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La Mairie de Paris et Paul McCarthy: Pour l'achat ou le don et la conservation de l'Arbre de McCarthy
Roberto L.
a lancé une pétition à destination de
La Mairie de Paris et Paul McCarthy
L'arbre de Paul McCarthy avait à peine fini de gonfler que tous les médias français en parlaient. Mais pas seulement: les médias du monde entier s'y sont intéressés. Gawker, par exemple, aux Etats-Unis, the Huffington Post ou encore the Daily Mail titraient sur le sujet le jour même.
Et pour cause : l'oeuvre interroge, surprend, intrigue. Tout comme le Cloud Gate (Anish Kapoor) de Chicago, que ses habitants appellent le jelly bean, cette oeuvre donne l'impression à ses observateurs de dessiner les contours d'un objet familier, inattendu.
Certes, des voix se sont élevées contre son érection. Est-ce à dire qu'il faut céder et retirer cette oeuvre dès maintenant ? Non : la tour Eiffel surprenait en son temps, dégoûtait les habitants même. La pyramide du Louvre, jugée trop contemporaine, avait choqué les parisiens à l'époque de sa construction. Tout comme les colonnes de Buren. Alors que les expositions ultra-contemporaines qui ont lieu chaque année à Versailles ne choquent déjà plus, ou que le colon géant d'Anish Kappor a Monumenta avait drainé un public impressionnant, il est temps d'embrasser la capacité de la ville à mêler ultra-modernisme et esthétiques plus classiques.
Cette oeuvre a d'ores et déja démontré son intérêt et son attrait pour le monde entier. Elle pourrait apporter des revenus supplémentaires à la ville, en attirant un public qui boude sa candeur. Nous venons juste de dire adieux aux cadenas du pont des arts, ne peut-on pas imaginer de nouvelles façons de renouer avec nos touristes amoureux ? Qui sait s'ils ne viendront pas en pèlerinage non plus pour fermer un cadenas, mais pour toucher cette oeuvre ? Après tout, le gisant de Victor Noir au Père Lachaise est déjà l'objet de telles attentions.
Que ce soit par un achat de la Mairie de Paris ou par un don de l'artiste, nous souhaitons voir la sculpure poursuivre sa vie sur la place Vendôme après la FIAC. Elle y a sa place et rafraichirait l'image du quartier !
Madame Hidalgo, Monsieur McCarthy, rencontrez-vous et discutez-en SVP.
Et pour cause : l'oeuvre interroge, surprend, intrigue. Tout comme le Cloud Gate (Anish Kapoor) de Chicago, que ses habitants appellent le jelly bean, cette oeuvre donne l'impression à ses observateurs de dessiner les contours d'un objet familier, inattendu.
Certes, des voix se sont élevées contre son érection. Est-ce à dire qu'il faut céder et retirer cette oeuvre dès maintenant ? Non : la tour Eiffel surprenait en son temps, dégoûtait les habitants même. La pyramide du Louvre, jugée trop contemporaine, avait choqué les parisiens à l'époque de sa construction. Tout comme les colonnes de Buren. Alors que les expositions ultra-contemporaines qui ont lieu chaque année à Versailles ne choquent déjà plus, ou que le colon géant d'Anish Kappor a Monumenta avait drainé un public impressionnant, il est temps d'embrasser la capacité de la ville à mêler ultra-modernisme et esthétiques plus classiques.
Cette oeuvre a d'ores et déja démontré son intérêt et son attrait pour le monde entier. Elle pourrait apporter des revenus supplémentaires à la ville, en attirant un public qui boude sa candeur. Nous venons juste de dire adieux aux cadenas du pont des arts, ne peut-on pas imaginer de nouvelles façons de renouer avec nos touristes amoureux ? Qui sait s'ils ne viendront pas en pèlerinage non plus pour fermer un cadenas, mais pour toucher cette oeuvre ? Après tout, le gisant de Victor Noir au Père Lachaise est déjà l'objet de telles attentions.
Que ce soit par un achat de la Mairie de Paris ou par un don de l'artiste, nous souhaitons voir la sculpure poursuivre sa vie sur la place Vendôme après la FIAC. Elle y a sa place et rafraichirait l'image du quartier !
Madame Hidalgo, Monsieur McCarthy, rencontrez-vous et discutez-en SVP.
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