. La qualité des prises en charge, la diminution de la mortalité des femmes enceintes est une priorité. Ce n’est pas le cas en France. On maltraite tout autant les femmes enceintes que les sages-femmes dans notre pays.

Sous la contrainte, les sages-femmes hospitalières ont obligation de coter frauduleusement leurs actes médicaux en acte médecins c’est-à-dire comme si c’était un médecin qui les avait réalisé à leur place. Les tarifs des sages-femmes sont les plus bas de toutes les professions médicales et de santé et nous venons de bénéficier d’une augmentation de nos actes techniques de 15 centimes d’euros en 10 ans ! Sur nos actes techniques et 2 euros sur nos consultations ! ainsi les hôpitaux préfèrent puisque les sages-femmes font les mêmes actes que les médecins en augmenter le prix en faisant croire par la fraude que les médecins réalisent ces actes … Bien que nous dénonçons cette fraude scandaleuse qui a pour but d’augmenter les bénéfices des hôpitaux en exploitant les sages –femmes ,l’assurance maladie interpelée , tolère cette fraude qu’elle sanctionnerait si une sagefemme libérale transformait ses actes en tarif médecin.

Pour 1500 euros par mois pour celles qui arrivent à trouver un petit CDD car les hôpitaux se permettent de ne plus appliquer les grilles de salaires pourtant signées par les centrales syndicales lors du protocole du 14 mars 2001, les sages-femmes subissent pressions et menaces pour coter leurs actes médicaux en acte médecin .

Mesdames et Messieurs qui assumez la responsabilité de gouverner la France, nous tenons à vous informer des lors que vos interlocuteurs privilégiés sont toujours les mêmes qu’il est désormais temps de prendre conscience que ces orientations irresponsables ont amené le système périnatal à la faillite en terme de santé publique. L’obstétrique est une spécialité que l’on n’apprend pas sur un coin de table ni en faisant un stage de 6 mois en maternité. Les pays qui réussissent à faire diminuer la morbimortalité périnatale s’appuient sur les sages –femmes .pourquoi ? Non pas parce qu’elles sont magiciennes mais parce que ce sont les SEULES FORMÉES SPÉCIFIQUEMENT AU DÉPISTAGE ET A LA PRÉVENTION DES PATHOLOGIES OBSTÉTRICALES ET QU’ELLES ONT OBLIGATIONS DE PAR LA LOI D’ORIENTER LES FEMMES ENCEINTES LE PLUS PRÉCOCEMENT POSSIBLE DANS LA FILIÈRE DE SOIN LA PLUS ADAPTÉE A LEUR NIVEAU DE RISQUE ; LES SEULES … ENTENDEZ VOUS ? LES SEULES.

AUCUNE AUTRE PROFESSION MÉDICALE N’EST SOUMISE A CETTE OBLIGATION. AINSI EN S’APPUYANT SUR LES SAGES –FEMMES ON ENTREPREND UNE POLITIQUE DE PRÉVENTION ET DE GESTION DU RISQUE PÉRINATAL . EN DÉPENSANT MOINS ON AMÉLIORE LES INDICATEURS PUISQUE VOUS AVEZ VEILLE SCRUPULEUSEMENT A CE QUE LES SAGES FEMMES FRANÇAISES PERÇOIVENT DES HONORAIRES PARTICULIÈREMENT BAS.

Plutôt que de s’appuyer sur les précieuses ressources cette profession, vous l’avez conduite par votre mépris au désespoir et à la faillite de même que toujours plus de femmes enceintes vers des issues qui auraient pu être évitées.

Devant tant d’irresponsabilité nous vous demandons de toute urgence de STOPPER LE NUMERUS CLAUSUS DES SAGES FEMMES !NE PRÉCIPITEZ PAS ENCORE PLUS DE PROFESSIONNELLES HYPER SPÉCIALISÉES VERS PÔLE EMPLOI OU DES SITUATIONS PRÉCAIRES INDIGNES DUNE FORMATION EN 5 ANNÉES D'ÉTUDES SUPÉRIEURES QUE VOUS N'AVEZ D'AILLEURS PAS DAIGNE ENCORE RECONNAITRE SUR LE PLAN UNIVERSITAIRE !

Nous vous demandons de prendre conscience de cette politique inefficace et d’engager des à présent des États Généraux de la périnatalité. de faire cesser immédiatement cette fraude à la CCAM dans les hôpitaux par l’exploitation indigne du travail considérable des sages-femmes et de stopper le numerus clausus .

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