Mme Agnès BUZYN, ministre de la Santé: Pour un retour durable du LEVOTHYROX avec lactose

Au printemps 2017 et uniquement en France, le laboratoire MERCK a mis sur le marché une « nouvelle formule » du LEVOTHYROX modifiant la composition des excipients &colon remplacement du lactose par le mannitol.

Cette mise sur le marché soudaine et inattendue a entrainé une crise sanitaire grave d’une ampleur inédite affectant des centaines de milliers de malade.

Indisponible dans les pharmacies françaises malgré les déclarations rassurantes mais infondées des autorités, l’ancienne formule est pourtant toujours produite dans un laboratoire français à Bourgoin Jallieu.

En effet, ce sous‐traitant de MERCK fabrique, en France, du LEVOTHYROX contenant du lactose.

Ce médicament fabriqué en France, dénommé EUTIROX® et est exclusivement destiné au marché italien.

Nous malades,

Nous sommes sous traitement de LEVOTHYROX depuis de nombreuses années.

Pendant des années, l’ancienne formule du LEVOTHYROX nous permettait de vivre normalement, sans effet secondaires indésirables. Nous étions équilibrés et nous n’avions aucun effet secondaire que nous soyons intolérants au lactose ou que nous stockions nos médicaments pour plusieurs mois

Sans raison thérapeutique réelle et sans la moindre information, nous avons été mis devant le fait accompli.

Si nous prenons acte que dans 90 &percnt des cas la nouvelle formule du LEVOTHYROX est bien supportée par les malades, nous, les 10 &percnt restant soit 300 000 malades, nous subissons encore les effets indésirables d’un médicament pourtant indispensable à notre survie.

Face à l’inertie des pouvoirs publics et les contre vérités du laboratoire MERCK qui cherchent tout deux à minimiser l’ampleur de la crise sanitaire, nous revendiquons notre liberté de choisir le traitement qui nous soignent, et qui nous permet de vivre normalement.

Nous souhaitons avoir le libre choix de continuer à avoir accès à un traitement qui a fait ses preuves &excl

Nous demandons au pouvoir public et en premier lieu à la Ministre de la Santé, qu’il réquisitionne tout ou partie de la production de l’ancienne formule produite par l’usine de Bourgoin‐Jallieu afin d’approvisionner les pharmacies françaises d’un médicament qui permettrait de faire cesser les souffrances de près de 300 000 malades &excl

Nous réclamons cette réquisition depuis le mois de novembre 2017.

A présent, il est temps de passer aux actes.

Faute de réaction d'ici au 15 février, j'envisage de rejoindre une action collective pour demander à la justice d'intervenir car le compte à rebours est enclenché.

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Addendum du 16 février 2018
comme la ministre n'a pas répondu, j'ai décidé de rejoindre l'action collective
https&colon//mysmartcab.fr/christophe&dashleguevaques/actions/retour&dashlactose&dashlevo
mais cela n'engage que moi.
Corinne D.
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