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fermeture de la pétition suite au refus de la création d'un CAPES de FLE par le Ministre de l'Education nationale.
Suzanne B.
a lancé une pétition à destination de
Ministre de l'éducation nationale
Nous vous remercions de bien vouloir signer cette pétition pour nous aider à lutter contre la précarité de notre statut.
Nous sommes des enseignants de Français langue étrangère (FLE), titulaires de diplômes universitaires dans cette spécialité, ayant une expérience de l’enseignement du FLE en France et/ou à l’étranger, auprès de publics les plus divers. Actuellement, nous exerçons au sein de l’Education Nationale, en tant que contractuels, auprès d’élèves allophones, dans des dispositifs de type UPE2A (Unité Pédagogique pour Elèves Allophones Arrivants, ex-CLA ou « modules FLE ») implantés dans des établissements scolaires, le plus souvent du second degré.
Quels que soient nos diplômes en FLE, notre expérience, notre motivation, le sérieux de notre travail, notre contact avec les élèves, nos efforts de collaboration avec l'équipe pédagogique et les parents pour favoriser l'intégration scolaire des jeunes, avec les partenaires pour accompagner leur orientation, notre investissement dans des projets, notamment culturels, nous sommes, parce que non titulaires, sur des sièges éjectables.
Nous n'avons aujourd'hui aucun moyen de sécuriser des postes pour lesquels nous nous sommes parfois investis pendant plusieurs années. Tout titulaire d'une autre discipline ayant passé la certification complémentaire FLS peut demander le poste qui s'est ouvert ou développé par nos efforts... L'expérience est d'autant plus douloureuse qu'il s'agit parfois d'un collègue du même établissement, qui nous a observé lui préparer la place...
Que nous est-il alors proposé ?
1) postuler sur un autre dispositif, pour lequel un poste n’a pas encore été créé officiellement, ou qui n’a pas été pourvu par un titulaire.
Non seulement cela nous met en concurrence avec les autres non titulaires, ce qui blesse notre conscience, mais le risque de se voir à terme de nouveau éjectés au profit d’un titulaire est réel.
2) passer un CAPES dans une autre matière.
On nous conseille souvent les lettres modernes, arguant du fait qu’à terme nous devons en tant qu’enseignants de FLS préparer les élèves allophones à leur intégration en cours de français langue maternelle, et de l’existence d’une épreuve au choix de FLE/FLS dans les épreuves orales d’admission.
Nous pensons que c'est un tout autre métier... De même que nous pensons qu'il ne suffit pas d'être bon pédagogue dans une autre matière pour avoir le savoir-faire nécessaire à l'enseignement du FLE/FLS, nous n’avons pas la vocation de devenir enseignants de lettres.
Un CAPES de langues est donc plus logique. Mais, si tant est que l'on réussisse, cela implique que, quelles que soient les années d'expérience, on se retrouvera stagiaire pendant un an, dans les conditions que l'on connaît, y compris la mobilité, à enseigner une discipline nouvelle, puisque telles sont les conditions pour une titularisation… Tout ça avant de pouvoir postuler sur un poste FLE et enseigner de nouveau ce ce que nous avons choisi et que nous aimons. Le poste pour lequel nous nous serons tant investi ne sera alors plus libre et il faudra recommencer le travail ailleurs...
Ce que nous voulons demander au Ministre, c’est soit de nous donner l’accès à cette certification sans devoir passer par un autre CAPES, soit d’ouvrir un CAPES FLE.
Nous sommes des enseignants de Français langue étrangère (FLE), titulaires de diplômes universitaires dans cette spécialité, ayant une expérience de l’enseignement du FLE en France et/ou à l’étranger, auprès de publics les plus divers. Actuellement, nous exerçons au sein de l’Education Nationale, en tant que contractuels, auprès d’élèves allophones, dans des dispositifs de type UPE2A (Unité Pédagogique pour Elèves Allophones Arrivants, ex-CLA ou « modules FLE ») implantés dans des établissements scolaires, le plus souvent du second degré.
Quels que soient nos diplômes en FLE, notre expérience, notre motivation, le sérieux de notre travail, notre contact avec les élèves, nos efforts de collaboration avec l'équipe pédagogique et les parents pour favoriser l'intégration scolaire des jeunes, avec les partenaires pour accompagner leur orientation, notre investissement dans des projets, notamment culturels, nous sommes, parce que non titulaires, sur des sièges éjectables.
Nous n'avons aujourd'hui aucun moyen de sécuriser des postes pour lesquels nous nous sommes parfois investis pendant plusieurs années. Tout titulaire d'une autre discipline ayant passé la certification complémentaire FLS peut demander le poste qui s'est ouvert ou développé par nos efforts... L'expérience est d'autant plus douloureuse qu'il s'agit parfois d'un collègue du même établissement, qui nous a observé lui préparer la place...
Que nous est-il alors proposé ?
1) postuler sur un autre dispositif, pour lequel un poste n’a pas encore été créé officiellement, ou qui n’a pas été pourvu par un titulaire.
Non seulement cela nous met en concurrence avec les autres non titulaires, ce qui blesse notre conscience, mais le risque de se voir à terme de nouveau éjectés au profit d’un titulaire est réel.
2) passer un CAPES dans une autre matière.
On nous conseille souvent les lettres modernes, arguant du fait qu’à terme nous devons en tant qu’enseignants de FLS préparer les élèves allophones à leur intégration en cours de français langue maternelle, et de l’existence d’une épreuve au choix de FLE/FLS dans les épreuves orales d’admission.
Nous pensons que c'est un tout autre métier... De même que nous pensons qu'il ne suffit pas d'être bon pédagogue dans une autre matière pour avoir le savoir-faire nécessaire à l'enseignement du FLE/FLS, nous n’avons pas la vocation de devenir enseignants de lettres.
Un CAPES de langues est donc plus logique. Mais, si tant est que l'on réussisse, cela implique que, quelles que soient les années d'expérience, on se retrouvera stagiaire pendant un an, dans les conditions que l'on connaît, y compris la mobilité, à enseigner une discipline nouvelle, puisque telles sont les conditions pour une titularisation… Tout ça avant de pouvoir postuler sur un poste FLE et enseigner de nouveau ce ce que nous avons choisi et que nous aimons. Le poste pour lequel nous nous serons tant investi ne sera alors plus libre et il faudra recommencer le travail ailleurs...
Ce que nous voulons demander au Ministre, c’est soit de nous donner l’accès à cette certification sans devoir passer par un autre CAPES, soit d’ouvrir un CAPES FLE.
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