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Le Préfet de Besançon Raphaël Bartolt et son secrétaire général J-P. Setbon: Annulez le « Dublinage » de Mansor Taha et son renvoi forcé vers l'Italie
Marjorie G.
a lancé une pétition à destination de
Le Préfet de Besançon Raphaël Bartolt et son secrétaire général J-P. Setbon
Mansor Taha Abdelmoemin vient du Darfour. Jusqu’au
24 octobre dernier, il vivait dans le plus grand bidonville d’Europe, la Jungle de Calais. Lorsque le gouvernement a décidé de procéder au démantèlement de ce « camp de la honte », Mr Bernard Cazeneuve – alors Ministre de l’Intérieur
– s’est engagé à annuler les transferts « Dublin » (expulsion vers un autre pays de l’Union Européenne dans lequel leurs empreintes digitales ont été prélevées) des personnes acceptant de quitter volontairement la Jungle pour se rendre dans les Centres d’Accueil et d’Orientation (CAO). Mr Pascal Brice,
directeur de l’OFPRA, accompagné de hauts fonctionnaires d’État, s’est ensuite rendu dans le camp afin de réitérer, en personne, cette promesse aux demandeurs d’asile.
Mansor Taha Abdelmoemin, comme des milliers d’autres
personnes soudanaises, afghanes ou encore érythréennes, ont fait confiance au Gouvernement Français et ont accepté de quitter le camp, espérant enfin pouvoir se stabiliser quelque part. Suite à leur arrivée en CAO, Mansor et les jeunes hommes en provenance de Calais se sont activement mis à apprendre le français grâce au soutien de citoyens bénévoles venant quotidiennement les soutenir dans cette tâche et les aider à s’insérer au niveau local.
Cependant, deux mois et demi plus tard, un certain nombre de préfectures refuse de respecter les engagements de l’ancien Ministre de l’Intérieur. Dans la région de Besançon notamment, des mesures de réadmission « Dublin » sont actuellement en cours. Le préfet de Besançon et son secrétaire général se livrent à un « tri » inhumain qui n’a pas lieu d’être. En effet, le directeur de l’OFPRA en personne a accepté de recevoir et de traiter toutes les demandes d’asile des personnes en provenance de Calais, annonçant que 85&percnt d’entre elles relevaient du statut de
réfugié.
Sur demande de la Préfecture de Besançon, Mansor Taha Abdelmoemin a été sorti ce soir – mardi 10 janvier 2017 – du CAO dans lequel il était installé depuis le 24 octobre. Il est
aujourd’hui isolé dans un hôtel sordide et menacé d'être renvoyé vers l’Italie. Dans ce pays, ses empreintes digitales ont été prises par la force &colon en l'affamant, l'assoiffant et en lui faisant perdre conscience à coup de pistolet à impulsion électrique ("taser"). Un rapport récent d'Amnesty International dénonce ces "tortures", ainsi que des expulsions illégales vers les pays d'origine, pratiquées par les autorités italiennes sous pression des autres Etat de l'Union Européenne. Si la réadmission vers l'Italie de Mansor Taha Abdelmoemin est prononcée, les autorités françaises le conduiront de force dans l’avion qui le ramènera vers l’Italie, pays saturé dans lequel il ne pourra pas bénéficier de la protection dont il a besoin.
Nous, les amis de Mansor et les bénévoles du CAO de Montbéliard, nous opposons au transfert de ce jeune homme vers l’Italie. Nous demandons au Préfet de Besançon et à son secrétaire général de respecter les promesses de B. Cazeneuve et de P. Brice et d’annuler cette procédure « Dublin » afin de permettre à Mansor Taha Abdelmoemin de déposer sa demande d’asile en France. Nous sommons également Mr Bruno Le Roux de réitérer les engagements pris par son prédécesseur et d’honorer les valeurs d’égalité et de fraternité de la France, autrefois pays des droits de l’Homme.
24 octobre dernier, il vivait dans le plus grand bidonville d’Europe, la Jungle de Calais. Lorsque le gouvernement a décidé de procéder au démantèlement de ce « camp de la honte », Mr Bernard Cazeneuve – alors Ministre de l’Intérieur
– s’est engagé à annuler les transferts « Dublin » (expulsion vers un autre pays de l’Union Européenne dans lequel leurs empreintes digitales ont été prélevées) des personnes acceptant de quitter volontairement la Jungle pour se rendre dans les Centres d’Accueil et d’Orientation (CAO). Mr Pascal Brice,
directeur de l’OFPRA, accompagné de hauts fonctionnaires d’État, s’est ensuite rendu dans le camp afin de réitérer, en personne, cette promesse aux demandeurs d’asile.
Mansor Taha Abdelmoemin, comme des milliers d’autres
personnes soudanaises, afghanes ou encore érythréennes, ont fait confiance au Gouvernement Français et ont accepté de quitter le camp, espérant enfin pouvoir se stabiliser quelque part. Suite à leur arrivée en CAO, Mansor et les jeunes hommes en provenance de Calais se sont activement mis à apprendre le français grâce au soutien de citoyens bénévoles venant quotidiennement les soutenir dans cette tâche et les aider à s’insérer au niveau local.
Cependant, deux mois et demi plus tard, un certain nombre de préfectures refuse de respecter les engagements de l’ancien Ministre de l’Intérieur. Dans la région de Besançon notamment, des mesures de réadmission « Dublin » sont actuellement en cours. Le préfet de Besançon et son secrétaire général se livrent à un « tri » inhumain qui n’a pas lieu d’être. En effet, le directeur de l’OFPRA en personne a accepté de recevoir et de traiter toutes les demandes d’asile des personnes en provenance de Calais, annonçant que 85&percnt d’entre elles relevaient du statut de
réfugié.
Sur demande de la Préfecture de Besançon, Mansor Taha Abdelmoemin a été sorti ce soir – mardi 10 janvier 2017 – du CAO dans lequel il était installé depuis le 24 octobre. Il est
aujourd’hui isolé dans un hôtel sordide et menacé d'être renvoyé vers l’Italie. Dans ce pays, ses empreintes digitales ont été prises par la force &colon en l'affamant, l'assoiffant et en lui faisant perdre conscience à coup de pistolet à impulsion électrique ("taser"). Un rapport récent d'Amnesty International dénonce ces "tortures", ainsi que des expulsions illégales vers les pays d'origine, pratiquées par les autorités italiennes sous pression des autres Etat de l'Union Européenne. Si la réadmission vers l'Italie de Mansor Taha Abdelmoemin est prononcée, les autorités françaises le conduiront de force dans l’avion qui le ramènera vers l’Italie, pays saturé dans lequel il ne pourra pas bénéficier de la protection dont il a besoin.
Nous, les amis de Mansor et les bénévoles du CAO de Montbéliard, nous opposons au transfert de ce jeune homme vers l’Italie. Nous demandons au Préfet de Besançon et à son secrétaire général de respecter les promesses de B. Cazeneuve et de P. Brice et d’annuler cette procédure « Dublin » afin de permettre à Mansor Taha Abdelmoemin de déposer sa demande d’asile en France. Nous sommons également Mr Bruno Le Roux de réitérer les engagements pris par son prédécesseur et d’honorer les valeurs d’égalité et de fraternité de la France, autrefois pays des droits de l’Homme.
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