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POUR UN STATUT D'ARTISTE TATOUEUR / Contre un diplôme ou une école !
Karine G.
a lancé une pétition à destination de
Au Ministère de la Culture
ET au Ministère du Travail
Ni commerçant, ni artisan, LE TATOUEUR CRÉATIF EST UN ARTISTE.
Au même titre que tout auteur d'œuvres graphiques, photographiques, littéraires, musicales ou cinématographiques, il a un droit de propriété artistique sur les œuvres qu'il crée.
Ce droit est confirmé par la jurisprudence française, et doit permettre au tatoueur de percevoir à ce titre des droits d'auteur sur ses créations.
Or, au regard de la loi française, et malgré les efforts juridiques du SNAT, aucun tatoueur n'est admis à la Maison des Artistes. L'assimilant systématiquement à un prestataire de services, l'administration peine elle-même parfois à appréhender clairement les activités de tatouage : De l'URSSAF au Centre des Impôts en passant par la Sécurité Sociale, les démarches peuvent se révéler laborieuses.
Théoriquement enregistré en tant que profession libérale, un tatoueur peut se voir affublé d'un statut "hybride" l'amenant à se voir réclamer des cotisations "artisan"... Un vrai casse-tête dont les modalités peuvent varier d'une région à l'autre, et d'un organisme à l'autre.
Il est donc primordial de :
‐ Revendiquer toujours plus haut et fort un STATUT D'ARTISTE TATOUEUR :
‐ Contester toute campagne isolée qui viserait à imposer un statut d'artisan aux tatoueurs ou à régir l'accès à la profession par un cursus en école et/ou un diplôme obligatoire.
La profession a pris un essor dans des proportions considérables : Tout aspirant tatoueur peut accéder aujourd'hui à cet art en fonction de son talent et de sa motivation.
Un CAP ou un diplôme obligatoire ne ferait que générer d'innombrables tatoueurs diplômés et formatés, bien loin des créatifs qui émergent depuis plusieurs années.
On voit d'ici le développement de chaines de studios franchisés, banalisés par l'arrivée de milliers de diplômés sur le marché...
En préservant le principe d'une formation libre et gratuite, le SNAT défend la sélection par l'offre et la demande, le talent et la créativité.
L'apprentissage du métier doit rester libre et gratuit : Ce principe est en désaccord fondamental avec l'idée visant à imposer un statut d'artisan ou le passage obligé par une quelconque école de tatouage.
Différentes solutions peuvent être proposées dans un avenir proche, et nous devons y réfléchir tous ensemble : Pourquoi ne pas envisager, par exemple, des projets en lien avec les Beaux‐Arts, dont nombre de tatoueurs actuels sont sortis ?
Le seul statut dont nous revendiquons l'ouverture depuis la création du SNAT est celui de l'ARTISTE !
Forts du soutien de plus de 1500 membres que nous représentons, nous affirmons que c'est le seul statut qui manque à la profession pour lui assurer un avenir sain et viable, tout en apportant à notre art la reconnaissance qu'il mérite.
Le tatoueur répond fondamentalement à la définition de l'UNESCO, adoptée le 27 octobre 1980 :
« On entend par artiste tout personne qui crée ou participe par son interprétation à la création ou à la recréation d'œuvres d'art, qui considère sa création artistique comme un élément essentiel de sa vie, qui ainsi contribue au développement de l'art et de la culture, et qui est reconnue ou cherche à être reconnue en tant qu'artiste, qu'elle soit liée ou non par une relation de travail ou d'association quelconque. »
Une définition qui rejoint celle de la CHARTE du SNAT.
Le SNAT, fort de ses 1500 membres, refuse que la profession soit assimilée dans son ensemble à un statut d'artisan, qui recouvre une démarche et des métiers dans lesquels ils ne se reconnaissent pas.
Si un tatoueur ne peut se prévaloir du statut d’artiste, il est un prestataire de service, soumis aux règles applicables à la pratique. Tout tatoueur peut choisir d’exercer en tant qu’artiste et/ou prestataire de service, et ne peut être soumis à une obligation de résultat.
Tatoueur, syndiqué ou non, tatoué ou simplement amateur de tatouage, je souhaite la reconnaissance officielle du statut d'artiste tatoueur.
