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La Cour Européenne des Droits de l'Homme.: Libérer ma petite sœur d'un engrenage infernal et malsain.

La Cour Européenne des Droits de l'Homme.: Libérer ma petite sœur d'un engrenage infernal et malsain.

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Cette pétition a été lancée par Victor P. et ne représente peut-être pas un positionnement d'Avaaz
Victor P.
a lancé une pétition à destination de
La Cour Européenne des Droits de l'Homme.
Le placement abusif est un problème récurent en France, contre lequel il est extrêmement difficile de lutter. Pourtant, pour l'avenir de nos enfants, il est important de ne jamais baisser les bras. Ne les abandonnons pas ! Laissons la place aux enfants qui en ont réellement besoin.
Voilà plus d'un an que la "justice" tente de faire le nécessaire pour nous rendre mon frère placé en foyer. Un délinquant violent, consommateur de cocaïne, alors qu'il n'a jamais été soigné ne serait-ce qu'un minimum malgré nos demandes, quelqu'un qui a détruit notre famille. Plus d'un an qu'on essaie de nous rendre mon frère, celui qui a obligé ma petite sœur à se déplacer pour vendre ses produits, sous la menace d'en abuser de nouveau sexuellement. Celui qui a même menacé de faire la même chose à sa petite sœur, celle qui n'était pas encore née, si elle ne lui obéissait pas. Celui qui a fait de sa vie un enfer... Celui qui a fini par la vendre à ses dealers pour payer ses dettes... Celui qui était capable de frapper ma mère en l'absence mon père... Celui qui nous fait peur.
Voilà plus d'un an qu'elle a connu l'enfer du chantage, du viol en réunion, des violences et des sévices de mon frère et ses fréquentations. L'angoisse quotidienne et insupportable d'une petite fille de quatorze ans... Voilà plus d'un an qu'elle est enfermée dans un foyer sans la moindre liberté, battue, lynchée, humiliée, touchée sexuellement par les autres filles de son groupe. Ne pas voir sa petite sœur grandir, ne profiter de sa nouvelle chambre dans la nouvelle maison que ses parents ont prit pour qu'elle puisse se reconstruire enfin, loin du passé. Ne voir presque personne d'autre que les filles qui continuent ce que son frère a commencé.
Lorsque même les éducatrices, l'aide sociale à l'enfance responsable de son dossier, sa psychologue, le thérapeute familial imposé par la juge, l'expert psychologique qu'elle a vu pour l'agression et celui que mes parents ont du voir pour le placement, ont un avis qui va à l'opposé direct de ce que pense la juge, plus personne ne croit à la justice. Lorsqu'ils disent tous qu'elle se détruit de plus en plus au fur et à mesure que le temps passe, qu'elle a besoin de rentrer à son nouveau domicile familial au plus vite pour commencer à se reconstruire, et que la juge dit que son avis personnel dit le contraire, on a plus foi en la justice.
Ma petite sœur est en souffrance, au point d'en devenir violente, vulgaire, irrationnelle car elle n'a pas le choix pour se défendre des autres filles avec qui elle n'a absolument rien à faire. Ma petite sœur, celle avec qui on riait aux éclats autrefois pour un rien, a les bras recouverts de cicatrices. Elle a peur, quotidiennement, vit toujours avec l'angoisse, car son frère vient la terroriser devant son collège sans que la justice ne puisse faire quoi que ce soit, car personne n'est capable de la protéger, alors que ce rôle serait apparemment censé appartenir au placement prolongé qui la détruit.
Elle ne croit plus à la justice, car ses agresseurs (le terme exact est encore trop difficile à écrire...) sont dehors, en liberté en attendant leur jugement, et qu'elle est enfermée à leur place, comme si nous étions les coupables. Elle a peur de leur procès, car elle pense que les choses vont se passer à l'envers comme pour son placement, et que la victime sera de nouveau torturée pour avoir été déjà torturée...
Elle n'est de loin pas la seule victime de ces individus, et elle aurait dû être la dernière, si la justice n'avait pas décidé de laisser ses agresseurs en liberté en attendant le procès.
Non, rien ne fait qu'elle puisse croire en la loi. Elle n'a plus d'espoir, elle avait tout mit lors du dernier procès, quelques jours avant que je commence à rédiger ces lignes.
Avec tout le monde de notre côté, la juge n'avait aucune raison de ne pas accorder un retour à domicile. Seulement, elle ne semble aucunement capable de revenir sur sa décision, de juste se dire qu'elle s'est trompée, comme ça arrive aux êtres humains. Et d'ailleurs, elle n'était, comme à chaque fois, aucunement capable de justifier sa décision correctement, car comme chaque fois, elle n'en a pas prit la peine.
Durant les procès, les choses se contredisent. Parfois, elle dit qu'il y a aliénation parentale, que ma mère et elle sont trop fusionnelles, qu'elle a été surprotégée et que c'est la raison de son viol. Et au procès suivant, comme on arrive à contredire son avis avec des faits, elle dit qu'on l'a négligée et que c'est donc à cause de ça. Peu importe ce qu'on pourra dire, elle trouvera quelque chose pour dire que c'est justement à cause de ça, et personne n'a le droit de la contredire... Après chaque procès, mes parents humiliés, blessés, salis, leur fille effondrée, écroulée, vide d'espoir... Chaque fois pour elle, retour en enfer...
Est-ce qu'un adulte serait capable d'endurer de telles souffrances psychologiques ? Est-ce que j'ai le droit de lui demander chaque fois de rester forte ou est-ce égoïste de ma part ?
Nous n'avons aucun pouvoir, et notre parole est demandée, mais ignorée. Nous nous sentons méprisés dans notre douleur.
Nous avons chacun reçu une éducation exemplaire, je suis l'aîné et je ne suis pas un âne, je connais les valeurs de la vie, et ne reconnais aucune logique dans tout ça. Absolument aucune.

