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M. le Président de la République Française.: La réintégration des syndicalistes de LATelec Fouchana dans leur usine.
mohamed B.
a lancé une pétition à destination de
M. le Président de la République Française.
A Fouchana et Charguia, des centaines d'ouvrières de la filiale Latelec fabriquent désormais à moindre coût harnais et armoires électriques à destination d'Airbus, Dassault, les plus grands avionneurs mondiaux.
Quelques semaines apres le 14 janvier 2011,Sonia Jebali, Monia Dridi et Rim Sboui constituent un syndicat UGTT au site de Latelec Fouchana.
Pour briser l'activisme du syndicat tunisien, Latécoère procède en septembre 2012 à une relocalisation temporaire de l’activité du site de Fouchana en France. L’effectif chute rapidement de moitié, et les meneuses du syndicat sont renvoyées en mars 2013.
Loin des déclarations de principe dont le peuple tunisien ne veut plus, nous, syndicalistes, intellectuels, personnalités de la société civile, demandons solennellement à Latécoère de retirer les poursuites en justice qu'elle a engagées contre Mmes Jebali, Dridi et Sboui. Nous demandons leur réintégration immédiate sur le site de Fouchana, pour qu'elles puissent exercer librement leurs droits syndicaux. La répression qu'elles subissent est la répression de toutes les aspirations légitimes du peuple tunisien à travailler dignement, dans le respect de sa liberté. Leur combat est le nôtre.
Quelques semaines apres le 14 janvier 2011,Sonia Jebali, Monia Dridi et Rim Sboui constituent un syndicat UGTT au site de Latelec Fouchana.
Pour briser l'activisme du syndicat tunisien, Latécoère procède en septembre 2012 à une relocalisation temporaire de l’activité du site de Fouchana en France. L’effectif chute rapidement de moitié, et les meneuses du syndicat sont renvoyées en mars 2013.
Loin des déclarations de principe dont le peuple tunisien ne veut plus, nous, syndicalistes, intellectuels, personnalités de la société civile, demandons solennellement à Latécoère de retirer les poursuites en justice qu'elle a engagées contre Mmes Jebali, Dridi et Sboui. Nous demandons leur réintégration immédiate sur le site de Fouchana, pour qu'elles puissent exercer librement leurs droits syndicaux. La répression qu'elles subissent est la répression de toutes les aspirations légitimes du peuple tunisien à travailler dignement, dans le respect de sa liberté. Leur combat est le nôtre.
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