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A l'attention de l'IFCE, l'AVEF et le CGAAER : Interdisez l'incitation à l'abattage des chevaux de particuliers
Eugé D.
a lancé une pétition à destination de
IFCE, AVEF, CGAAER
*MISE A JOUR 16/01/2018*
Cette pétition concerne également les préconisations du ministère de l'agriculture mentionnées durant les derniers états généraux de l'alimentation (cf : http://agriculture.gouv.fr/egalim‐les‐plans‐de‐filieres )
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Au mois de janvier paraissait sur ‘vetitude, un article intitulé « l’avenir du cheval passera par l’abattoir » qui a soulevé une bonne partie de mes amis cavaliers et propriétaires de chevaux.
En effet, selon cet article, il faudrait rentabiliser le cheval comme animal de chair et non pas comme animal de loisir (et qui donc finit à l’équarrissage, biens moins rentable, et qui représente 64% des cas).
Cependant, la majorité des cavaliers et propriétaires d’équidés désirent offrir à leur compagnon une retraite bien méritée après leur carrière de loisirs ou de sport, ce qui est tout à fait normal. On fait de même pour nos chiens et nos chats, à qui l’on offre une fin de vie décente (euthanasie) et une incinération. Pourquoi serait‐ce différent pour ces chevaux ? Ils sont peut être des animaux de rente à la base mais la société actuelle a fait d’eux des athlètes sportifs et des animaux de compagnie avant tout ! Seriez vous prêts à manger votre chien ou votre chat ? NON ! Il est en de même pour nos chevaux. Cet article remet en cause toute la notion d’animal de compagnie. C’est un retour en arrière en ce qui concerne le respect de l’animal et son bien être.
De plus, afin de « motiver » les propriétaires équins à choisir l’abattage, il faudrait payer une assurance ‘fin de vie, pour avoir le droit de choisir l’équarrissage (ce qui est déjà assez éprouvant moralement pour le propriétaire) de son cheval ! Alors que nous payons déjà des assurances pour leurs soins, chirurgies, vols et décès, et que la TVA passée à 20% a déjà fait de nombreux dégâts dans la filière du cheval, notamment aux centres équestres, aux éleveurs et aux petits propriétaires ! C’est une honte ! Encore une fois, le profit avant tout, on ne réfléchit pas aux conséquences que cela va avoir…
Pourquoi vouloir contourner le problème de l’équarrissage ? Pourquoi ne pas essayer de réglementer plutôt que d’essayer de supprimer ce service ? Et pourquoi ne pas non plus promouvoir l’incinération des chevaux ? Service onéreux mais souvent désiré par les propriétaires attachés à leur animal, et très peu fréquent (seulement deux centres en France, ne permettant pas d’assurer tous les départements). Il y a sûrement des alternatives qui permettraient de satisfaire tout le monde si on se donnait la peine de chercher un peu. Surtout que l’équarrissage pour les animaux de rente serait maintenu : aberrant ! On veut considérer le cheval comme animal de chair afin de le consommer mais on ne peut plus avoir recourt à l’équarrissage ? Cela ressemble à de la discrimination d’espèces.
Qu’en est‐il également de ces « centres » dans lesquels les chevaux resteraient six mois afin de respecter le délai pour les résidus médicamenteux ? Si il s’agit d’animaux vieux et en fin de vie, ils nécessitent sûrement des soins voire des médicaments pour pallier à leurs pathologies et assurer leur bien être au quotidien ? Laisserez vous ces animaux souffrir six mois afin de les consommer ? Est ce que la viande d’un animal âgé et souffrant est réellement consommable ? Le rendement carcasse sera‐t‐il vraiment rentable ? J’en doute.
En ce qui concerne l’abattage en lui même, il serait déjà judicieux, avant de vouloir en abattre encore plus, d’améliorer considérablement les conditions de transport et de ‘stockage, de ces animaux. Je crois que tout le monde a déjà eu un aperçu de la façon dont cela se passe, et je pense que personne ne le tolère, à part ceux qui y trouvent leur profit. Il serait également plus intelligent de revoir nos méthodes d’élevage trop intensif, mauvaises pour l’environnement et le bien être animal, et qui entraînent un gâchis de nourriture considérable qui n’est plus acceptable à l’heure actuelle lorsqu’on voit nos ressources planétaires décliner, la population humaine augmenter entraînant plus de misère et de famine chaque jour.
Je ne suis pas contre les personnes consommant de la viande chevaline mais je pense qu’il faut laisser cela aux éleveurs de chevaux de chair (grâce à qui d’ailleurs, certaines races perdurent dans le temps, augmentant la diversité génétique). Le domaine des courses donne également plus que sa part, même si beaucoup d’associations voient le jour et se mobilisent pour en sauver une partie. Alors pourquoi vouloir assommer les centres équestres, les refuges, les ‘maisons de retraite, de frais supplémentaires pour garder leur chevaux le plus longtemps possible et leur offrir un repos bien mérité ? Ne pensez‐vous pas que la TVA leur a suffisamment causé de torts ?
Notre société actuelle, qui prône de beaux principes d’éthique, de morale, de respect et j’en passe, ne pense qu’à une chose : se faire de l’argent sur le dos des autres et qu’importe ce que cela entraîne pour la population, que ce soit au niveau financier ou moral. Le nombre grandissant d’associations pour le respect des animaux, leur sauvetage, le combat pour son statut juridique… Tout cela remis en cause ! Notre civilisation qui veut soi disant aller de l’avant ne fait que régresser à de nombreux points de vue et la considération animale en fait partie ! Comme le disait Gandhi « on peut juger de la grandeur d’une nation par la façon dont les animaux y sont traités ». Que la France soit une grande nation et laisse aux propriétaires d’équidés le choix de garder leur compagnon auprès d’eux aussi longtemps qu’ils le désirent et de l’honorer d’une fin de vie décente.
