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GRAND GENEVE: SORTIR DE LA DIVISION, PASSER A L'ACTION

GRAND GENEVE: SORTIR DE LA DIVISION, PASSER A L'ACTION

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Cette pétition a été lancée par manifeste D. et ne représente peut-être pas un positionnement d'Avaaz
manifeste D.
a lancé une pétition à destination de
A tous les élus, partis politiques, acteurs économiques et habitants du Grand Genève.

Pression sur l’emploi à Genève, pression sur le foncier dans les régions limitrophes, mouvements pendulaires en forte croissance, dégradations de l'environnement… les effets de métropole mal maîtrisés de Genève posent au quotidien d’exaspérantes questions. Le refus par le peuple genevois d’une participation financière à des parkings de dissuasion qui auraient permis de diminuer les embouteillages sur nos routes en mobilisant des terrains situés en France a fini de plomber l’ambiance et le réflexe de repli est devenu une constante du débat.
A l’évidence, l’espace partagé du Genevois n’est pas vécu comme un lieu investi en commun , comme la concrétisation d’une communauté de destin. Le sentiment d’impuissance voire d’abandon se propage et fait qu’on se tourne dangereusement le dos.

Responsables économiques, culturels, sociaux, politiques de tout le bassin genevois, nous avons décidé d’appeler à refuser ce déni de notre histoire, et surtout, de notre avenir communs. Depuis des siècles, nous avons su, par-delà les frontières étatiques, nous référer à un espace géographique commun, agir pour rendre possible, dans le respect de nos spécificités, la gestion commune de ce qui nous est commun.

Entre l’Escalade de 1602, le Traité de Saint-Julien de 1603, les relations au sein de notre région ont connu des hauts et des bas. Mais à divers moments de notre histoire, des réponses novatrices ont pu être données aux exigences des temps. Ainsi, lorsque la République de Genève a recouvré son indépendance en 1814 pour rejoindre aussitôt la Confédération, la réalité économique et sociale des liens entre Genève et sa région a donné lieu à la création des zones franches. Plus tard, le rattachement de la Savoie à la France générera même un important élargissement de ces zones pour près de 80 ans.
Puis, au moment de la forte croissance urbaine des années 60 et 70, les partenaires dans la région ont su impulser la création du CRFG (Comité régional franco-genevois), premier essai de coordination de politiques publiques. Depuis, la coopération régionale s’est précisée et développée sous l’égide du projet d’agglomération franco-valdo-genevois. Malheureusement, force est de constater que pour les habitantes et les habitants concernés, la visibilité et les résultats concrets de ces activités ne sont pas évidents ; la perception de leur efficience et de leur légitimité reste faible.

Les tensions croissantes sur nos territoires exigent aujourd’hui de monter d’un cran dans la coopération et d’aller vers une gouvernance plus efficace et plus démocratique. Tout repli sur soi, toute opposition des catégories les unes contre les autres, alors que tout nous relie, ne ferait qu’accentuer, par un effet d’entraînement fatal, les problématiques et les difficultés . Il nous importe de réaffirmer que l’espace du Grand Genève nous est commun et nous devons le gérer tous ensemble. En nous inspirant de ce qu’ont su faire nos prédécesseurs à leurs époques respectives, il nous appartient de faire fonctionner les institutions existantes avec énergie et conviction. Dès lors, nous proposons de lancer 5 chantiers destinés à redynamiser la coopération transfrontalière dans notre région:

Un vaste effort de mobilisation et de communication autour de nos intérêts communs et de projets fédérateurs (mobilité, éducation, etc.).
• Une révision des grands enjeux à traiter et un échéancier réalisable et engageant.
• Un bilan exhaustif et public des acquis et des manques de la coopération transfrontalière dans notre région.
• Une évaluation des moyens d’une gouvernance démocratiquement légitimée de la région transfrontalière : référendums transfrontaliers, pilotage démocratiquement élu des projets phare, dynamisation des institutions binationales dotées de pouvoirs par les deux États concernés, assemblée élue, conseil régional des communes, muscler le GLCT du Grand Genève (Groupement local de c oopération transfrontalière ), dynamiser le forum d’agglomération du Grand Genève)…
• De se tenir prêts à assurer les avancées nécessaires au vivre ensemble dans le Grand Genève par un traité à négocier entre les deux Etats concernés.
  • Premiers signataires :
  • Gabriel BARRILLIER et Guy METTAN (Grand Conseil, anciens présidents)
  • Anne MAHRER (Conseil National)
  • Robert BORREL (ancien président de l'ARC syndicat mixte et coprésident du Grand Genève)
  • Jean Luc FAVRE (industriel et président de l'union patronale genevoise)
  • Pierre André ROMANENS (entrepreneur à COPPET)
  • Claude BARBIER (Historien, Vice-président de la Salévienne)
  • Sophie FORSTER-CARBONNIER (Grand Conseil)
  • Nicolas LEVRAT (Professeur et directeur de Global Studies de l'Université de Genève)
  • Luc MALNATI (Architecte Urbaniste)
  • René LONGET ( ancien maire d'Onex)
  • Bernard GAUD (ancien président de l'ARC Syndicat mixte et coprésident du Grand Genève)

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