Par ma signature, je demande au Ministère de la Culture et au Ministère du Travail la plus grande attention aux propositions qui pourront être amenées par le SNAT.
Au même titre que tout auteur d'œuvres graphiques, photographiques, littéraires, musicales ou cinématographiques, il a un droit de propriété artistique sur les œuvres qu'il crée.
Ce droit est confirmé par la jurisprudence française, et doit permettre au tatoueur de percevoir à ce titre des droits d'auteur sur ses créations.
Or, au regard de la loi française, et malgré les efforts juridiques du SNAT, aucun tatoueur n'est admis à la Maison des Artistes. L'assimilant systématiquement à un prestataire de services, l'administration peine elle-même parfois à appréhender clairement les activités de tatouage : De l'URSSAF au Centre des Impôts en passant par la Sécurité Sociale, les démarches peuvent se révéler laborieuses.
Théoriquement enregistré en tant que profession libérale, un tatoueur peut se voir affublé d'un statut "hybride" l'amenant à se voir réclamer des cotisations "artisan"... Un vrai casse-tête dont les modalités peuvent varier d'une région à l'autre, et d'un organisme à l'autre.
Il est donc primordial de :
‐ Revendiquer toujours plus haut et fort un STATUT D'ARTISTE TATOUEUR :
‐ Contester toute campagne isolée qui viserait à imposer un statut d'artisan aux tatoueurs ou à régir l'accès à la profession par un cursus en école et/ou un diplôme obligatoire.
La profession a pris un essor dans des proportions considérables : Tout aspirant tatoueur peut accéder aujourd'hui à cet art en fonction de son talent et de sa motivation.
Un CAP ou un diplôme obligatoire ne ferait que générer d'innombrables tatoueurs diplômés et formatés, bien loin des créatifs qui émergent depuis plusieurs années.
On voit d'ici le développement de chaines de studios franchisés, banalisés par l'arrivée de milliers de diplômés sur le marché...
En préservant le principe d'une formation libre et gratuite, le SNAT défend la sélection par l'offre et la demande, le talent et la créativité.
L'apprentissage du métier doit rester libre et gratuit : Ce principe est en désaccord fondamental avec l'idée visant à imposer un statut d'artisan ou le passage obligé par une quelconque école de tatouage.
Différentes solutions peuvent être proposées dans un avenir proche, et nous devons y réfléchir tous ensemble : Pourquoi ne pas envisager, par exemple, des projets en lien avec les Beaux‐Arts, dont nombre de tatoueurs actuels sont sortis ?
Le seul statut dont nous revendiquons l'ouverture depuis la création du SNAT est celui de l'ARTISTE !
Forts du soutien de plus de 1500 membres que nous représentons, nous affirmons que c'est le seul statut qui manque à la profession pour lui assurer un avenir sain et viable, tout en apportant à notre art la reconnaissance qu'il mérite.
Le tatoueur répond fondamentalement à la définition de l'UNESCO, adoptée le 27 octobre 1980 :
« On entend par artiste tout personne qui crée ou participe par son interprétation à la création ou à la recréation d'œuvres d'art, qui considère sa création artistique comme un élément essentiel de sa vie, qui ainsi contribue au développement de l'art et de la culture, et qui est reconnue ou cherche à être reconnue en tant qu'artiste, qu'elle soit liée ou non par une relation de travail ou d'association quelconque. »
Une définition qui rejoint celle de la CHARTE du SNAT.
Le SNAT, fort de ses 1500 membres, refuse que la profession soit assimilée dans son ensemble à un statut d'artisan, qui recouvre une démarche et des métiers dans lesquels ils ne se reconnaissent pas.
Si un tatoueur ne peut se prévaloir du statut d’artiste, il est un prestataire de service, soumis aux règles applicables à la pratique. Tout tatoueur peut choisir d’exercer en tant qu’artiste et/ou prestataire de service, et ne peut être soumis à une obligation de résultat.
Tatoueur, syndiqué ou non, tatoué ou simplement amateur de tatouage, je souhaite la reconnaissance officielle du statut d'artiste tatoueur.
Par ma signature, je demande au Ministère de la Culture et au Ministère du Travail la plus grande attention aux propositions qui pourront être amenées par le SNAT.
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