Cette pétition concerne également les préconisations du ministère de l'agriculture mentionnées durant les derniers états généraux de l'alimentation (cf : http://agriculture.gouv.fr/egalim‐les‐plans‐de‐filieres )
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Au mois de janvier paraissait sur ‘vetitude, un article intitulé « l’avenir du cheval passera par l’abattoir » qui a soulevé une bonne partie de mes amis cavaliers et propriétaires de chevaux.
En effet, selon cet article, il faudrait rentabiliser le cheval comme animal de chair et non pas comme animal de loisir (et qui donc finit à l’équarrissage, biens moins rentable, et qui représente 64% des cas).
Cependant, la majorité des cavaliers et propriétaires d’équidés désirent offrir à leur compagnon une retraite bien méritée après leur carrière de loisirs ou de sport, ce qui est tout à fait normal. On fait de même pour nos chiens et nos chats, à qui l’on offre une fin de vie décente (euthanasie) et une incinération. Pourquoi serait‐ce différent pour ces chevaux ? Ils sont peut être des animaux de rente à la base mais la société actuelle a fait d’eux des athlètes sportifs et des animaux de compagnie avant tout ! Seriez vous prêts à manger votre chien ou votre chat ? NON ! Il est en de même pour nos chevaux. Cet article remet en cause toute la notion d’animal de compagnie. C’est un retour en arrière en ce qui concerne le respect de l’animal et son bien être.
De plus, afin de « motiver » les propriétaires équins à choisir l’abattage, il faudrait payer une assurance ‘fin de vie, pour avoir le droit de choisir l’équarrissage (ce qui est déjà assez éprouvant moralement pour le propriétaire) de son cheval ! Alors que nous payons déjà des assurances pour leurs soins, chirurgies, vols et décès, et que la TVA passée à 20% a déjà fait de nombreux dégâts dans la filière du cheval, notamment aux centres équestres, aux éleveurs et aux petits propriétaires ! C’est une honte ! Encore une fois, le profit avant tout, on ne réfléchit pas aux conséquences que cela va avoir…
Pourquoi vouloir contourner le problème de l’équarrissage ? Pourquoi ne pas essayer de réglementer plutôt que d’essayer de supprimer ce service ? Et pourquoi ne pas non plus promouvoir l’incinération des chevaux ? Service onéreux mais souvent désiré par les propriétaires attachés à leur animal, et très peu fréquent (seulement deux centres en France, ne permettant pas d’assurer tous les départements). Il y a sûrement des alternatives qui permettraient de satisfaire tout le monde si on se donnait la peine de chercher un peu. Surtout que l’équarrissage pour les animaux de rente serait maintenu : aberrant ! On veut considérer le cheval comme animal de chair afin de le consommer mais on ne peut plus avoir recourt à l’équarrissage ? Cela ressemble à de la discrimination d’espèces.
Qu’en est‐il également de ces « centres » dans lesquels les chevaux resteraient six mois afin de respecter le délai pour les résidus médicamenteux ? Si il s’agit d’animaux vieux et en fin de vie, ils nécessitent sûrement des soins voire des médicaments pour pallier à leurs pathologies et assurer leur bien être au quotidien ? Laisserez vous ces animaux souffrir six mois afin de les consommer ? Est ce que la viande d’un animal âgé et souffrant est réellement consommable ? Le rendement carcasse sera‐t‐il vraiment rentable ? J’en doute.
En ce qui concerne l’abattage en lui même, il serait déjà judicieux, avant de vouloir en abattre encore plus, d’améliorer considérablement les conditions de transport et de ‘stockage, de ces animaux. Je crois que tout le monde a déjà eu un aperçu de la façon dont cela se passe, et je pense que personne ne le tolère, à part ceux qui y trouvent leur profit. Il serait également plus intelligent de revoir nos méthodes d’élevage trop intensif, mauvaises pour l’environnement et le bien être animal, et qui entraînent un gâchis de nourriture considérable qui n’est plus acceptable à l’heure actuelle lorsqu’on voit nos ressources planétaires décliner, la population humaine augmenter entraînant plus de misère et de famine chaque jour.
Je ne suis pas contre les personnes consommant de la viande chevaline mais je pense qu’il faut laisser cela aux éleveurs de chevaux de chair (grâce à qui d’ailleurs, certaines races perdurent dans le temps, augmentant la diversité génétique). Le domaine des courses donne également plus que sa part, même si beaucoup d’associations voient le jour et se mobilisent pour en sauver une partie. Alors pourquoi vouloir assommer les centres équestres, les refuges, les ‘maisons de retraite, de frais supplémentaires pour garder leur chevaux le plus longtemps possible et leur offrir un repos bien mérité ? Ne pensez‐vous pas que la TVA leur a suffisamment causé de torts ?
Notre société actuelle, qui prône de beaux principes d’éthique, de morale, de respect et j’en passe, ne pense qu’à une chose : se faire de l’argent sur le dos des autres et qu’importe ce que cela entraîne pour la population, que ce soit au niveau financier ou moral. Le nombre grandissant d’associations pour le respect des animaux, leur sauvetage, le combat pour son statut juridique… Tout cela remis en cause ! Notre civilisation qui veut soi disant aller de l’avant ne fait que régresser à de nombreux points de vue et la considération animale en fait partie ! Comme le disait Gandhi « on peut juger de la grandeur d’une nation par la façon dont les animaux y sont traités ». Que la France soit une grande nation et laisse aux propriétaires d’équidés le choix de garder leur compagnon auprès d’eux aussi longtemps qu’ils le désirent et de l’honorer d’une fin de vie décente.
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