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Région Réunion: Peine de mort aux Maldives : La Réunion doit quitter les "Îles Vanille".
Geoffroy G.
a lancé une pétition à destination de
Région Réunion
Aux Maldives, l’exécution de Hussein Humaam Ahmed, âgé de 22 ans, est imminente.
Condamné à mort pour le meurtre d'un parlementaire, le jeune homme est pourtant revenu sur ses aveux, obtenus selon lui sous la torture.
Cette condamnation, la première dans l’archipel depuis 60 ans, témoigne de la radicalisation constante du pouvoir installé à Malé en 2013. Depuis 2014, la loi maldivienne permet l’application de la peine de mort aux enfants âgés de plus de 7 ans en vertu d’une interprétation locale de la loi islamique.
Récemment, la pendaison a remplacé l'injection létale ; de plus, les autorités ont recours de manière accrue à la persécution des opposants politiques et des minorités religieuses.
Dans ce contexte, la participation de La Région Réunion au dispositif touristique des « Îles Vanille » et la promotion continue par ce dernier de la destination « Maldives » constitue un soutien intolérable au régime autoritaire de l'archipel.
Fait particulièrement choquant, c’est la Région Réunion, c’est à dire les contribuables réunionnais, français et européens, qui abondent la plus grande part des fonds destinés aux « îles Vanille ».
D’autre part, c’est un Réunionnais, Didier Robert, Président de la région Réunion, qui occupait la présidence tournantes des Îles Vanille lorsque les Maldives ont réintroduit la peine capitale.
M. Robert avait alors fait part de son opposition « en tant qu'homme politique » à la peine capitale, mais n’en avait pas moins réitéré son refus de toute « interférence » dans les affaires internes de la République des Maldives, malgré une vaste campagne internationale visant au boycott du tourisme dans l’archipel.
Cette position est plus intenable que jamais à l’heure où les autorités maldiviennes s’apprêtent à procéder à la pendaison de Humaam Hussein et où 17 prisonniers attendent dans le couloir de la mort.
L a France, La Réunion et l’Europe doivent cesser de financer la promotion du tourisme aux Maldives, qui constitue la principale source de revenus du pays.
Ainsi, nous demandons aux autorités compétentes d’ajourner immédiatement toute participation au dispositif des « îles Vanille ».
Condamné à mort pour le meurtre d'un parlementaire, le jeune homme est pourtant revenu sur ses aveux, obtenus selon lui sous la torture.
Cette condamnation, la première dans l’archipel depuis 60 ans, témoigne de la radicalisation constante du pouvoir installé à Malé en 2013. Depuis 2014, la loi maldivienne permet l’application de la peine de mort aux enfants âgés de plus de 7 ans en vertu d’une interprétation locale de la loi islamique.
Récemment, la pendaison a remplacé l'injection létale ; de plus, les autorités ont recours de manière accrue à la persécution des opposants politiques et des minorités religieuses.
Dans ce contexte, la participation de La Région Réunion au dispositif touristique des « Îles Vanille » et la promotion continue par ce dernier de la destination « Maldives » constitue un soutien intolérable au régime autoritaire de l'archipel.
Fait particulièrement choquant, c’est la Région Réunion, c’est à dire les contribuables réunionnais, français et européens, qui abondent la plus grande part des fonds destinés aux « îles Vanille ».
D’autre part, c’est un Réunionnais, Didier Robert, Président de la région Réunion, qui occupait la présidence tournantes des Îles Vanille lorsque les Maldives ont réintroduit la peine capitale.
M. Robert avait alors fait part de son opposition « en tant qu'homme politique » à la peine capitale, mais n’en avait pas moins réitéré son refus de toute « interférence » dans les affaires internes de la République des Maldives, malgré une vaste campagne internationale visant au boycott du tourisme dans l’archipel.
Cette position est plus intenable que jamais à l’heure où les autorités maldiviennes s’apprêtent à procéder à la pendaison de Humaam Hussein et où 17 prisonniers attendent dans le couloir de la mort.
L a France, La Réunion et l’Europe doivent cesser de financer la promotion du tourisme aux Maldives, qui constitue la principale source de revenus du pays.
Ainsi, nous demandons aux autorités compétentes d’ajourner immédiatement toute participation au dispositif des « îles Vanille ».
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