Non à l'exclusion des longboards et skateboards sur les pistes cyclables de Montréal.

À notre époque où l'on critique le manque d'exercice physique dans les écoles, que l'on critique le monde de la jeux vidéo pour garder nos jeunes à l'intérieur, que le niveau d'embonpoint est en hausse alarmante même chez les jeunes, pourquoi rendre difficile et même interdit l'utilisation des longboards et skateboards un sport en progression fulgurante chez les jeunes et moins jeunes.

Voici un extrait de l'article du Devoir intitulé "La chute" écrit par Jean-François Nadeau le 16 septembre 2013.

"...À la Ville de Montréal, on a lancé la mise en place d’une nouvelle réglementation pour baliser l’accès aux voies cyclables. Désormais, explique le maire d’arrondissement Réal Ménard, les fauteuils roulants, les patins à roues alignées, les triporteurs, les vélos électriques et bien sûr les bons vieux vélos y auront droit de cité. Plus du tout de scooters électriques, ce qui est la moindre des choses.

Mais pourquoi exclure aussi de cette réglementation les longboards, ces planches à roulettes allongées destinées à la vitesse ?

Elles vont plus vite que bon nombre de cyclistes. Elles roulent dans un axe mieux défini que celui des patineurs, lesquels accaparent souvent deux voies. Mais « sur la voie publique, la planche n’est considérée que comme un véhicule-jeu », laisse tomber Réal Ménard en guise de justification de cette exclusion.

Les parias du « transport autopropulsé » ne sont plus les cyclistes. Ce sont ces jeunes qui roulent en longboard. Sur ces jeunes tombent dru tous les stéréotypes dont on affublait, il n’y a pas si longtemps encore, les cyclistes : des poteux, des excités, des indésirables. J’en passe.

Mais à voir le nombre de gamins de plus en plus nombreux qui pratiquent ce sport sérieusement, je veux bien croire que cette exclusion défie la raison..."

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