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PEUPLE DU CONGO EX ZAÏRE. Il faut prendre le risque de croire que vous pouvez de vous-même changer votre destin

PEUPLE DU CONGO EX ZAÏRE. Il faut prendre le risque de croire que vous pouvez de vous-même changer votre destin

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Cette pétition a été lancée par Me R. et ne représente peut-être pas un positionnement d'Avaaz
Me R.
a lancé une pétition à destination de
Aux Sieurs Léon Kengo wa Dondo, et ou Aubin Minaku
Chers compatriotes de la RDC.


Nous exigeons ce jour, LE RETABLISSEMENT DES ELECTIONS PRESIDENTIELLES À DEUX TOURS. Il s’agit ici dune cause nationale au-delà des clivages politiques. Ce changement ne dépend que de nous et ne nous coûte qu’un simple clic de souris. Il faut arrêter de toujours dépendre de l’appréciation par les autres de ce qui nous convient.

POURQUOI CETTE PETITION?

L’article 218-4 de la constitution autorise la révision constitutionnelle à l’initiative des citoyens, à la seule condition de justifier de 100.000 signatures adressées au président de l’une des Chambres par voie de pétition.

DE QUOI S’AGIT-IL?

En 2005, il nous a été soumis pour adoption, un texte de loi constitutionnel qui comportait entre autres dispositions, l’article 71 lequel consacrait le scrutin présidentiel à deux tours. Cette disposition qui correspondait notre représentation de l’élection démocratique d’un Président de la République en RDC où le premier tour révèle essentiellement l’implantation et l’ancrage ou pas, des candidats au-delà de leurs provinces d’origine et purge du scrutin final le « beto na beto », « sisi kwa sisi » ou « biso na biso ». Il renforce et libère les ambitions politiques, leur permet de s’exprimer sans entraves, ce qui calme les frustrations qui auraient été autrement exacerbées si la sélection des candidats était l’oeuvre des politiques.
Le second tour intervient dans un climat plus ou moins clarifié et ouvre forcément l’espace au vrai débat de société entre les deux meilleurs candidats du suffrage, même s’iI faut regretter que dans le passé certains se soient donné le moyen de boycotter un tel débat important pourtant pour la démocratie. Les deux tours sont donc compatibles avec notre conception de la fonction présidentielle et de la démocratie qui doit au plus faible les mêmes opportunités qu'au plus fort, tout en garantissant que le chef de l’Etat soit élu par la plus grande majorité des Congolais.

LA CONFIANCE TRAHIE

Cinq ans seulement après l’adoption de la constitution, à peine avions-nous commencé l’exercice de la démocratie, que les députés et sénateurs de la majorité se sont empressés de modifier l’article 71 et nous imposaient un scrutin à un seul tour, juste avant le scrutin présidentiel. Toutes les analyses viendront montrer par la suite que cette modification a été effectuée pour favoriser la réélection du président sortant et que nosdits représentants avaient monnayé leur vote pour supprimer le second tour des élections. Ces pratiques et manoeuvres sont indignes d’une République qui se dit démocratique et se veut un Etat de droit. Elles entament fortement le lien de confiance entre le peuple et ses représentants. Nous serions d’autant plus choqués s’il était confirmé, comme nous le redoutons, que des étrangers ont siégé et siègent encore dans ces hémicycles. En effet, le simple fait qu’ils eussent siégé et participé aux délibérations et votes de l’une ou l’autre Chambre, pourrait rendre nulles et non avenues, toutes les délibérations et votes de ces assemblées et poserait très sérieusement la question de constitutionnalité des tous les actes législatifs de la Troisième République. Dossier à suivre.

