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Le Ministère de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt: Xylella fastidiosa - Interdiction d'importation de t

Le Ministère de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt: Xylella fastidiosa - Interdiction d'importation de t

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Cette pétition a été lancée par Gilles D. et ne représente peut-être pas un positionnement d'Avaaz
Gilles D.
a lancé une pétition à destination de
Le Ministère de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt
La bactérie Xylella ne doit pas rentrer en Corse !
U batteriu Xylella un devi entra in Corsica !

XYLELLA NO

NOUS NE VOULONS PAS D’UNE CORSE SANS VEGETATION !
Un vulemu micca di una Corsica senza a so' vegetazione!

La Xylella Fastidiosa est une bactérie qui tue inexorablement plus de 240 espèces d’arbres et de plantes : oliviers, chênes, myrtes, amandiers, pêchers, cerisiers, luzerne, chèvrefeuille, hibiscus … Il n’existe aucun traitement pour la combattre et l’éliminer. Son introduction en Corse signifierait la destruction progressive de la quasi-totalité de notre couvert végétal. Elle est arrivée dans le sud de l’Italie (Pouilles) très probablement par un plant de caféier venant du Costa Rica via les Pays Bas.

A ce jour, elle a déjà ravagé des centaines de milliers d’oliviers dans le Salento, terre oléicole par excellence, sur plus de 60 000 ha et elle continue de se propager très rapidement. Elle a aussi été formellement identifiée sur des chênes, des amandiers, du romarin, du laurier-rose et d’autres plantes d’ornement. C’est un désastre économique, écologique et culturel sans précédent. La bactérie est transmise par contamination directe entre plants et/ou par des insectes vecteurs, les cicadelles ou les cercopes (plus de 200 espèces).

L’action des filières agricoles, relayée par l’Assemblée de Corse et de nombreux élus et associations, a conduit le Préfet de Corse à prendre le 11 mai dernier un arrêté interdisant l’entrée en Corse des végétaux sensibles à la Xylella, avec de nombreuses dérogations possibles pour les professionnels au sens le plus large (agriculteurs, pépiniéristes mais aussi grandes surfaces, etc).Malheureusement cette mesure ne suffit pas pour protéger l’île !

Qui saura faire la différence entre les espèces sensibles et les autres ?
Comment contrôler toutes les arrivées de végétaux pour vérifier l’espèce : par avion, par bateau, par transporteur ou colis postal ?
Sur les plants entrant par dérogation, comment vérifier si le plant est contaminé, sachant que la bactérie est indécelable à l’œil nu et que les analyses sont longues et peu fiables ?

Pour ces raisons, le « Cullettivu Xylella » demande l’interdiction totale de l’entrée de végétaux en Corse, quelle que soit l’espèce ou la provenance.

Avec des dérogations limitées et surveillées (mise en quarantaine, désinsectisation à l’arrivée) pour les agriculteurs et horticulteurs.Rappelons qu’il n’existe aucun traitement possible : seule la prévention peut nous protéger.

APPUYER CETTE DEMANDE, C’EST TENTER D’EVITER A LA CORSE UN « SEISME ENVIRONNEMENTAL » ET LA RUINE DE SON AGRICULTURE.
LES SIGNATAIRES DE CETTE PETITION S’ENGAGENT AUSSI PERSONNELLEMENT A NE PAS INTRODUIRE DE VEGETAUX EN CORSE ET A ACHETER EXCLUSIVEMENT DES PLANTS PRODUITS SUR PLACE.

EN SAVOIR PLUS

Qu'est-ce que la bactérie Xylella Fastidiosa ?

Cette bactérie, transmise et dispersée par des insectes (cicadelles…) s’attaque à différentes espèces végétales (240 répertoriées). Elle conduit à des dépérissements massifs de certaines espèces d’intérêt économique (agrumes, vigne, oliviers) mais aussi à des espèces sauvages. La bactérie s’installe dans le xylème (système ligneux) des végétaux et bloque le système nutritif de l’arbre. Les premiers symptômes sont des flétrissements. La plante finit par se dessécher et mourir en quelques mois. D’autres végétaux, comme le lentisque, peuvent lui servir d’hôtes : ils ne meurent pas mais portent la bactérie et la transmettent.

Combien de plantes peuvent être atteintes ?

