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Contre l'interdiction du mouillage de Ta'ahiamanu à Moorea aux plaisanciers !
Mouillage T.
a lancé une pétition à destination de
Chargé de projets PGEM. Direct de l'aménagement et du développement durable
Le PGEM de Moorea doit être révisé prochainement.
Dans ce cadre là, certains élus locaux de Moorea souhaitent interdire aux plaisanciers l'un des plus beaux sites de Moorea: le mouillage de Ta'ahiamanu dans la baie d'Oponuhu.
Et de briser ainsi le subtil équilibre permettant aux pêcheurs, aux plaisanciers, aux prestataires de services et aux riverains de cohabiter jusqu'à ce jour en harmonie tout autour de l'île de Moorea.
Les raisons invoquées ‐ si raisons il y a ‐ à l'origine de cette proposition sont encore "obscures" et n'ont pas été vraiment explicitées en dehors du prétexte passe partout "problème avec les riverains...".
Le développement d'un nouveau projet motivé par des intérêts privés sur la plage serait‐il en toile de fond ?
En contrepartie de cette interdiction, le projet serait de proposer aux bateaux, moyennant une redevance, de mouiller en fond de baie d'Opunuhu réputée pour être exposée à de fort vents venturi, sur un fond vaseux de 30 mètres, pâtissant d'une faible exposition au soleil car encaissée entre les montagnes.
‐Quid des conséquences écologiques sur l'écosystème (absence de courant pour évacuer les eaux vers le large comme c'est le cas au mouillage actuel de Ta'ahiamanu) ?
‐Quid du respect des pêcheurs qui ont l'habitude de venir pêcher dans cette baie les Ature ?
‐Quid du respect et du dérangement que cela causerait aux baleines si les mouillages étaient transférés dans les baies, zones de repos pour ces cétacés ?
‐Quid des familles résidant sur leur bateau et qui travaillent sur l'ile ?
Il en est de même pour le mouillage de Vaiare où seuls 5 bateaux seraient désormais autorisés à séjourner la journée ... et interdits la nuit !
Contrairement aux îles Sous‐le‐Vent qui offrent beaucoup de possibilités de mouillage à faible profondeur sur fond de sable (soit, les mouillages les plus recherchés), Tahiti et Moorea en ont beaucoup moins. Alors, quid de l'impact sur le tourisme nautique qui se verrait privé de l'un des plus beaux mouillages au monde ?
Si certains problèmes peuvent exister lors des mois de Juillet et Août pendant lesquels on constate naturellement un pic de fréquentation sur les plages comme au mouillage, ne serait‐il pas plus judicieux, plutôt que d'interdire et de déplacer le problème ailleurs, d'aménager l'espace du mouillage de Ta'ahiamanu en créant par exemple un" bateau du parc national" qui viendrait accueillir les plaisanciers à leur arrivée pour réguler le mouillage et leur donner toutes les informations locales ?
Autre solution (pour les périodes d'influence), délimiter une zone de mouillage qui protège les riverains de la promiscuité, sécurise les baigneurs et le chenal ?
Les solutions sont multiples si nous réagissons ensemble avant d'être mis devant le fait accompli. Le projet sera proposé en conseil des ministres le 15 Septembre prochain, unissons nous avant qu'il ne soit trop tard !
Dans ce cadre là, certains élus locaux de Moorea souhaitent interdire aux plaisanciers l'un des plus beaux sites de Moorea: le mouillage de Ta'ahiamanu dans la baie d'Oponuhu.
Et de briser ainsi le subtil équilibre permettant aux pêcheurs, aux plaisanciers, aux prestataires de services et aux riverains de cohabiter jusqu'à ce jour en harmonie tout autour de l'île de Moorea.
Les raisons invoquées ‐ si raisons il y a ‐ à l'origine de cette proposition sont encore "obscures" et n'ont pas été vraiment explicitées en dehors du prétexte passe partout "problème avec les riverains...".
Le développement d'un nouveau projet motivé par des intérêts privés sur la plage serait‐il en toile de fond ?
En contrepartie de cette interdiction, le projet serait de proposer aux bateaux, moyennant une redevance, de mouiller en fond de baie d'Opunuhu réputée pour être exposée à de fort vents venturi, sur un fond vaseux de 30 mètres, pâtissant d'une faible exposition au soleil car encaissée entre les montagnes.
‐Quid des conséquences écologiques sur l'écosystème (absence de courant pour évacuer les eaux vers le large comme c'est le cas au mouillage actuel de Ta'ahiamanu) ?
‐Quid du respect des pêcheurs qui ont l'habitude de venir pêcher dans cette baie les Ature ?
‐Quid du respect et du dérangement que cela causerait aux baleines si les mouillages étaient transférés dans les baies, zones de repos pour ces cétacés ?
‐Quid des familles résidant sur leur bateau et qui travaillent sur l'ile ?
Il en est de même pour le mouillage de Vaiare où seuls 5 bateaux seraient désormais autorisés à séjourner la journée ... et interdits la nuit !
Contrairement aux îles Sous‐le‐Vent qui offrent beaucoup de possibilités de mouillage à faible profondeur sur fond de sable (soit, les mouillages les plus recherchés), Tahiti et Moorea en ont beaucoup moins. Alors, quid de l'impact sur le tourisme nautique qui se verrait privé de l'un des plus beaux mouillages au monde ?
Si certains problèmes peuvent exister lors des mois de Juillet et Août pendant lesquels on constate naturellement un pic de fréquentation sur les plages comme au mouillage, ne serait‐il pas plus judicieux, plutôt que d'interdire et de déplacer le problème ailleurs, d'aménager l'espace du mouillage de Ta'ahiamanu en créant par exemple un" bateau du parc national" qui viendrait accueillir les plaisanciers à leur arrivée pour réguler le mouillage et leur donner toutes les informations locales ?
Autre solution (pour les périodes d'influence), délimiter une zone de mouillage qui protège les riverains de la promiscuité, sécurise les baigneurs et le chenal ?
Les solutions sont multiples si nous réagissons ensemble avant d'être mis devant le fait accompli. Le projet sera proposé en conseil des ministres le 15 Septembre prochain, unissons nous avant qu'il ne soit trop tard !
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