Mettez à jour vos Paramètres de Cookies pour utiliser cette fonctionnalité.
Cliquez sur 'Tout autoriser' ou activez uniquement les 'Cookies pour une publicité ciblée '
En continuant, vous acceptez notre Politique de confidentialité qui détaille comment vos données sont utilisées et sécurisées.
J'ai compris
Nous utilisons des cookies pour analyser l'utilisation de ce site par les visiteurs et vous offrir la meilleure navigation possible. Consultez ici notre politique de Cookies.
OK
CHEFS D'ETATS et PARLEMENTS DE LA CEMAC, UEMOA, FRANCE: FIN DE LA COOPERATION ENTRE LA FRANCE ET L'AFRIQUE FRANCOPHONE

CHEFS D'ETATS et PARLEMENTS DE LA CEMAC, UEMOA, FRANCE: FIN DE LA COOPERATION ENTRE LA FRANCE ET L'AFRIQUE FRANCOPHONE

1 personnes ont signé. Allons jusqu'à
50 soutiens

Clore

Finaliser votre signature

,
Pour vous désinscrire ou modifier vos données à tout instant, écrivez à unsubscribe@avaaz.org, ou utilisez le lien disponible dans chaque e-mail. Avaaz protégera vos informations personnelles et ne partage jamais les données avec des tiers.
Cette pétition a été lancée par Ludovic L. et ne représente peut-être pas un positionnement d'Avaaz
Ludovic L.
a lancé une pétition à destination de
CHEFS D'ETATS et PARLEMENTS DE LA CEMAC, UEMOA, FRANCE
Aux grands maux grands remèdes ! Dans une récente interview de Loick Le Floch Prigent, ancien président d’Elf, parue dans Notre Afrik de Juin 2014(http://www.notreafrik.com/interviews/2915-loic-le-floch-prigent-les-commissions-et-etrocommissions-existent-toujours-entretien-exclusif.html), il avoue sans scrupules qu’une partie de l’argent de notre pétrole a servi et sert encore à soutenir et pérenniser des régimes africains dans l’intérêt de la France. Dans le ton paternaliste dont sont familiers ces ennemis de l’Afrique, il affirme : « C'est-à dire que dans les relations avec l'Afrique, on souhaitait avoir une stabilité des régimes en place. Le fait d'avoir des coups d'Etat permanents était quelque chose de très mauvais à la fois pour le pétrole, qui nécessite la continuité, et pour l'Afrique… ». Plus loin, il ajoute : « Omar Bongo du Gabon et Félix Houphouët-Boigny de la Côte d'Ivoire ont incarné la manière dont la France concevait la continuité de l'Etat, avec un semblant de démocratie. … les dirigeants que nous avons soutenus pour qu'il y ait continuité de l'Etat sont devenus inamovibles, des dirigeants à vie. Ce qui, à mon avis, est contraire à la démocratie.» Ces pratiques sont connues depuis des décennies et ont été souvent décriées sous le vocable de françafrique qui traduit l’emprise de la France sur le destin de ses anciennes colonies malgré la rhétorique des indépendances. Laisser passer de tels aveux, c’est contribuer à perpétuer par notre passivité et notre résignation un système perfide qui depuis des décennies torpille nos aspirations légitimes à la liberté et à la prospérité.

La France fait ce qu’elle veut dans ses anciennes colonies à cause de notre indifférence inconsciente et de nos divisions. Elle sait qu’elle trouvera toujours quelques « nègres » prêts à trahir la cause africaine pour quelques avantages égoïstes. Ainsi se perpétue notre servitude. Les Africains doivent encore faire des sacrifices pour mériter la liberté et la justice. Nicholas Sarkozi et François Hollande ont tous les deux, chacun à son tour, annoncé de façon grandiloquente la mort de la françafrique, mais la réalité est que la France a du mal à se passer de l’Afrique. Ce n’est pas une bonne nouvelle pour l’Afrique. Nous devons l’y contraindre. C’est aux Africains qu’il revient d’abolir la françafrique une fois pour toutes à travers un mouvement d’ensemble aux dimensions régionale et continentale. Les anciennes colonies de la France peuvent et doivent se passer de la France pour accéder à la vraie indépendance, s’ils veulent qu’un jour leurs enfants goutent à la liberté et à la justice.

Vous êtes invité à signer cette pétition pour que les pays concernés initient le processus qui mettra un terme à toute coopération entre la France et ses anciennes colonies, le temps que ces dernières reprennent leur destin en main. Nous n’avons rien contre les Français comme individus, nous décrions simplement la politique perfide de leurs dirigeants en Afrique. Les Français qui partagent ce combat sont invités à signer cette pétition pour dire non à une prospérité faite avec le sang des Africains. C’est un combat pour le droit des peuples africains à la souveraineté politique et économique, condition de leur liberté et de leur prospérité. Le premier pas vers cette souveraineté est l’abolition du FCFA, ce simulacre de monnaie qui est l’incarnation par excellence de notre servitude.

Père Ludovic Lado, Jésuite et Panafricaniste

Publiée (Mis à jour )