On ne connait pas à ce jour la liste précise de ces végétaux. La liste de plantes est établie sur la base de la flore américaine déjà en contact avec la bactérie. La sensibilité des végétaux méditerranéens est pour l’instant inconnue. Ils peuvent être sensibles et ne pas figurer sur la liste.C’est pourquoi limiter l’interdiction d’entrée en Corse aux seules espèces déjà répertoriées est tout à fait insuffisant. Il existe plusieurs sous espèces et souches de la Xylella qui n’attaquent pas forcément les mêmes végétaux. Ainsi à ce jour, aucun symptôme n’a été constaté sur la vigne pour la souche présente en Italie.Mais la probabilité de recombinaison est forte entre les différentes sous espèces : l’Agence sanitaire européenne (EFSA, Avis du 6/01/15) recommande d’ailleurs de prendre des mesures contre l’introduction de Xylella fastidiosa, toutes sous espèces et souches confondues.

Comment se propage la maladie ?
La multiplication, l’exportation et la plantation de plants contaminés représentent un risque important de dissémination. La contamination des plantes et la dispersion de la maladie se fait principalement via des insectes vecteurs piqueurs-suceurs se nourrissant de la sève brute du xylème. Il s’agit principalement des cicadelles (Cicadellidae) et des cercopes (Cercopidae) et dans une moindre mesure des cigales (Cicadidae). En fait, tout insecte piqueur-suceur se nourrissant de sève brute (xylème) est à considérer comme potentiellement vecteur de cette bactérie.

Quels moyens pour lutter contre la bactérie ?
Après détection, il n’existe pas de moyen de lutte curative contre cette bactérie à part l’arrachage et la destruction des plantes contaminées et le contrôle des insectes vecteurs (surveillance poussée et traitements répétés d’insecticides). Mais un seul insecte vecteur peut contaminer des centaines de plantes – et certains aiment voyager : des scientifiques les qualifient même d’auto-stoppeurs !

Quelle est la situation en France ?
Le Ministère de l’Agriculture a annoncé le 15 avril qu’un plant de caféier originaire d'Amérique centrale, porteur de la bactérie Xylella fastidiosa, avait été intercepté au marché de Rungis, près de Paris ; il a indiqué que les plants avaient été saisis à une date non précisée chez un revendeur du premier marché de gros européen. « Ils ont été introduits dans l'Union européenne via les Pays-Bas » et proviendraient « d'Amérique centrale », a-t-il précisé. Les "mesures" mises en place par le gouvernement Français : Le Ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll a signé, le 3 avril dernier, un arrêté afin d’interdire l’importation en France de végétaux sensibles à la Xyllela fastidiosa et provenant de zones touchées par la bactérie. Cette interdiction concerne les échanges intra-européens depuis la région des Pouilles et les importations issues des zones infectées des pays tiers concernés. Elle sera assortie du renforcement du plan de contrôle et de surveillance sur l’ensemble du territoire national.

La situation en Corse

Le Préfet de Corse, Christophe Mirmand a pris un Arrêté visant à prévenir l'introduction de Corse de la Xylella fastidiosa.entrant en vigueur le 11 mai 2015. Mais en se limitant à 200 espèces dites « sensibles ».De nombreuses raisons scientifiques, techniques et relatives aux moyens déployés rendent cet arrêté insuffisant sur le fond et extrêmement compliqué à mettre en œuvre dans la pratique.
En effet :
1) La bactérie n’étant pas détectable à l’œil nu, les contrôles visuels ne servent à rien.
2) Le Passeport phytosanitaire ne garantit pas l’absence de la bactérie (on l’a d’ailleurs malheureusement vérifié pour le cynips du châtaignier). Il faudrait que tous les végétaux entrant par dérogation aient été testés : or les analyses sont longues, coûteuses et leur fiabilité aléatoire - impossible à mettre en œuvre.
3) L’arrêté s’applique à une liste précise de 200 plantes connues comme étant sensibles ou hôtes de la bactérie. L’identification botanique de ces plantes est impossible pour les non-spécialistes, notamment les particuliers, qui par ignorance et en toute bonne foi, pourront faire entrer des végétaux spécifiés.
4) Des insectes vecteurs contaminés peuvent être présents sur des plantes non sensibles.
5) Les transports de colis postaux ou par transporteur non spécialisé, ne pourront être vérifiés un par un, qu’ils arrivent par bateaux ou par avion. Idem pour les voitures individuelles.
La Corse doit bénéficier de son insularité pour se protéger ; cette protection devrait d’ailleurs être appliquée dans toutes les îles de la Méditerranée !

Cette pétition a pour objectif de préserver la Corse : mais le problème est européen et la réponse collective face à cette « peste végétale » doit être particulièrement forte pour empêcher l’extension des zones touchées en Italie et la dispersion de cette bactérie dans toute l’Europe.

Le Cullettivu Xylella apporte sa pleine solidarité aux oléiculteurs du Salento touchées de plein fouet et démunis face à ce fléau.

Pour plus d’infos

Page Facebook : « Cullettivu Xylella Fastidiosa »https://www.facebook.com/pages/Cullettivu-Xylella-Fastidiosa/451176111689137?fr
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