LE LAXISME DE L’OPPOSITION
On aurait pu s’attendre à ce que l’opposition joue son rôle, ce qui n’a pas été le cas, hélas! Elle a bien au contraire, fait tout récemment le choix suicidaire de lutter indistinctement pour le maintien de la constitution dans sa lecture de 2011, s’interdisant par la même occasion de rétablir le scrutin initial à deux tours, ce qui est une grave erreur et un manque de vision, de notre point de vue, puisque, ce faisant, ils se tirent une balle dans le pied et risquent de nous entrainer dans leur chute. D’autres avant eux, convaincus qu’ils étaient mieux positionnés pour gagner les élections en 2011, n’avaient-ils pas commis la même erreur en s’abstenant de dénoncer cette modification, au prétexte que « deux tours ou pas, ils étaient sûrs de gagner »? L’on sait ce qu’il en est advenu par la suite.

PRENDRE LES «EXPERTISES» ET EXIGENCES INTERNATIONALES POUR CE QU’ELLES SONT ET PAS PLUS
L’expérience prouve qu’un président du Congo affaibli de l’intérieur devient très vite vulnérable sur le plan interna tional. Le scrutin à tour unique de 2011 encouragé par les experts internationaux a fortement entamé la légitimité d’un président mal élu en 2011. Les contestations sur la légitimité occupent la quasi totalité du mandat. Le gouvernement est devenu l’annexe des institutions financières internationales s’il ne s’exerce à la censure publique. Le bilan sécuritaire est catastrophique. On compte en quatre ans, plus de morts qu’en trente années de dictature - la justice répressive quant à elle, guette les politiquement indociles. Le maintien du scrutin à tour unique pour 2016 ne pourra dans ces conditions qu’exacerber ce malaise. N’en déplaise aux «experts» internationaux, le Congo ne peut plus se permettre une nouvelle crise post-électorale. Qu’importe les candidats ou le moment où se déroulera ce scrutin - qu’importe qu’on soit pour les élections ou que l’on pense légitimement qu’on ne va pas aux élections dans un pays occupé, il faut absolument avoir le courage politique de prendre l’option de rétablir anticipativement les deux tours de scrutin qui restent la seule bonne option pour asseoir la légitimité - nécessaire - pour engager cette grande - riche et belle nation dont les ressources sont tant convoitées et le territoire menacé dans son intégrité.

NE SOMMES-NOUS PAS RESPONSABLES DE CE QUI NOUS ARRIVE ?
Ne nous voilons pas la face: « chaque peuple a des chefs qu’il mérite». Nous ne pouvons continuellement compter sur l’imaterialisable communauté internationale dont nous savons qu’elle ne roule pas pour nous. Nous ne pouvons rester indifférents face à l’égoïsme et le manque de sens de l’Etat de la part de la classe politique. Quitte à faire comprendre aux uns et aux autres que le souverain, c’est nous, ils auront beau nous considérer comme des simples « indigents », ils devront comprendre in fine que c’est de nous qu’émane tout pouvoir au Congo.(art 5) Congolais tolamuka! Il est de notre droit et surtout notre devoir, d’articuler clairement à l’endroit de la classe politique ainsi que de la communauté internationale, notre vision de ce que doivent être les institutions fortes, les valeurs et principes fondamentaux propices à notre développement socio-politique - à la paix, - à la sécurité nationale ainsi qu’à l’intégrité menacée de notre territoire. Si, comme c’est le cas, nous nous sentons mal représentés par la classe au pouvoir qui a perdu le sens de l’Etat de Droit, et si nous sentons que l’opposition actuelle nous conduit droit dans le mur, n’est-il pas de notre devoir de nous prendre en mains ? art63-64
Chers compatriotes
CETTE CAUSE N’EST DIRIGÉE CONTRE PERSONNE NI AUCUNE TENDANCE POLITIQUE. C’EST UNE CAUSE NATIONALE. NE PAS L’EXIGER SERAIT HASARDEUX POUR L’AVENIR DU PAYS. IL NE TIENT QU’À NOUS, DE NOUS DONNER CE MOYEN CONSTITUTIONNEL D’EVITER LE POURRISSEMENT DU MARASME POLITIQUE.

J’APPELLE DONC À SIGNER. /
Hamuli RETY wa Mudeydey


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