Comment cette juge prend-t-elle ses décisions ? Par quoi, qui, est-telle influencée ?
Moi, je pense au placement abusif. Il n'y a que ça, et je souhaite que cela s'arrête, ma petite sœur est en danger. Je souhaite entendre ensuite cette juge des enfants se justifier de ses décisions devant un magistrat compétent, car même si je ne peux énoncer une autre histoire dans cette pétition, j'en connais d'autres avec cette même juge sur laquelle j'ai enquêté, parfois presque aussi glauques que la notre... Ceci pour moi, n'est pas un hasard.
La justice n'a pas le droit d'être injuste, n'a pas le droit de détruire nos enfants, n'a pas le droit de faire abstraction des faits pour modifier la sortie logique d'un jugement.

J'ai mit beaucoup de larmes dans ce cour récit, beaucoup de sentiments désagréables. J'y ai aussi mit beaucoup d'espoir.
S'il vous plait, aidez ma famille. Aidez ma petite sœur. Je ne supporte plus, et nous nous sentons bien plus qu'impuissants à la douleur de ma petite sœur... Je ne souhaite pas que tout cela se termine dans les extrêmes dramatiques du désespoir...

J'avais déjà écrit une lettre à la juge, manuscrite, de neuf pages, afin d'expliquer en détail pourquoi elle s'était trompée. J'y ai mit beaucoup de courtoisie, mais beaucoup de douleur, beaucoup de larmes. L'avocat avait placé cette lettre en tête du dossier pour la juge, en lui demandant de la lire en premier. Une lettre soigneusement ignorée...

J'ai en ma possession tous les documents nécessaires afin de prouver tout ce que je dis. Des lettres de ma petite sœur aux comptes rendus de chaque procès.

Je n'ai plus d'autres espoirs après ça. Je vous en supplie. Aidez ma sœur...
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